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Hockey sur glace - : France (FRA) vs Allemagne (GER)
3-6
(1-1 2-3 0-2)
Le 21/05/2024
Ostrava Arena
France (FRA) ] Allemagne (GER) ]
L’Allemagne conforte sa place pour le quart de finale
 
Si la France, déjà éliminée, n’avait plus rien à espérer dans ce dernier match de poule, l’Allemagne se devait de gagner. En le faisant, elle se mettait à l’abri, dans l’hypothèse d’une victoire de la Slovaquie face à la Suède, de finir dans le fauteuil du 4èmeet de devoir se coltiner le premier du groupe A en quart de finale. Les bleus lui ont donné bien du fil à retordre jusqu’à la mi-match avant de céder ensuite. En gagnant avec une bonne marge (3-6) elle peut, de sa seconde place provisoire, tranquillement regarder jouer ses concurrents directs et espérer des résultats lui étant favorables pour la conserver.
 
Ostrava Arena, Hockey Hebdo Laurent Maucec le 22/05/2024 à 04:50
FICHE TECHNIQUE

Buts :
France :
Germany :
La France tient la dragée haute à l’Allemagne

Le moins que l’on puisse dire c’est que les français sont partis pied au plancher. Dès l’engagement, Justin Addamo déborde et trouve, devant l’enclave de Philipp Grubauer, Jordann Perret qui malheureusement tire juste au-dessus. Porté par cette euphorie positive, Addamo fait trébucher Nico Sturm lors de son pressing avant. La France à chaud pendant les 2 minutes de punition car Marc Michaelis ne cadre pas un rebond devant la cage laissée ouverte mais s’en sort.
L’Allemagne pousse et sur un rush de Dominik Kahun, Quentin Papillon se montre impeccablement autoritaire. Peu après les tricolores ripostent à nouveau et la tentative de Enzo Cantagallo va mourir sur le poteau de Grubauer. La national mannschaft veut tout de suite étouffer la rébellion et Papillon doit s’interposer face à Wojciech Stachowiak puis récidiver face à Jonas Muller et enfin sur une tentative de John Peterka. Non seulement la France résiste mais, sur un lancement de jeu rapide, elle brise l’égalité sur un but de Valentin Claireaux bien décalé par Addamo (1-0, 16.49).

Elle n’a toutefois pas trop le temps de savourer car une poignée de secondes plus tard elle doit déjà gérer un nouveau désavantage numérique après que Enzo Guebey n’ait donné son coup de badine sur les poignets de Yasin Ehliz (16.56). Le jeu en box play est bien mené par la France qui tue la pénalité mais restant acculée sans pouvoir changer les lignes elle finit car craquer peu après. A moins d’une minute de la pause, Michaelis profite du bon travail de pression de Kahun pour, quasiment au pied du poteau, lever le palet en lucarne (1-1, 19.04).

Dommage de ne pas virer en tête car si l’Allemagne a eu un plus grand nombre d’actions dangereuses, la France a proposé une solide opposition.

Nombre de tirs cadrés :
France 7 - Allemagne 10

 

A la mi-période l’Allemagne prend le dessus

Les bleus débutent encore bien de deuxième acte et sont récompensés rapidement. Sur un lancer de Florian Chakachvili que repousse Gruabauer, Anthony Rech est le plus vif devant l’enclave et glisse la rondelle au fond (2-1, 21.09).

L’Allemagne vacille un peu et Strum est puni pour avoir pris à bras le corps Chakiachvili contre la balustrade lors d’une battle pour le puck (23.09). Hélas les unités spéciales françaises restent muettes.
Les bleus font presque jeu égal avec les allemands mais se font piquer en contre. Sur un rush où les germaniques se trouvent à 3 contre 1, Papillon s’interpose mais ne peut faire de miracle, Lukas Kalble exploitant son propre rebond (2-2, 25.56).

Le match s’emballe alors et les 2 équipes se rendent coup pour coup. Sur une attaque de l’Allemagne, c’est Tim Bozon qui d’une passe parabolique lobe le bloc adverse pour permettre à Sacha Treille de s’offrir un breakaway victorieux (3-2, 26.18).

