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De la
sueur et du cœur.
Les Dragons
entendent bien faire valoir leur statut de favori dès l’entame du premier tiers
en exerçant une pression constante sur la zone locale. Dijon a toutes les
peines du monde à se dégager de cette étreinte et concède dès 1:46 une première
pénalité par Kristin. Il n’en faut pas plus au Normands qui, on le
sait, excellent dans l’art du power play, pour mettre à profit leur
supériorité. Immédiatement installé, même si Hurajt s’emploie à retarder
l’échéance, Carl Malette idéalement servi par Julien Desrosiers ne lui laisse
finalement aucune chance à 3 :15. 0-1
 | | Emily Simon | |
Non content
de cette ouverture du score, les Dragons ne lâchent rien et continue leur
pressing. Une faute de leur défenseur, Benoit Quessendier (4 :02) trop
rapidement équilibré par une obstruction dijonnaise (4 :16) permet cependant aux locaux de prendre un
peu d’air. Au pressing, pour tenter
d’endiguer les vagues normandes, Miroslav Fiser profite d’un manque de
concentration défensif pour gratter la rondelle. Seul devant Sopko, la feinte
de tir suivie d’un décalage s’avère payant, la cage déplacée ne change
rien à l’affaire. Dijon revient à égalité à 4:58. 1-1
Cette
égalisation ne ruine en rien la ferveur normande et c'est Jonas Living qui
prend le rôle de l'artilleur pour un tir non cadré imité dans la foulée par Marc
André Thinel en angle. Dijon réplique par une nouvelle accélération de Miroslav
Fiser qui remise sur Miroslav Kristin en angle qui chute devant Sopko. Le
contre est immédiat, Jonas Living pour M.A.Thinel pour un centre qui trouve la
défense dijonnaise qui relance à son tour.
Devant la
technique et la vitesse rouennaise, Dijon hausse son niveau de jeu et le fait
de fort belle manière répondant coup pour coup aux offensives normandes. Une
impression qui se confirme à 6:30 ou, sur une supériorité offerte par les
locaux, Rouen peine à faire valoir son jeu de puissance face au pressing imposé
par les hommes de Daniel Maric, n'offrant qu'une seule tentative en fin de
power play à Living bien servi par Desrosiers ; Un lancé auquel les Ducs répondent
par une échappée de Fontana qui remise en retrait pour Sadlon dont le tir frôle
la lucarne normande.
Les phases
d'attaques défenses n'ont pas de cesse. Lefebvre canonne, Dufournet lui répond
instantanément, Mrena récupère, lance Kristin en relais pour Dian qui ne cadre
pas. En récupération, Mrena tente une déviation sur Dian qui manque une
nouvelle fois le cadre.
Une
occasion s'offre aux dijonnais à 9:46 suite à une obstruction de Mallette. Les
Dragons donnent le change par un pressing haut qui bloque Dijon au niveau de la
zone neutre. Gillet trouve l'ouverture sur une grande transversale pour Milec,
pour un lancé qui frôle une nouvelle fois la lucarne de Sopko. Le contre est cinglant,
Desrosiers s'échappent mais trouve sur sa route Hurajt qui bloque. Mrena lance
une nouvelle fois Dian mais rien ne veut passer. Thinel lui donne le change
pour une nouvelle opposition du portier local.
Dijon a
laissé passer sa chance mais ne lâche toujours rien. Le jeu reste de même
facture. Milec rate encore le cadre, Hurajt coupe court une tentative de
Desrosiers.
Il faut
attendre 13:54 et une pénalité à l'encontre des dijonnais pour que Rouen
reprenne l'initiative. Une occasion, en effet, que les Dragons ne vont pas
rater. Hurajt fait le métier en repoussant deux tentatives de Mallette mais
Dijon est en souffrance. Doucet canonne, Hurajt s'interpose une nouvelle
fois mais finit par céder à 14'51. Desrosiers de derrière le but local trouve
Bouchard côté gauche en relais pour Thinel qui s'infiltre plein centre, désaxe pour
un tir croisé mi-hauteur. 1-2
A cinq contre cinq, Dijon reprend l'offensive par Mrena,
suivi par Kristin puis Fontana et Dauphin mais Sopko demeure infranchissable.
Sous la pression, Rouen se met à la faute par Glad à 16:23. Un avantage qui
voit une nouvelle tentative de Dian servi par Kristin sans réussite mais qui se
révèle de courte durée le surnombre étant équilibré à 16:50 par un accrocher
bien inutile de Kristin.
A quatre
contre quatre, le jeu ne perd rien en intensité. Gillet fusille en angle, Sopko
détourne… Doucet réplique sur une action solitaire mais perd son duel en un
contre un face à Hurajt sur un arrêt venu d'ailleurs.
Ni une
nouvelle tentative de Lalka ni l'effort fourni par les normands pendant les
trente secondes de supériorité offertes ne changent la donne de cette première
période.
Rouen trop fort !! Peut être pas, c'est du moins ce qui se murmure dans les travées de
Trimolet au court la pose. Mais combien de temps Dijon sera t'il capable de tenir
ce rythme ?
Trois minutes en
enfer.
C'est pied au planché que
Rouen attaque ce tiers médian. Sur l'engagement, Thinel lance Bouchard pour le
premier tir du second vingt. Thinel remet le couvert mais Hurajt détourne.
Dijon réplique sur un contre de Fontana et un tir de la bleue capté mitaine par
Sopko à 21:08.
Lalka sur l'engagement
rate le cadre, Dijon (22:03) est à l'offensive et va pousser Rouen à la faute
juste après un boulet de canon de Gillet qui ne fait pas mouche.
