Mulhouse remporte la première mise au jeu et se porte rapidement à l'assaut, les Alsaciens s'installent face à des Dijonnais attentistes. Mais, malgré tout, les visiteurs ne lancent pas à la cage, Dijon fait de son mieux pour inverser la tendance mais sans succès. Gommesen en break enfonce la défense mais ne parvient pas à cadrer son shoot.

Photographe : Philippe Rouinssard

Mulhouse se bat et surprend en bien sur la glace de Trimolet où le public pensait voir un match à sens unique. Les Scorpions maîtrisent le palet mais peinent à s'installer en zone offensive.
Les Ducs, un peu déboussolés, lancent quelques offensives qui, contrairement à celles de leurs adversaires, débouchent sur des occasions franches. Briand, seul dans le slot, trouve Richard, la pression change de camp et Mulhouse est sanctionné. Rech fonce au but mais ne parvient pas à déjouer le portier de la cité du Bollwerk. Gutierrez, sur le côté de la cage, remet plein centre pour Steven Cacciotti qui fusille Richard côté bouclier (1-0).
Premier powerplay et premier but, les choses démarrent plutôt bien pour les hommes de Tolvanen. Mulhouse repart au charbon et reprend son contrôle de la rondelle, mais toujours sans parvenir à s'installer durablement dans la zone bourguignonne. Dijon est pénalisé deux fois de suite, Mulhouse, aussi sanctionné, évolue à quatre contre trois mais ne parvient pas à déjouer Buysse.
En fin de tiers, les Alsaciens vont un peu mieux et se mettent enfin à lancer au but, mais ils ne peuvent pas exploiter les rebonds concédés.

Tirs cadrés : 10 / 9 pour Dijon
Engagements : 9 / 6 pour Dijon

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Un peu plus de rythme :

Mulhouse revient très vite sur le glaçon mais les locaux, un peu plus tranchants, parviennent à contrer avec talent. Richard est contraint de s'employer pour tenir le fort alsacien. Mais l'indiscipline des Ducs va de nouveau leur coûter cher, une nouvelle double faute est appelée contre eux.

Photographe : Philippe Rouinssard

Mulhouse pose son jeu, un peu trop peut être, les visiteurs multiplient les passes à l'infini sans lancer à la cage, le palet tourne encore et encore, Chipaux tente une reprise mais le tir heurte le petit filet extérieur.
L'angoisse passée, les Ducs relancent leur offensive dans la zone alsacienne. Une pénalité mulhousienne vient donner plus d'espace aux Bourguignons qui cherchent l'ouverture, Cacciotti, Briand ou Gutierrez tentent bien leur chance mais c'est Guillaume Richard qui a le dernier mot. Dijon conserve l'initiative mais ne peut pousser son avantage.
Une fois encore, les locaux sont pénalisés, Mulhouse en profite pour forcer le verrou, sous pression la défense prend l'eau et Mielonen concède une seconde faute stupide. Mais, comme depuis le début de la partie, les Scorpions peinent à se créer des occasions franches. Kapicka met sur orbite Chipaux qui reprend de volée, mais se heurte à Buysse.
L'apathie gagne les rangs des Bourguignons qui végètent tristement sur leur maigre avantage. Mulhouse accélère encore le rythme pourtant le score n'évolue pas.
Pourtant, ce sont bien les locaux qui vont doubler la mise sur un remake du premier but. Salmivirta remet pour Anthony Rech dans le slot, le jeune attaquant isolé, n'en demandait pas tant pour scorer à son tour (2-0).
Dijon termine mollement les dernières minutes du tiers, tandis que les Mulhousiens accusent le coup et sont pénalisés à l'ultime seconde.

Tirs cadrés : 16 / 13 pour Dijon
Engagements  : 12 / 10 pour Mulhouse

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Score figé, avantage préservé :

Dijon presse en powerplay pour se mettre définitivement à l'abri, Dame Malka à la bleue canonne mais sans succès. Richard et sa défense assurent le show et évitent au navire mulhousien le naufrage définitif.
Le jeu du chat et de la souris reprend, Mulhouse joue toujours vite et bien mais s'empêtre dans la défense locale et se montre très maladroit dans le dernier geste. Ce sont donc, paradoxalement, les Dijonnais qui s'offrent les plus grosses occasions.

Photographe : Philippe Rouinssard

Le temps file mais Mulhouse n'a pas baissé les bras et continue de lutter. Pozivil et Lacroix s'empoignent et rejoignent, tous les deux, le cachot pour dix minutes. Les Ducs en profitent pour accélérer et mettre à mal leur adversaire, Salmivirta dans le slot alerte Richard qui détourne bien.
Le rythme commence à baisser alors que le brouillard monte sur la glace en raison de la forte différence de température avec l'extérieur. Dijon tente quelques actions solitaires tandis que Mulhouse contre avec volonté. Cacciotti dévie vers Gutierrez mais il rate sa reprise. La tension monte et ce dernier assène des coups à Joly et le fait saigner. Le Dijonnais écope de 5 minutes. Dijon accumule les fautes et est de nouveau sanctionné par M. Rauline, intransigeant. Une fois encore, l'offensive mulhousienne est muette et ne donne rien, si ce n'est quelques arrêts sans difficultés à Buysse.
Les minutes défilent alors que le rythme peine à se relancer, une nouvelle fois l'indiscipline dijonnaise offre une occasion à Mulhouse, mais de nouveau sans résultat. Eriksson sort son gardien en fin de match mais le score reste figé jusqu'à l'ultime sirène.

Tirs cadrés : 10 / 10
Engagements : 10 / 8 pour Mulhouse

Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Steven Cacciotti
** : Guillaume Richard
* : Henri-Corentin Buysse

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Sans convaincre ni impressionner, les Ducs remportent ce match amical. Ils ont montré une lassante indiscipline avec une quantité de fautes évitables, il faudra à tout prix calmer les esprits pour les prochaines échéances. L'offensive a été bien moins inspirée que lors du match de samedi contre Ajoie, deux buts similaires suffisant à se mettre à l'abri d'une équipe évoluant en D1. Défensivement, on a vu du mieux mais, lorsque le jeu s'emballe, certains ont parfois du mal à garder les idées claires. Les hommes de Tolvanen devront progresser dans ces différents secteurs, mais continuent d'offrir un ensemble cohérent qui pourrait être l'une des surprises de cette saison.
Mulhouse aura livré une très belle performance, les Scorpions ont contrôlé la rondelle sur la majeure partie du jeu, ils ont été solides défensivement, bien en place et propres dans leurs relances, par contre leur jeu offensif a été très peu inspiré, avec des occasions téléphonées et de très nombreux tirs non cadrés. L'inefficacité rare sur les unités spéciales résume à elle seule la frigidité de l'offensive mulhousienne sur cette rencontre. Un peu plus d'audace, de tentatives et de réussite auraient clairement pu faire basculer la balance en faveur des Alsaciens dans ce match.