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Hockey sur glace - Coupe de France 16 ème : Strasbourg vs Epinal
2-1
(1-0 0-0 0-1 1-0)
Après prolongation
Après tirs aux buts
Le 26/10/2011
Iceberg
Strasbourg  ] Epinal  ]
Un seizième au parfum de demi
 
Une fois encore, les Dauphins d’Épinal viennent affronter l’Étoile Noire de Strasbourg. Les deux précédentes rencontres s’étaient soldées par deux victoires spinaliennes, dans le cadre de la coupe de la ligue. Cette fois-ci, l’enjeu est tout autre, car il s’agit de la coupe de France, très convoitée par les deux équipes. Le tirage au sort provoque la rencontre entre ces deux équipes dès le premier tour à élimination directe, alors qu’aucune d’elles ne souhaite s’arrêter aussi tôt.
 
Iceberg, Hockey Hebdo Joatham Charrue le 26/10/2011 à 23:55
FICHE TECHNIQUE

1325 spectateurs
Arbitres : Mr Bourreau assisté de Mrs Loos et Roueche
Buts :
Strasbourg : 14.30 Timo Kuuluvainen (ass David Brissette Cayer et Blake Gallagher) ; 70.00 Kevin Young
Epinal : ; 47.27 Jan Plch (ass Jan Simko)
Pénalités
14 minutes contre Strasbourg
8 minutes contre Epinal


Gardiens en jeu :

Strasbourg : Vladimir Hiadlovsky
Épinal : Loïc Lacasse


Photo hockey Ligue Magnus - Coupe de France 16 ème : Strasbourg  vs Epinal  - Un seizième au parfum de demi
Photographe : Christophe Moreau
Premier but, signé Timo Kuuluvainen
Dès le début et comme à leur habitude, les joueurs de l’Étoile Noire imposent un rythme rapide et une pression sur les filets spinaliens. Le jeu prend forme efficacement et les contacts sont physiques, preuve que le match du jour sera âprement disputé. De plus, les hommes de Daniel Bourdages sont aidés par une supériorité à la 3ème minute, ce qui leur permet de mitrailler le gardien des Dauphins.
L’équipe d’Épinal, en revanche, ne parvient pas, dans ce premier tiers, à sortir le palet de sa zone, et peine également à monter en attaque correctement. Les Dauphins sont sans cesse poussés dans leurs retranchements. La pression et les nombreux tirs strasbourgeois finissent par porter leurs fruits : Kuuluvainen ouvre la marque contre ses anciens coéquipiers, d’un tir qui se faufile dans un trou de souris. Il est assisté par toute la première ligne, Gallagher remportant la mise au jeu et Cayer décalant le palet en arrière, laissant le champ libre à l’attaquant finlandais (1-0, 14’30).
À la décharge des Spinaliens, il faut noter qu’ils ne gagnent pas beaucoup d’engagements, ce qui les pénalise assez régulièrement. Néanmoins, ils savent les gagner lors de leur supériorité, à la 16ème minute, ce qui les rend particulièrement dangereux. Lafrance, en forme olympique, signe d’ailleurs plusieurs gros tirs, mais il est souvent trop seul pour arriver à échafauder une attaque performante.
Rien n’est encore joué dans ce match. L’Étoile Noire domine la première période, à l’image du score, mais n’a pas eu la chance ou la finition pour inscrire un deuxième, voire un troisième but, en dépit de sa supériorité sur tous les aspects du jeu.

Face-offs : 18 - 7
Tirs : 13 - 6



Photo hockey Ligue Magnus - Coupe de France 16 ème : Strasbourg  vs Epinal  - Un seizième au parfum de demi
Photographe : Christophe Moreau
Strasbourg fait chuter Épinal
Le deuxième tiers démarre plus laborieusement. Les Dauphins n’ont pas dit leur dernier mot et s’emploient à contrer tous les stratagèmes strasbourgeois. Alors que les jaunes et noirs dominaient le premier “vingt” de la rencontre de la tête et des épaules, le jeu est bien plus égal en ce début de deuxième période, car les Dauphins font tout pour contrecarrer les plans des Strasbourgeois. Le palet est tellement disputé qu’il ne suit jamais les projets de l’une ou l’autre équipe. De fait, rien ne semble fonctionner, il est très difficile de décocher un tir, de compléter une passe, bref, la construction n’est pas aisée.
Le caractère éliminatoire de cette rencontre n’aide certainement pas le jeu à se décanter : aucune des deux équipes ne veut faire d’erreur fatale. Les formations sont par conséquent très compactes et personne ne veut se découvrir. Les Strasbourgeois mènent au score et ne prennent pas de risque démesuré. En face, les Spinaliens ne se découvrent guère plus, par crainte d’encaisser un deuxième but, qui compliquerait la tâche de remonter au score.
Néanmoins, le repli défensif de Strasbourg laisse entrevoir quelques failles, rapidement exploitées par les Dauphins, comme le tir bien senti de Boisclair, ou l’occasion franche de Simko. Les hommes de Pellegrino sont de plus en plus redoutables, tournant autour des filets strasbourgeois comme autant de rapaces autour de leur proie.
Les statistiques ne mentent pas : autant le premier tiers-temps était entièrement strasbourgeois, autant le second est équilibré, dans un jeu de défense. Aucune attaque ne parvient à se détacher et à prendre les devants. En dépit de la forte envie palpable des deux côtés, le jeu est décousu et peine à prendre forme.

