Avant de présenter les tendances pour cette première, il est bon de présenter un peu ce championnat et surtout les 2 groupes qui dans un 1^er temps ne s’affronteront qu’à distance (si on excepte les éventuelles rencontres de coupe de France).
 
Comme chaque saison, la 2^ème division est découpée en 2 poules géographiques, en principe nord et sud. Mais, comme déjà il y a quelques années, l’Alsace vient un peu perturber le principe et on aura donc une zone plutôt nord ouest et une plutôt sud-est, départageant la France dans sa diagonale sur une ligne allant en gros du sud-ouest au nord-est. Certes l’arrivée de Brest et de Mulhouse, franchement moitié nord, pour un seul départ d’une équipe de la poule A de la saison dernière (en l’occurrence Wasquehal) pouvait poser problème. Pour autant on aurait pu penser qu’il aurait été plus logique de laisser La Roche/Yon en poule sud et y rajouter Dijon. Or si effectivement nos Bourguignons sont bien reversés en zone B ; par contre et curieusement on a préféré y placer également l’Alsace au détriment de la Vendée. Dommage peut-être pour les Mulhousiens pour qui la rencontre avec Luxembourg aurait presque été un derby. Certes les 2 villes ne sont pas si près (300 km), mais cela fait toujours moins loin qu’Anglet à plus de 1000 km. La réserve de l’Hormadi, déjà peu avantagée par sa position géographique, est à majorité composé de juniors participant aussi au championnat U20, souvent le même week-end. Elle aurait sans nul doute préféré aller du côté de la Vendée plutôt qu’un long voyage dans le Haut Rhin.  Il faudra pourtant que les clubs fassent avec et pour Brest, ville la plus extrême, les déplacements seront finalement guère moins loin qu’en D1. Maigre consolation pour eux: il y en aura moins.                                                                                           
 
 
L’écart de niveau n’avait peut-être jamais aussi flagrant que l’an dernier. Ce nouveau découpage va-t-il rééquilibrer les choses? On peut penser que oui pour plusieurs raisons, pas forcément liées qu’au redécoupage des zones. La toute 1^ère et principale est liée à une année 2024/25 de chamboulement. Avec l’élargissement de la D1, non seulement 2 formations de D2 ont été promus mais aucun club de D1 n’est descendu. A l’inverse, suite à des circonstances exceptionnelles, pas moins de 6 clubs de D3 ont intégré la D2 dont 5 en poule nord. Cette fois seul Lyon est passé en D1 et il est remplacé par une formation descendant de D1, en l’occurrence Brest. Ce dernier, reversé logiquement en zone nord, devrait, de par sa longue expérience du haut niveau, contribuer à rehausser la compétitivité de cette poule. Encore en ligue Magnus il y a peu, Mulhouse semble s’être remis de son dépôt de bilan et n’a donc guère tardé à quitter la D3. Si les Scorpions devraient vite être dans le bain de la D2, pour autant, comme vu plus haut, ils ne remplaceront pas le relégué Wasquehal. C’est à La Roche/Yon que revient la tache de compenser le départ des nordistes. Quart de finaliste la saison dernière les Aigles devraient ainsi contribuer à ce rééquilibrage des 2 groupes. Au final on peut donc espérer à un peu plus d’homogénéité entre les 2 poules mais, comme à chaque fois, il faudra attendre les play-offs pour en juger.

 
Premier derby d’Ile-de-France de la saison et il est bien difficile de départager les 2 formations. Si les Coqs avaient su s’imposer chez leurs voisins la saison dernière, ces derniers leur avaient rendu la politesse au match retour et à chaque fois sur le plus petit des écarts. Ce qui peut faire la différence sera peut être la qualité du recrutement d’intersaison. Sur ce plan là on notera que les Jets comptent un joueur non JFL de plus que leur adversaire. Cela suffira-t-il ? Nous mettrons pour autant ces derniers légèrement favoris.
 

Si les Normands auront contre eux leur jeunesse et l’inexpérience qui peut s’y rattacher, ils auront quand même 4 matchs de préparation, plus pour beaucoup d’entre eux un match de championnat U20. Les Yonnais compteront également à priori le même nombre de rencontres de préparation, plus le match du 1^er tour de coupe de France. Mais parce que les Aigles auront eu des résultats plutôt forts honorables face à des clubs de D1, notamment en Coupe de France, nous mettrons assez largement nos cotes en faveur de ces derniers au détriment des jeunes Dragons.

