La première offensive est menée par le deuxième trio canadien (2e) et Moritz Seider répond (3e). La première supériorité numérique des hommes de Gallant, forcée par le Capitaine Moritz Muller ne donne rien (03:25). Les entrées en zone du duo Justin Danforth- Michael Bunting ne permettent pas d’être réellement dangereux. Cependant, l’Ontarien Bunting force le portier Mathias Niederberger à se mettre à nouveau au premier plan, en toute fin de situation spéciale (6e). Maintenant l’offensive, les hommes du territoire des Premières Nations se créent plusieurs opportunités (6e-8e) et Marco Nowak tente de calmer les ardeurs de ses adversaires (9e). Le portier des Arizona Coyotes Adin Hill s’illustre une seconde fois, sur un essai du Bavarois Markus Eisenschmid (9e). Oublié en zone adverse, le Mannheimer Stefan Loibl inscrit l’ouverture du score, sur un travail de protection de puck exemplaire, de Tom Kuhnhackl. La mise est doublée quelques secondes plus tard, en déviation par Lukas Reichel, sur passe de Matthias Plachta. En deux minutes (10:46 et 11:24), l’Allemagne prend le bon avantage.
Le coaching staff canadien prend son seul et unique temps-mort du match, pour resserrer ses troupes. À cette condition : ne pas prendre de pénalités inutiles. Bunting est pourtant pénalisé peu de temps après (13:35). La Mannschaft, alors en pleine confiance, se trouve en avantage numérique. Les Nords-Américains résistent efficacement et profitent de chaque perte de puck (14e-15e). En réponse à cet affront, Adam Henrique, Gabriel Vilardi et Michael Bunting couchent Niederberger (17e). Le portier der Eisbären Berlin cède sur un tir très précis de Nick Paul (18:19). Alors que Seider et Bunting ont de brèves (mais intenses) discussions sur son demi-cercle. Le but est bien accordé. Les deux joueurs s’en vont sur le banc des pénalités et y terminent le tiers.
Le second temps débute sur une large possession des hommes en blanc et sur le retour des deux équipes à 5 vs 5 (21e). Le défenseur Troy Stecher s’y illustre même sur un puissant one-timer, bien gardé par le portier du Team Germany. Marcel Noebels répond un instant plus tard (22e) et les esprits s’échauffent. Tobias Riederer pose une charge incorrecte et s’en va pour deux minutes en punition (23:30). Il est rejoint par Korbinian Holzer (2x2’, crosse haute, 23:35) pour une double infériorité numérique. Adam Henrique (24e), Cole Perfetti (25e) et les Canadiens ont bien des peines à se jouer des deux trios défensifs. Au retour de Riederer, l’équipe allemande est toujours en Unterzahl, cette fois-ci, à 4 contre 5. Nicolas Krammer se sacrifie, sur un nouveau one-timer de l’Erable, en centre de zone (24e). Au bout des deux pénalités, les Germains parviennent à s’installer quelques secondes en zone adverse (26e). La mi-match approche et l’égalité persiste dans le tiers médian (toujours 2-1).
Maxime Comtois a le malheur de percuter un Niederberger effectuant un arrêt, et est rapidement pris à parti par trois de ses coéquipiers. Le Québécois est évidemment envoyé sur le banc (30:22). Le power-play allemand met beaucoup de temps à s’installer et Eisenschmid accroche Colin Miller devant l’un des directeurs de jeu. Le plus européen des deux est envoyé sur le banc au mauvais moment (32:05), soit quelques secondes avant le retour de Comtois. Durant l’entier de la pénalité, Niederberger est mis à rude épreuve. La « réussite » de Gabriel Vilardi est d’ailleurs invalidée par le corps arbitral, le puck passant sous le mur allemand (35e). Maximilian Kastner inscrit maladroitement l’empreinte de sa palette sur le visage d’un adversaire (2’) et Holzer charge lourdement contre la bande (2’+10’). Les deux terminent également leur tiers-temps sur le banc (38:03).
Après un second tiers-temps vierge de tout but, les défenseurs Owen Power (le plus jeune de l’alignement canadien) et Troy Stecher font tout leur possible pour égaliser avant qu’il ne soit trop tard (42e). Les pertes de pucks s’enchaînent et les Germaniques maîtrisent leurs sorties. Seider est envoyé sur le banc pour crosse haute (44:27). Cette supériorité ne paie pas pour le plus grand des deux pays. Sur une perte en haut de zone, Rieder parvient même à aller inquiéter Hill (45e). Niederberger s’interpose à plusieurs reprises, dont une sur une percée de Comtois (46e). Une petite bagarre éclate aux alentours du but allemand (49e) et la pression semble retomber. Personne n’est envoyé en prison, fort heureusement.
Le Canad n'en finit évidemment pas de s’exprimer (50e-53e), mais Walker, Miller, Bunting, Ferraro et Brown manquent leurs occasions. Maxime Comtois poursuit son tiers en prison (55:00), pour accrocher, mais Brown et Paul tiennent absolument à forcer le verrou allemand (56e). Absolument aucune occasion n’est accordée aux hommes de Soderholm. Quelques secondes après la sortie de Hill (58e), le 3-1 est inscrit, depuis la zone défensive allemande. Sur un tir canadien, le puck est stoppé par la défense et repris par Holzer et est envoyé dans la cage vide, dans un certain sens du sacrifice (57:54). Dans une nouvelle tentative, Hill sort à nouveau (59e), mais cette action ne sera pas suffisante pour recoller au score.
Gardien Hockey Hebdo
Mathias Niederberger
Bien que qu’étant la plus équipe jeune du tournoi, à peine 24 ans en moyenne, les Canadiens beaucoup travaillé en zone offensive. Le portier de Berlin a eu une bonne soirée de travail (40 tirs cadrés). Fort heureusement, sa lecture du jeu a parlé et sa vitesse de déplacement aussi.
Cette troisième défaite signe de nouveaux enseignements offensifs pour les troupes canadiennes. L’Allemagne se conforte dans ses acquis et peu aborder la suite du tournoi plus sereinement. Dans le groupe B, l’Unifolié (2-10) prend la septième place devant… l’Italie (tous deux 3 matchs, 0 point) et affrontera la Norvège, ce mercredi (19h15). La Bundesrepublik, quant à elle, s’empare du trône (17-6), devant la Lettonie, et jouera le Kazakhstan également à cette date (15h15).
|