Face-offs : 8 - 8
Tirs : 7 - 6



Dans les dernières vingt minutes, le spectre de l’élimination directe est encore plus présent. Aucune équipe ne veut concéder le prochain but, les joueurs semblent patiner sur des oeufs tant ils sont prudents. Malgré tout, les Spinaliens se dépensent sans compter pour revenir à la marque. La défense strasbourgeoise essuie de nombreux assauts et résiste bien, notamment lors du powerplay des Dauphins.
À la 47ème minute, ce qui devait arriver arriva : sur une relance interceptée par Plch, ce dernier passe à Simko, qui cogne deux fois à la porte de Hiadlovsky. Ne pouvant pas le contourner, il rend la rondelle à Plch qui trouve la cage grande ouverte devant son tir et arrache l’égalité (1-1, 47’27). L’égalisation, signée par les deux Jan slovaques, n’est certainement pas déméritée. Si les Strasbourgeois avaient le jeu en main au début, les Dauphins ont travaillé dur pour revenir dans la partie et trouver la brèche.
Le match est relancé par cette égalité et donne un élan offensif aux Strasbourgeois, qui retrouvent les chemins de l’attaque. La situation a un parfum de prolongation : avec un score si faible et à l’approche de la fin du match, le prochain but serait en or et assurerait très probablement la qualification à l’équipe qui l’inscrit. C’est aussi pour cette raison que les deux défenses montent encore un peu en puissance, si c’était toutefois possible, à l’image de Tarantino, s’improvisant gardien, qui se jette devant le tir de Plch.
La défense strasbourgeoise est mise à rude épreuve mais reste farouche, en particulier lors de la supériorité numérique des Dauphins, qui ne parviennent à inscrire aucun tir dans ces deux minutes. Le match est très tendu, les deux équipes échangent des tirs foudroyants, tout en jouant de manière très conservatrice.
Quoiqu’il en soit, 60 minutes ne suffisent pas à départager les deux équipes, bloquées sur l’égalité 1-1, qui prolongent donc le match.

Face-Offs : 9 - 7
Tirs : 5 - 7


Photo hockey Ligue Magnus - Coupe de France 16 ème : Strasbourg  vs Epinal  - Un seizième au parfum de demi
Photographe : Christophe Moreau
Young inscrit le tir de la victoire
Les dix minutes de prolongation promettent des étincelles entre ces deux formations. Le score est resté très bas, grâce aux défenses solides, qui devront l’être encore plus pour les 10 prochaines minutes. Le jeu se déroule à 4 contre 4 mais, même là, aucune ouverture n’est trouvée, ni d’un côté, ni de l’autre. L’Étoile Noire prend l’avantage, comme depuis l’égalisation, mais Lacasse n’est pas menacé car les tirs restent rares.
À une minute de la fin, une pénalité est appelée contre Strasbourg. À l’instar des Dauphins quelques minutes auparavant, l’Étoile tient la baraque et emmène le match jusqu’aux tirs au but.

Face-offs : 8 - 4
Tirs : 7 - 7

Le premier tireur est strasbourgeois : Correia s’approche, patiente avant de décocher son tir au moment opportun, contournant le gardien battu. Le frère du gardien spinalien, Chad Lacasse, s’élance pour le premier tir spinalien. Il fond sur la cage très rapidement et envoie un missile qui rate le cadre.
Vient ensuite Gallagher, qui slalome et parvient, d’un tir bluffant, à battre le gardien, mais trouve malencontreusement le poteau. Pour les Dauphins, Boisclair s’avance et envoie un tir puissant, droit dans le bouclier de Hiadlovsky, qui s’attendait visiblement à ce tir.
L’équipe alsacienne peut gagner le match sur le tir de Young : le Canadien s’approche tranquillement, fait une première feinte, puis trouve les chemins des filets, offrant par là la victoire et la qualification en 8ème à son équipe.


La victoire est presque logique, tant les Strasbourgeois ont dominé la rencontre, du moins au début, et il s’en faut de peu pour que le score soit bien plus lourd à l’issue du premier tiers. Les Spinaliens n’ont pourtant rien lâché et ont su revenir dans la partie, déjouant toutes les constructions strasbourgeoises.
Comme le souligne Daniel Bourdages, coach de l’Étoile Noire, “c’est presque comme un match de playoffs, c’est un match très important, donc les équipes se découvrent très peu”. C’est cette intensité et ce niveau de jeu qui donnent à ce seizième un parfum de match de demi-finale, de rencontre très disputée jusqu’au bout.
Le parcours de l’Étoile ne s’arrête pas là, et il est semé d’embûches, toutes issues de la ligue Magnus, puisque leurs prochains adversaires sont les Pingouins de Morzine. L'année dernière, les Strasbourgeois sont allés jusqu'en demi-finale. De dauphins en pingouins, ils devront vaincre toute la ménagerie de la ligue pour espérer faire mieux !


Statistiques :

Face-offs : 43 - 26
Tirs : 32 - 26
Arrêts des gardiens : Hiadlovsky 25/26 (96%) ; Lacasse 31/32(97%)


Résumé vidéo sur StrasTV : http://www.strastv.com/catalogue/Sport/etoile-noire-de-strasbourg-2-1-les-dauphins-d-epinal-hockey-coupe-de-france-2011-daniel-bourdages-david-cayer-championnat.html
 
 
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