 

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C’est une rencontre mettant aux prises 2 clubs qui non seulement ont connu le plus haut niveau mais ont même remporté par 2 fois le titre de ce qui n’était pas encore la ligue Magnus. Ont-ils dès cette saison l’ambition de remonter rapidement dans la hiérarchie? Difficile encore de le dire mais surement se positionner assez haut dans celle de la D2. Les Bretons espèrent capitaliser sur leur expérience récente de la division supérieure et les Champenois, revenu en D2 que depuis 4 saisons, semblent maintenant à l’aise dans ce championnat, étant même un des rares clubs de la poule nord à avoir franchi 2 tours lors des derniers play-offs. Les 2 équipes ont essentiellement basé leur recrutement des non JFL sur les nord-américains, particulièrement les Rémois, pour un jeu peut être plus direct et agressif. Si, comme tout club rétrogradé, les Albatros ont connu beaucoup de départs, les arrivées ont finalement été tout aussi nombreuses mais par contre l’effectif s’en trouve fort rajeuni avec une moyenne d’âge rabaissée de 2 ans. Pour autant et parce que les Phénix auront à gérer un long déplacement, nous accorderons un léger crédit à l’équipe recevant.
 

Le match Luxembourg – Châlons-en-Champagne est remis au 14 février 2026 du fait du déplacement ce même week-end de Luxembourg à Saint Pierre-et-Miquelon dans le cadre du 1^er tour de la coupe de France.
 

Dès son 1^er match Mulhouse va donc se confronter à un des piliers de la division. Souvent cité parmi les favoris à la montée, les Roannais pèsent certes sur le championnat mais ne semblent plus parvenir depuis quelques saisons à aller au-delà du 2^ème tour des play-offs. Ils auront un déplacement fort délicat chez un promu qui, déclassé de la Magnus il y a 2 saisons, n’aura guère tardé pour s’extirper de la D3. Il ne reste quasi rien des joueurs ayant connu l’élite et avec un effectif très rajeuni, y compris au niveau des renforts étrangers, le maintien sera certainement d’abord l’objectif premier. Les Ligériens ont pour nous une chance de glaner ce week-end leur 1^er succès mais il ne leur sera pas donné et nos cotes seront donc très équilibrées.
 

Depuis son retour en D2, les Clermontois tardent à reprendre leur marque dans cette division et le temps de leurs 2 titres de D2 semble loin. Or justement pour renouer avec ce passé plus glorieux, les dirigeants arvernes ont fait revenir comme entraîneur Dusan Brincko, celui qui leur avait fait gagné en 2016 le championnat. Cela suffira-t-il pour au moins obtenir une place en play-offs ? On peut l’espérer mais le coach sera loin de retrouver l’effectif qu’il a connu. Ce déplacement à Vaujany sera un test important face à des jeunes espoirs issus du centre de formation grenoblois et dont on connait l’excellence même si on ne connait pas encore l’effectif exacte. Comme toute réserve basée sur des juniors, chaque saison apporte son lot de nouvelles têtes tandis que d’autres doivent partir s’émanciper sous d’autres cieux (et parfois pas si loin pour certains en Magnus avec Grenoble). Les Sangliers peuvent espérer profiter d’un adversaire qui doit encore trouver ses marques mais il n’est pas sûr que cela suffise et nous donnons un léger à priori favorable aux Grizzlys.
 

Ces 2 clubs sont situés dans la région Occitanie et dans les 2 plus grandes métropoles de la division après Paris. Ce sera donc le grand derby du sud-ouest ainsi que la confrontation de 2 clubs prétendants probable à la montée.  Nous en faisons l’affiche de ce week-end. De part le parcours des Vipers la saison dernière (finalistes malheureux face à Lyon), et le fait aussi non négligeable de recevoir, nous les mettrons légèrement favoris devant les Bélougas. Méfiance néanmoins car si les Toulousains n’ont pas dépassé le stade des quarts de final, ils avaient su remporter leurs 2 duels face aux Montpelliérains  lors de la saison régulière.
 

Tendances bien difficiles à cerner ici. La réserve d’Anglet a dû être certainement pas mal chamboulée et il n’est pas sûr que cette fois elle pourra compter sur quelques vétérans de la Magnus pour apporter leur expérience, surtout en déplacement. De leur côté, les Bourguignons ne doivent leur place dans ce championnat qu’à la non validation du finaliste du championnat de D3, Dammarie-lès-Lys. La confirmation leur en a été donnée qu’en aout. Malgré cette courte intersaison pour adapter l’effectif, celui-ci est resté assez stable avec, si ce n’est les mêmes, en tout cas le même nombre de renforts étrangers. Pour ce début de saison on aura un petit à priori favorable pour les Dijonnais qui doivent pouvoir tirer profit de l’expérience acquise lors de leur 1^ère année en D2.

Plutôt à la limite pour se qualifier en play-offs la saison dernière, ces 2 clubs avaient eu des fortunes diverses mais fort honorables lors des phases finales puisqu’ Annecy réussit à passer 1 tour alors que Valence su parvenir jusqu’en demi-finale. Auront-ils su faire évoluer leur effectif pour mieux performer en saison régulière ? Il ne nous semble pas qu’il y ait eu de forts bouleversements de ce côté là. Lors de la 1^ère phase chacun des 2 clubs l’avait emporté à domicile et nous serions tenter de faire le même diagnostic pour cette rencontre. Avantage donc en cette 1^ère journée pour les Drômois.