Il y a du chao dans l’air et une action de Pierre-Edouard Bellemare finit sur le poteau de Grubauer mais, ce match devenant fou, sur le contre Peterka marque mais son but est invalidé pour une position de hors-jeu de l’un de ses coéquipiers. Ce n’est que reculer pour mieux sauter car peu après l’Allemagne égalise sur un but un peu heureux. T. Bozon contre une passe en retrait déclenchée sur un débordement venu de la gauche. Le palet devenu aérien n’est pas contrôlé par Papillon qui ne peut que le remettre en jeu au plus grand bonheur de Lukas Reichel qui délivre un caviar à Stachowiak (3-3, 31.01).

Les bleus reprennent la marée dès la remise en jeu. Maximilian Kastner au second poteau accompagne au fond du but un nouveau caviar de Michaelis cette fois (3-4, 31.23).

Les francais semblent accuser le coup et les allemands ne font pas de sentiment. Papillon doit multiplier les arrêts et il encaisse un nouveau but de Leonhard Pfoderl, but invalidé par la VAR pour une interférence sur le gardien. Les bleus sont dans le dur en cette fin de période et leur portier sauve la patrie sur une nouvelle tentative de Reichel.
Rien ne va plus pour les tricolores car sur un beau mouvement de leur part qui aurait pu leur permettre d’égaliser non seulement Cantagallo ne cadre pas mais sur la pression qu’il exerce pour récupérer la rondelle derrière le but adverse il fait trébucher son vis-à-vis (38.12). Ils défendent héroïquement mais rentrent au vestiaire menés au score.

Nombre de tirs cadrés :
France 5 - Allemagne 20

 

L’Allemagne accentue son avance et les esprits s’énervent

Si les 12 secondes résiduelles de désavantage numérique sont facilement contenues par les bleus, l’Allemagne tue rapidement le suspens. Alors que les tricolores poussent pour égaliser, Stachowiak part en contre et creuse l’écart (3-5, 41.19). Cela commence à sentir mauvais pour la France d’autant que rapidement derrière Yohann Auvitu accroche Maksymilian Szuber (44.37).
La mannschaft ne laisse pas passer l’occasion et bonifie son jeu de puissance. Les français ne sont décidément pas vernis non plus car sur un tir lâché du bas du slot par Sturm, Papillon repousse mais le rebond profite à Reichel qui marque avec l’aide bien involontaire du patin de Cantagallo (3-6, 44.50).

Julian Junca remplace immédiatement Papillon dans le but. Il préservera sa cage inviolée jusqu’à la fin mais le reste du match est plus marqué par un chapelet de pénalités que par de belles envolées à l’image de Perret qui charge à la crosse Moritz Muller (47.30). Stachowiak vient faire la police et Pierre Crinon se mêle à l’escarmouche. Bilan des courses, Les 2 Français et le justicier allemand en prison pour 2 minutes. La France tue la pénalité mais n’a plus que 10 minutes pour revenir.
Rech a encore une occasion devant l’enclave mais ne peut la convertir puis ensuite cela chauffe sur le but Allemand avec Cantagallo. La tension monte encore et les geôliers ont à nouveau des pensionnaires quand Frederik Tiffels charge Cantagallo contre la bande. Il file à la douche car il écope de 5 minutes de pénalité plus 20 minutes supplémentaires pour sa méconduite mais les bleus ne disposent véritablement que de 3 minutes de supériorité numérique puisque cette fois c’est Perret qui est venu rendre justice et écope lui de 2 minutes pour dureté.
Pendant le 4 contre 4 Junca arrête le tir de Peterka pourtant idéalement démarqué entre les cercles et ensuite les bleus ne font rien des 3 minutes suivantes. A 18 secondes de la fin le dernier puni de match est français, Addamo chargeant à la crosse Stachowiak.

Meilleurs joueurs du match :
Sacha Treille pour la France
Wojciech Stachowiak pour Allemagne
 
Meilleurs français du tournoi :
En attaque : Pierre-Edouard Bellemare
En défense : Yohann Auvitu
Dans les buts : Quentin Papillon

Les bleus quittent la compétition avec un nouvel objectif pour eux : la qualification pour le prochain tournoi Olympique.
 

 

 
 
 
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