Dernier round pour l’accès au Palais Omnisport de Paris Bercy hier soir à Dijon avec la réception des Gothiques amiénois. Récent vainqueur sur cette même glace, sans vraiment convaincre et face à une équipe bourguignonne loin de son niveau de jeu, à l’occasion de la 12ème journée du championnat régulier, Amiens pouvait nourrir quelques espoirs de qualification à condition d’être en mesure de relever son niveau face au défi de cette soirée. On pouvait également compter sur les rangs bourguignons pour faire oublier ce faux pas et s’octroyer leur billet pour une troisième finale de cette compétition, objectif annoncé de cette saison.
Arbitres : Monsieur Bourreau assisté de Messieurs Margry et Gielly
Buts : Dijon : 19:31 Mathias Arnaud (ass Anthony Guttig et Robert Jarvis) ; 35:28 Yanick Riendeau ; 35:43 Thomas Decock (ass Anthony Guttig et Mathias Arnaud) ; 36:41 Nicolas Ritz (ass Yanick Riendeau et Anthony Guttig) Amiens : ; 48:14 Martin Tomasek (ass Jarolaw Rzeszutko et Luka Basic)
Pénalités
10 minutes contre Dijon
10 minutes contre Amiens
Gardiens en jeu
Dijon : Ramon Sopko
Amiens : Billy Thompson
Dijon donne le ton dès l’entame de la rencontre en s’offrant, sur une percussion de Yanick Riendeau, une première tentative par Kyle Hardy. Si Amiens tente de réagir, les locaux gardent la main en exerçant une grosse pression offensive sur la zone des visiteurs qui ne trouvent qu’un peu d’air sur des dégagements interdits.
Photographe : Emily Simon (Archives)
La répétition des « face off » donne à nouveau quelques possibilités aux Dijonnais, notamment en rotation par Mathias Arnaud imité par Andrej Mrena. Bien en place défensivement au niveau de la zone neutre, Dijon n’offre que peu de possibilité de développement offensif à leurs hôtes, les tentatives de relance ou de contre de Martin Tomasek pour un centre à destination de Luka Basic ou de Grégory Béron ne trouvant aucune conclusion sur la cage de Ramon Sopko.
Toujours maîtres de la zone neutre, les hommes de Jarmo Tolvanen s’offrent de nouvelles occasions sur des actions de récupération, entre autre par Kyle Hardy, Andrej Mrena et Aram Kevorkian, finalisées notamment par Thomas Decock, Martin Gascon et Robert Jarvis.
La mi-tiers passée, même si la configuration du jeu reste inchangée, Amiens s’offre quelques occasions par Grégory Béron, Marius Serer et Martin Tomasek, sans conséquence pour Ramon Sopko pendant que Billy Thompson reste à l’ouvrage face à Martin Gascon et d’être sauvé par sa latérale gauche, suivi de sa transversale sur un lancer de Yanick Riendeau en finition d’une transversale au cordeau.
L’étau se resserre encore sur la zone amiénoise et si Aram Kevorkian, Robert Jarvis et Andrej Mrena de la bleue ne parviennent pas à trouver l’ouverture, la volonté offensive dijonnaise trouve sa récompense trente secondes avant la fin de ce premier temps. De sa zone, Robert Jarvis trouve en relais Anthony Guttig qui sert sur sa gauche Mathias Arnaud qui repique au centre avant de trouver le petit filet opposé sur un tir du poignet à mi-hauteur. (1-0 à 19:31)
Dominateurs dans presque tous les compartiments du jeu, c’est, fort logiquement, que les Dijonnais virent en tête à l’issue de ce premier temps vierge de toute pénalité.
La première action de ce second tiers donne une indication sur les minutes à venir. En effet, sur une offensive dijonnaise d’Anthony Guttig et un arrêt hasardeux de Billy Thompson, une première friction entre Thomas Decok et Angel Nikolov conclut le mouvement.
Alors que les locaux gardent la main en ce début de période et s’offrent de nouvelles tentatives par Benoit Quessandier et Aram Kevorkian, les Gothiques, plus présents, parviennent à mieux construire et à porter quelques coups sur Ramon Sopko, notamment par Grégory Béron, Jaroslaw Rzeszutko pendant que Billy Thompson s’impose, quant à lui, face à Nicolas Ritz et Thomas Decock.
Photographe : Emily Simon (Archives)
Kevin Bergin
Si le jeu s’accélère, l’impact physique augmente également et la tension est de plus en plus palpable. Les accrochages et les fautes se succèdent sans aucune sanction ou avertissement de la part des maîtres du jeu.