Dijon est installé mais
Sopko reste le maitre… Arrête mitaine un lancé de Mrena, bloque celui de Sadlon, détourne un tir de Gillet. Hurajt n'est pas en reste à 23:43 en remportant
un nouveau duel face à Desrosiers bien lancé après une interception de Mallette.
 | | Emily Simon | |
Les Ducs qui ont laissé
passer, une nouvelle fois, leur chance ne désarment cependant pas et
continuent, à égalité numérique, à s'imposer territorialement. Gillet est
encore à la manœuvre mais la mire est toujours faussée tout comme celle de
Stephen ou Kevin Dugas. Fiser fait valoir toute sa technique et offre un caviar
à Stephen Dugas, Sopko concède le rebond pour Milec à nouveau repoussé. Rouen sous
pression s'offre quelques bols d'air en contre par Desrosiers sans conséquence.
Après cinq minutes de domination
dijonnaise sans réel partage mais stérile, la première accélération rouennaise,
sur laquelle Gillet est sanctionné, est cinglante. Mallette à la conclusion sollicite
par trois fois Hurajt sans trouver la faille.
Ce n'est que partie
remise… L'occasion est trop belle… Rouen est en place et s'impose ! Desrosiers
sert Bouchard pour un slap puissant sur lequel Hurajt concède un rebond dans la
palette de Thinel en embuscade qui s'offre son doublé sur un tir mi-hauteur. 28:19
/ 1-3
La machine rouennaise
est en marche et n'offre que bien peu d'espace aux locaux qui cèdent une
nouvelle fois deux minutes plus tard sur un superbe tir en rotation de
Desrosiers (assisté de mallette et Houde) qui apporte sa pierre à l'édifice et
qui laisse Hurajt de marbre. 30:18 / 1-4
Le temps mort demandé par
Daniel Maric ne va pas changer la donne. Sur un trois contre deux, Bouchard
manque la cible, Carlson donne l'écho. Dijon
n'y est plus et offre sur une grosse erreur défensive un palet à l'abandon à
Tristan Lemoine qui pleine lucarne gagne son duel face à Hurajt. 31:38 / 1-5
Tout va trop vite pour
les Ducs. Hurajt se dresse à 33:00 en dernière muraille salvatrice devant
Desrosiers. Sopko quant à lui reste impeccable sur les réactions locales en
repoussant un tir de kevin Dugas en conclusion d'un mouvement initié par Sadlon
et Milec (33:30)
Rouen gère, fait valoir
son jeu physique et se met à la faute à 35:06 par Quessandier.
Une occasion ou les Ducs
vont jeter leur dernière force.
Gillet ouvre le feu, le
rebond est profitable à Stephen Dugas mais sa tentative est une nouvelle fois
repoussée, Sadlon récupère et tente sa chance Sopko détourne avant de
s'incliner à 36:17. Suite à un dégagement normand, Mrena relance, trouve
Kristin le long de la bande qui déborde avant d'offrir un centre au deuxième
poteau à Milec qui croise son tir et trouve enfin le chemin des filets. 36:17 /
2-5
Le regain bourguignon
fait long feu sur une pénalité concédée par Stephen Dugas à 36:50. Rouen tente
bien de corser l'addition mais concède à son tour une pénalité sur une faute
aussi inutile que stupide de Houde.
C'est donc avec un
avantage de trois points au compteur que résonne la sirène.
La messe est dite.
 | | Emily Simon | |
Ce sont Benisek et Thinel
qui mettent leur empreinte sur ce tiers. Gillet réplique sans réussite. Les
phases d'attaque défense reprennent leur droit sans qu'aucune des deux équipes
ne s'offrent d'opportunité. Fontana tente de la bleue sans danger, Dufournet
réplique sans réel danger.
Sopko qui est à la parade
d'un lourd lancé de Milec, concède un rebond pour Fiser, la frappe est
instantanée mais fait résonner la transversale normande.
Bouchard s'illustre à
43:44 sur une charge contre la tête bien inutile et surtout stupide sur
l'attaquant dijonnais Fiser qui fort heureusement se relèvera sans dommage.
Une supériorité qui
n'apporte rien, Dijon n'y est vraiment plus et seul un tir en angle de Sadlon
conclut cette phase de jeu. Milec et Fiser en individuel tentent encore
quelques actions sans grand danger.
Une supériorité concédée
par Lalka à 49:11 n'apporte rien de mieux.
Il faut attendre 54:38
pour voir les Dragons aggraver la marque. Mallette sollicite une première
fois Hurajt qui repousse, Mallette toujours récupère sollicite Desrosiers qui
frappe et semble marquer. 2-6
Un but qui a pour seul
avantage d'agrémenter, par les longues palabres qui s'en suivent, cette période
de jeu. En effet, il s'avère que le
palet a transpercé le petit filet Dijonnais… Bref les maîtres du jeu constatent
les dégâts, méditent autour du filet et finalement valide le dit but… Pas de
grande conséquence due à cette décision mais qui cependant peut quelque peu
surprendre !!!
Enfin Bref, Thinel remet
les pendules à l'heure dans les secondes qui suivent…
Sur l'engagement
Dufournet lance Thinel qui s'échappe et ne laisse aucune chance à Hurajt… et de
trois ! 54:54 / 2-7
Rouen tente encore
quelques actions principalement par Mallette qui sont mise à mal par le portier
Dijonnais avant que la sirène ultime ne vienne clôturer cette rencontre.
Dijon aura tout donné
face à des Dragons dévastateurs digne prétendant à la couronne. A ce stade de la compétition qui voit
Grenoble et Angers sur le recul et à ce niveau de jeu on voit mal qui, mise à
part Les Diables Rouges, peut se dresser sur leur route. Un premier élément de
réponse nous sera donné le deux janvier lors de la finale de la coupe de la
ligue à Meribel.
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