Rouen très présent

En ce début de rencontre, les rouennais mordent de façon incessante dans le palet et gène considérablement l’armada Brestoise. Bien que les Bretons soient maître du palet, les offensives normandes n’en restent pas moins dangereuses.

Timkin inquiète Goechon

La première très grosse occasion est d’ailleurs l’œuvre des locaux, suite à un bon décalage, Marias-Magill se retrouve en tête a tête avec le portier visiteur qui anéanti les espoirs d’ouverture du score de la botte (04’14). Une supériorité Bretonne permet aux artificiers de la rade d’en faire voir de toutes les couleurs à la défense rouennaise et surtout au portier Goechon qui se montre intraitable.
Brest est gêné par la vivacité des dragons et se met à leur tour à la faute et plutôt deux fois qu’une. C’est cette fois au gardien Bozik de montrer l’étendue de ses qualités en repoussant tout. Brest en cette deuxième partie de tiers prend légèrement l’ascendant mais la hargne Normande est admirable.
Si bien que ce premier tiers se termine sur le score nul et vierge, pas par le manque d’actions mais bien par l’omniprésence des deux cerbères.

Le premier but des Dragons

Les dragons commencent ce deuxième tiers avec la même volonté et prenne à la gorge des Brestois par encore rentrée dans ce tiers. La pendule n’a pas encore fait un demi tour d’horloge que le duo Doufournet – Dubillot sur une course croisée, profite à ce dernier pour loger enfin la rondelle derrière la ligne (1-0 / 20’29). Cueillis a froid Brest ne comprend pas trop ce qu’il se passe et les dragons vont en profiter moins de deux minutes plus tard.
Brachet travaille fort dans le fond arrive a sortir le puck pour Marias-Magill au premier poteau et intelligemment du revers glisse à Dumélie étrangement seul à l’autre poteau pour marquer dans une cage bien désertée (2-0 / 22’15). S’en est trop pour les leaders de la division qui hausse le rythme. Plus rapide, plus technique mais aussi plus physique Brest accentue sa pression sur la rencontre mais fait encore de nombreuses fautes.
Sur une double supériorité Rouen va leur payer leur indiscipline. Le palet circule de crosses en crosses arrive à Croguennec qui à la bleue envoie une banderille qui fait mouche (3-0 / 35’51). La grogne est palpable sur le banc Brestois. Mais on sent bien que de plus en plus Brest à la main mise sur la rencontre malgré un score défavorable.
On s’approche vers la fin du tiers avec un avantage conséquent pour Rouen quand dans le dernier tour de pendule Prunet trouve le poteau de le palet est mal dégagé Fournier le récupère et tir a son tour, Goechon fait l’arrêt en laissant un rebond qui est profitable à Brunelle qui fait trembler les filets (3-1 / 39’23) pour une réduction des plus logiques.
Un bon tiers des dragons qui avec beaucoup de mouvement et de vivacité ont réussit a faire vaciller le bateau Brestois

Dès l’entame de ce dernier acte Rouen met la pression ayant quelque peu rechargé ses batteries pendant la pose. Les premières occasions sont donc Rouennaises et la formation normande dans le premier tour de pendule à trois belles possibilités de faire gonfler le score. Mais Brest est une redoutable machine et inverse petit à petit la tendance.

La petite colonie Brestoise

Maynard, une première fois, bien placé à la bleue touche encore du fer (42’03). Les jeunes dragons sont dépassés en vitesse et sont mis à la faute. Petite cause, grand effet, le palet est monopolisé dans les crosses de Brunelle et Volkov qui attendent le démarquage de Maynard à la bleue qui une fois servit décoche un slap dévastateur (3-2 / 44’24).
Les minutes passent et Rouen a de plus en plus de mal à contenir le rouleau compresseur Brestois et c’est tout logiquement que les hommes du Père Dodu égalisent. Ocelka toute voile dehors déborde sur le coté gauche sert plein axe Timkin qui reprend de voler et glisse le palet entre les bottes de Goechon impuissant sur ce coup là (3-3 / 51’13).
La fin de match est très dure pour Rouen mais les dragons ne veulent pas mourir et retrouvent un semblant de force pour garder ce score. Goechon les aide en sortant vainqueur d’un face à face avec Ocelka (55’00).