Hockey Hebdo : Comment avez-vous construit votre équipe pour cette nouvelle saison ?
Rishi Ovide-Etienne : Le premier objectif a été de chercher un co-entraîneur pour travailler avec moi. On l’a trouvé en la personne de Benoît Guillemot. Benoît a une belle expérience, il devait reprendre le club de Reims suite au départ de Miika Rousu et avant que le club ne connaisse les problèmes qui l’ont conduit à renoncer à la D1. Il a décliné pour accepter notre proposition.
Quel est le constat qui vous a amené à vouloir quelqu’un à vos côtés ?
Aujourd’hui, en hockey, tous les staffs sont en train de s’étoffer. Sans parler de NHL où il y a plus de 10 personnes, à notre niveau c’est important aussi. J’avais Pierre-Mathieu Maillot qui m’aidait un peu mais aujourd’hui il doit se concentrer à plein temps sur le mineur qui est un secteur qui marche bien chez nous avec, notamment, nos minimes qui montent en Elite. On avait donc besoin de quelqu’un à mes côtés. Je voulais quelqu’un qui avait de la poigne et je l’ai trouvé en Benoît que je connaissais bien puisqu’on a joué ensemble. On est complémentaire et je ne regrette absolument pas ce choix.
Vous avez donc mené le recrutement à deux ?
Tout à fait. Grace aux réseaux de Benoît, on s’est appuyé sur des joueurs qui ont évolué à Reims et sortent d’une bonne saison. Notamment des Finlandais avec Atte Susi et Jussi Laine mais aussi Valère Vrielynck. Laine va apporter son expérience et de sérénité en défense, Susi va apporter son énergie en attaque.
On a également pris Downey et Draper qui sont de gros travailleurs et Draper est un pointeur. J’ai eu l’occasion de les voir jouer la saison dernière contre nous et je voulais les avoir.
Votre équipe est complète aujourd’hui ?
Oui, on est au complet aujourd’hui.
Avec cet effectif, quels sont vos objectifs cette saison ?
Comme beaucoup, on vise la qualification en play-offs, mais on sait que les places seront chères. Ensuite, si on se qualifie, on ne s’interdit pas de viser plus haut. On a une belle équipe et on a bien travaillé, on est mieux armés que les saisons précédentes.
Que pensez-vous des nouvelles règles qui vont s’appliquer cette saison ?
Il y a des choses importantes. Les lignes bleues reculées sont un gros changement pour tout le monde, surtout sans temps d’adaptation. Ça change énormément le jeu et chez nous les modifications n’ont pas encore été faites donc on ne s’est pas entrainé dans cette nouvelle configuration. On a vu en match amical à Neuilly qu’il fallait trouver de nouveaux repères, les hors-jeux arrivent beaucoup plus vite et le jeu en zone neutre est quasi inexistant. Mais c’est sur les power-plays que cette règle va avoir le plus d’impact. Pour les défenseurs, ça devient très compliqué et, cette saison, l’indiscipline se paiera encore plus cher que les saisons précédentes.
Quels sont pour vous les favoris du championnat cette saison ?
Je pense que le championnat sera plus homogène. Il n’y a plus de Lyon ou de Bordeaux, comme lors des saisons précédentes. Beaucoup d’équipes visent le haut de tableau et ça va se jouer sur l’intensité que chacun y mettra, la discipline et, bien sûr, les gardiens.
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