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Hockey sur glace - Coupe de la Ligue : 1/8ème, 3ème journée : Strasbourg vs Dijon
3-1
(0-0 1-0 2-1)
Le 28/09/2010
Strasbourg
Strasbourg  ] Dijon  ]
Quinte flush pour l'Étoile Noire !
 
Après leurs victoires contre Amiens et Épinal, Strasbourg affrontait mardi soir Dijon dans la course du groupe B de la coupe de la ligue. Alors que l’Étoile Noire menait ce groupe, les Ducs pointaient bons derniers, et ce sont donc les locaux qui partaient favoris dans ce match. De plus, les Strasbourgeois, auteurs de 4 victoires en autant de matchs, ont un moral d’acier alors que les Dijonnais n’arrivaient à l’Iceberg qu’avec un match gagné au compteur. La logique a donc été respectée dans cette victoire de l’Étoile Noire (3-1) contre une équipe dijonnaise qui s’est pourtant battu avec acharnement. Strasbourg continue sur sa lancée, invaincue, et s’approche d’une place en quart. Le public est venu en masse à la patinoire un soir de semaine, montrant son engouement pour cette équipe victorieuse à chaque fois.
 
Strasbourg, Hockey Hebdo Joatham Charrue le 29/09/2010 à 21:57
FICHE TECHNIQUE

1055 spectateurs
Arbitres : Mr Durand assisté de Mr Courgeon et de Mr Moncozet
Buts :
Strasbourg : 39:21 Lionel Tarantino (ass Jan Cibula et Pasi Petriläinen) ; 43:39 Pierre-Antoine Devin (ass Edouard Dufournet et Pierre Bougé) ; 59:26 Jan Cibula
Dijon : ; 45:49 Michael Steiner (ass Anthony Guttig et Nicolas Ritz)
Pénalités
10 minutes contre Strasbourg
24 minutes dont 10 à Decock contre Dijon


Photo hockey Coupe de la Ligue ARCHIVES - Coupe de la Ligue : 1/8ème, 3ème journée : Strasbourg  vs Dijon  - Quinte flush pour l
Photographe : Christophe Moreau
David Cayer échoue sur Andy Foliot auteur d'un gros match
Il faut noter que l’équipe de Strasbourg arrive sur la patinoire moins nombreuse qu’à l’accoutumée : Lehtisalo, Bradley, Svete ainsi que Gersanois sont absents ce soir-là. Qu’à cela ne tienne, les joueurs présents se donneront encore plus ! La rencontre commence avec Foliot dans les cages dijonnaises et Beck pour Strasbourg, décidément fidèle au poste dans les matchs de la coupe. Il faut très peu de temps pour les premiers accrochages, puisqu’après moins d’une minute, l’arbitre envoie Arnaud en prison. En revanche, le jeu met du temps à se construire, et, ce qui va souvent de paire, le public met du temps à se réveiller. Le palet fait des allers-retours d’une zone à l’autre, les contre-attaques se multiplient, et de part et d’autre, on constate quelques maladresses dans les passes et un jeu un peu décousu. En début de rencontre, le niveau de construction de l’Étoile Noire ne vaut pas celui fourni face à Angers trois jours plus tôt. Preuve que les Dijonnais sont très présents et parviennent à déstabiliser les strasbourgeois, qui ne manquent pourtant pas d’occasions. Cesnek par trois fois, Marcos et Devin par deux fois, et d’autres encore tenteront, sans succès, de perforer la défense et surprendre la vigilance du portier Dijonnais. Les ducs répondent au coup pour coup en tentant à chaque fois des contre-attaques. Mais il s’agit souvent de l’oeuvre de joueurs isolés, ce qui ne suffit pas à tromper Beck. Le jeu monte en tension et en nervosité, quelques frictions éclatent et par conséquent, les pénalités tombent. C’est d’ailleurs en supériorité numérique que Strasbourg va réellement déployer son jeu, en accentuant sur les passes et la construction en profondeur : la défense dijonnaise se retrouve acculée dans sa zone. Mais malgré les tirs répétés, Foliot ne laissera rien passer. Les jaunes et noirs affirment leur supériorité, en dépit d’un score encore vierge, en particulier pendant les powerplay. Dans une bousculade à la 18ème minute, Dugas perd sa crosse et se voit contraint de défendre à mains nues, ce qu’il fait un peu trop bien, chargeant et bousculant les attaquants strasbourgeois, ce qui lui coûte 2 minutes sur le banc. Les équipes retournent au vestiaire sur leur faim, après tant d’occasions manquées. Sur le terrain, le premier tiers-temps était à l’avantage de Strasbourg, mais le compteur, bloqué à 0-0, indique que tout est encore à faire.