Malgré de nouvelles actions locales, l’impact physique est gothique et force Ramon Sopko à se mettre à l’ouvrage face à Jaroslaw Rzeszutko, Grégory Béron ne cadrant pas sa tentative.
La première faute (28:47) à l’encontre des Dijonnais n’apporte rien, Amiens ne parvenant pas à déstabiliser la défensive locale.
De retour à égalité numérique, et après une nouvelle altercation devant le but visiteur, Dijon reprend quelque peu l’ascendant avec une nouvelle tentative de Mathias Arnaud, bien servi en retrait par Thomas Decock. L’action offensive à suivre qui se conclut par un lancer d’Aram Kevorkian finalise l’arbitrage troglodyte de cette période. En effet, alors que le jeu est arrêté et, bien loin de la zone du gardien, Kevin Bergin repousse Stephen Dugas avant de s’octroyer « sa plus belle action de jeu de la soirée » sur une droite qui envoie le Dijonnais au tapis…
Si la sanction infligée aux deux protagonistes trouve une certaine justification par rapport à une simple altercation, elle ne calme en rien les tensions… Pour preuve 24 secondes plus tard, suite à une nouvelle action dijonnaise, une nouvelle altercation émaille le cours de cette rencontre… et envoie Marius Serer visiter les geôles dijonnaises !
Dans une ambiance qui sent la poudre, Dijon profite de ce premier avantage pour doubler la mise… Si, sur la première occupation territoriale, Billy Thompson repousse un lancer de Yanick Riendeau, il cède sur la seconde tentative du Canadien qui, sur une relance, s’infiltre, mystifie les derniers défenseurs avant de trouver le filet sur un tir à mi-hauteur imparable. (2-0 à 35:28) [5-4]
Les locaux n’en ont pas fini. En effet, sur la première action à suivre, Mathias Arnaud lance l’offensive, trouve Anthony Guttig qui repique plein centre avant d’abandonner le palet à Thomas Decock qui finalise. (3-0 à 35 :43)
Le temps mort visiteur ne change rien et les Dijonnais finissent de régler leurs comptes à leur manière en inscrivant un troisième point dans les 50 secondes. Suite à un dégagement, Anthony Guttig initie la relance, trouve Yanick Riendeau qui s’infiltre avant d’adresser la rondelle sur une passe du revers à Nicolas Ritz qui ne laisse aucune chance à Billy Thompson. (4-0 à 36:31)
Les trois dernières minutes voient une réaction visiteuse mais rien ne passe, Ramon Sopko s’imposant sur les tentatives notamment de Martin Tomasek, Luka Basic et Romain Bault de la bleue.
Le défi physique imposé par Amiens n’a pas suffi et c’est avec quatre points d’avance pour Dijon que se termine cette seconde période.
Photographe : Emily Simon (Archives)
Dijon impose son jeu dès l’entame du dernier temps en exerçant une pression offensive sur la zone visiteuse sans cependant trouver l’ouverture, Billy Thompson s’imposant sur les tentatives de Kyle Hardy, Nicolas Ritz, Anthony Guttig et Thomas Decock, pendant que Marius Serer bute sur Ramon Sopko.
Si la supériorité concédée par les locaux à la 45ème minute n’apporte rien, Amiens ne s’offrant aucune réelle position de tir dangereuse, c’est à cinq contre cinq que les visiteurs finissent par trouver l’ouverture. De sa zone, Jaroslaw Rzeszutko lance Luka Basic le long de la bande pour un premier tir sur lequel Ramon Sopko concède un rebond qui profite à Martin Tomaseck. (4-1 à 48:14)
Dans un contexte toujours électrique ponctué par quelques sanctions, malgré un laxisme toujours aussi flagrant, plus rien ne vient modifier l’issue de cette rencontre. Plus préoccupé de conserver son intégrité physique que d’aggraver la marque, Dijon gère la fin de la rencontre et obtient dans une patinoire en folie sa qualification pour une troisième finale.
Je viens également féliciter Christian qui résume ce match impeccablement. Quand c'est bien il faut le dire.
Steph le Dijonnais a écrit
le 05/01/2012 à 13:49
Le rêve devient réalité, maintenant il n'y a plus qu'à ramener la coupe de... Bercy !!!! Encore un bon résumé Christian et pari gagné ! on est fier de toi ;)
Hockey Hebdo a écrit
le 05/01/2012 à 13:31
Oups... Merci je viens de modifier !
Antony a écrit
le 05/01/2012 à 13:10
Euh, "...face à Olivier Ritz" ? Plutôt son fils Nicolas, non ?
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