Engagements : 8 - 8
Tirs : 18 - 8 pour Strasbourg
Dont tirs en powerplay : 9 - 4 pour Strasbourg




Photo hockey Coupe de la Ligue ARCHIVES - Coupe de la Ligue : 1/8ème, 3ème journée : Strasbourg  vs Dijon  - Quinte flush pour l
Photographe : Christophe Moreau
Yanick Riendeau ne marquera pas soir
Le 2ème tiers-temps commence de la même façon que le 1er, légèrement dominé par Dijon, notamment grâce à un powerplay dès le début, suite à un cinglage de la part de Cayer. L’équipe strasbourgeoise montre un manque de cohésion face aux assauts de Dijon. À croire que le moteur de l’Étoile Noire est un diesel, ce soir : le démarrage de chaque tiers est un peu laborieux, mais il déploie toute leur puissance au bout de quelques minutes de jeu. C’est notamment Cayer qui monte au créneau, puis Tarantino. À la 27ème minute, Devin intercepte le palet dijonnais et monte en contre-attaque, très menaçant. Trop, d’après Sanchez, qui va lui asséner un coup de crosse pour l’arrêter dans sa course vers le but, ce qui lui coutera 2 minutes d’exclusion. Mais il en faut plus pour arrêter Devin. Il revient à la charge mais rencontre un défenseur obstiné qui le fait basculer les quatre fers en l’air. L’arbitre ne siffle pas, le jeu continue donc, mais Devin se relève avec une douleur au genou. Le public est rassuré de le voir se relever et acclame son pitch courageux. Les hommes de Daniel Bourdages produisent un jeu plus construit que dans le premier tiers-temps, mais ne parviennent tout de même pas à produire le tir décisif et le gardien dijonnais est relativement tranquille. C’est vers la 36ème minute que tout s’emballe. Chaque attaquant strasbourgeois y va de son tir, le portier de Dijon est mitraillé. À la 38ème minute, Martin se fait attraper par la patrouille pour trébucher, et procure à Strasbourg leur deuxième powerplay de cette période, beaucoup moins fournie en pénalité que la première. L’Étoile Noire ne perd pas une seconde de cette supériorité numérique. Un premier tir va rebondir sur le gardien, puis un deuxième va mourir dans ses gants. Strasbourg reprend le palet à l’engagement et relance un tir. Décidément, le palet refuse d’entrer dans la cage dijonnaise, mais le public est tenu en haleine par ces occasions. Et c’est à 39’21, moins d’une minute avant la fin de la période, qu’un jeu de passe habile entre Petrilainen, Cibula et Tarantino offre à ce dernier l’opportunité de déjouer l’attention du gardien. Les strasbourgeois ouvrent enfin le score, grâce à un but amplement mérité et qui s’est fait attendre, confirmant ce qu’ils montrent depuis le début de la saison : ils savent conclure en supériorité numérique (1-0). Juste après l’engagement, le capitaine de l’Étoile Noire est envoyé sur le banc de pénalité pour accrocher. C’est ainsi que se conclura la deuxième période, dont le score ne reflète pas les occasions répétées.

Engagements : 11 - 4 pour Strasbourg
Tirs : 14 - 9 pour Strasbourg
Dont tirs en powerplay : 6 - 4 Pour Strasbourg



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Photographe : Christophe Moreau
P.A Devin a tout le temps d'ajuster sur le second but
Ce sont des dijonnais remontés et bien décidés à ne pas se laisser faire qui entrent sur la patinoire à 5 contre 4 en ce début de dernière période. Ils sont rapides et précis dans leurs passes, et ouvrent les hostilités contre Beck, lui donnant quelques frayeurs. Mais ils ne profiteront pas pleinement de leur avantage numérique, et ne se procureront que deux occasions pendant ce powerplay. Il faut attendre que Strasbourg rejoue à nouveau au complet pour assister à leurs premières occasions du troisième tiers-temps, suscitées notamment par Cayer puis Marcos. À la 43ème minute, c’est toute la ligne attaquante qui s’y met. Servi par le jeune défenseur Bougé, Dufournet lance un centre puissant depuis la bleue, que Devin dévie légèrement pour plonger la rondelle dans les filet des Ducs. Un placement et une exécution nets et sans bavure, naturellement récompensés par un but splendide. Les multiples tirs et occasions paient enfin pour Strasbourg, qui augmente son avance (2-0). Le jeu gagne en intensité, mais aussi en rudesse. Les deux camps, relativement sages jusqu’ici, commencent à s’échauffer. Ainsi, à la 44eme minute, Cayer tente une action, mais Decock ne l’entend pas de cette oreille et va le bousculer sévèrement à hauteur du but Dijonnais. L’arbitre ne siffle pas et c’est inacceptable aux yeux de Cayer qui retourne bousculer Decock. Le défenseur, enragé, retire alors ses gants pour rouer de coups le strasbourgeois. Les arbitres se précipitent aussitôt pour interrompre l'échauffourée. Decock, nettement plus violent, reçoit 10+2 minutes de pénalité alors que Cayer se contentera de 2 minutes. Le jeu reprend, toujours très tonique, à 4 contre 4. Les Ducs continuent de déstabiliser l’équipe de Strasbourg et arrivent à monter par à-coups vers les cages des locaux. Les attaquants sont sans relâche et Beck est mis à forte contribution. À la 45eme minute enfin, Steiner, assisté de Guttig et de Ritz, parvient à débloquer le compteur Dijonnais, en appuyant près des cages à plusieurs reprises, dans un jeu un peu chaotique, mais qui paie (2-1). Quelques instants plus tard, Cayer, en remontant vers les buts adverses, reçoit une crosse adverse en pleine figure, ce qui le contraint à sortir s’appliquer une poche de glace sur son visage visiblement meurtri. Après un moment plus calme, les strasbourgeois appliquent à nouveau une pression notable en attaque, multipliant les belles actions et les tirs. Petrilainen vient servir Marcos bien placé, qui fait ricocher le palet en direction des buts, mais Foliot parvient à l’arrêter. N’étant mené que d’un but, les Dijonnais tentent le tout pour le tout à la dernière minute, et font sortir le gardien au profit d’un attaquant de plus. Décision risquée, car les Ducs contrôlent peu le palet. La défense strasbourgeoise les pousse même en zone neutre, et conteste la possession du palet à chaque passe entre les dijonnais, contraints de reculer petit à petit. C’est finalement Cibula qui intercepte une passe, contrôle la rondelle et l’envoie de très loin en lobe en direction des cages vides pour alourdir la note (3-1). Les six hommes de Dijon n’auront pas eu une seule occasion à se mettre sous la dent pendant leur supériorité. À trente secondes de la fin du match, le public décompte les secondes alors que les Dijonnais tentent une ultime action, en vain.

Engagements : 9 - 10 pour Dijon
Tirs : 17 - 11 pour Strasbourg
Dont tirs en powerplay : 4 - 2 pour Strasbourg




Le match s’achève donc sur le score de 3-1, la logique est respectée dans un match contrôlé de bout en bout par l’équipe locale. Au vu du grand nombre d’occasions manquées d’un cheveu pour Strasbourg, le score aurait pu être beaucoup plus large, mais les Ducs se sont battus comme des beaux diables. En particulier, la défense n’a pas démérité : elle a plus désorganisé et déstabilisé l’offensive strasbourgeoise qu’Amiens ou Angers n’étaient parvenu à le faire. Strasbourg prend donc confortablement la tête du groupe B, et continue son parcours sans défaite. Aujourd’hui, seuls Rouen et Strasbourg ne comptent que des victoires depuis le début de la saison, et c’est un signe très encourageant pour l’Étoile Noire, qui confirme ce qui a été dit au cours des précédents matchs : ils sont présents, construits en profondeur et capables de beaux enchaînements.
Comme la moutarde de Dijon apporte du piquant à la saucisse de Strasbourg, les Dijonnais ont relevé la saveur de ce match face aux Strasbourgeois. Et le public s’est régalé !

Total
Engagements : 28 - 22
Tirs : 49 - 28
Dont tirs en powerplay : 19 - 10
Arrêts des gardiens : Beck 96% (27/28), Foliot 96% (46/48)


 
 
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