Châlons 4 - 3 Brest (48-52)
La réplique que nous craignons des Châlonnais fut effectivement fort belle et mieux encore, efficace, contredisant par la même notre pronostic. Ils ouvriront le score autour de la 6ème minute et récidiveront dans ce 1er tiers émaillé de pénalités. Mais si les locaux rajouteront rapidement un 3ème but dans la période suivante, cette fois, tonnerre de Brest, les Bretons ripostent par 2 salves. Le navire champenois réplique alors par un 4ème but maintenant le break au terme de ce tiers. Le suspense va d’autant plus devenir insoutenable pour les partisans des Gaulois que rapidement les Albatros réduisent la marque. Mais malgré tous leurs efforts ce sera là le dernier but de la partie. En baissant pavillon en Champagne, les Brestois perdent de leur superbe et surtout 1 place au classement et sont désormais talonnés par leurs vainqueurs du jour. Avec cette 3ème victoire de rang, Châlons-en-Champagne confirme ainsi son retour dans la bataille pour le top 4
La Roche/Yon 5 - 3 Orléans (53-47)
Notre pronostic n’a donc pas été démenti mais ce ne fut pas si simple. Ainsi les Orléanais furent dangereux et pressants jusqu’à 2 secondes de la fin où, évoluant à 4 contre 6 joueurs de champ, les Yonnais vont réussir à inscrire de loin un dernier but en cage vide. Auparavant le Hogly avait plutôt bien entamé son match en dominant le 1er tiers 2 à 0. Cela se passa moins bien au 2ème que les Renards remportent 1à 0. Nantis de leur seul but d’avance, les Aigles se feront contrer lors d’une supériorité numérique en début de 3ème période pour concéder un retour à égalité. Ils réagiront vite pour reprendre les devants et même refaire le break. Mais, à moins de 2 minutes de la fin, les hommes du Loiret reviennent à un but. On connait la suite haletante du match et donc cette victoire attendue des Vendéens mais non sans mal. Elle permet à La Roche de prendre possession de la 2ème place. Bien sûr plus dommageable pour Orléans qui rétrograde de 2 places ; pour autant leur combativité prouve que ces Renards n’ont pas dit leur dernier mot.
Luxembourg 2 - 7 Evry/Viry (46-54)
Si le pronostic s’avéra juste, nous nous demandions si nous n’avions pas été trop généreux sur nos cotes. Or visiblement l’entente essonnienne confirme semaine après semaine qu’elle est bien l’équipe dominante de cette poule. Les Luxembourgeois résistèrent surtout au 1er et 3ème tiers mais néanmoins concédant toujours un but de plus à leurs adversaires (1-2 et 0-1). C’est la 2ème période qui trahira la baisse de performance que l’on constate actuellement chez les Tornados. Ils ne concèderont pas moins de 4 buts d’affilé avant de pouvoir en marquer un juste avant la pause. Ce sera leur dernier alors que leur changement de gardien dans l’ultime période n’empêchera pas un dernier but des Jets. La sentence impitoyable pour le Grand Duché l’envoie un peu plus dans les profondeurs du classement, plus exactement à la 8ème et dernière place permettant d’éviter la poule de maintien. Pour l’entente Evry-Viry cette victoire est d’autant plus réjouissante que dans le même temps son rival le plus proche s’est incliné. Son dauphin désormais, La Roche/Yon, se trouve à 3 points. Il ne reste plus qu’aux Jets à se trouver un vrai public venant plus nombreux les encourager.
Reims 6 - 3 Paris (52-48)
A Paris, comme pour les 3 mousquetaires, en fait ils sont 4. Samedi lors de notre chronique, au trio infernal des Volants nous avions oublié Arthur Nadaux. Nous avions écrit alors que la clé du succès pour Reims viendrait de la maitrise de ces joueurs (Cuzin, Papaux, Kuzmin et donc Nadaux oublié de cité). A priori, et peut-être à l’exception de Nadaux auteur de 2 des 3 buts parisien, les Phénix y sont bien parvenus et au total ont su justifier notre pronostic. Ils ont pu compter sur 4 buteurs différents avec néanmoins un doublet au bon moment de Timothy Saint-Pierre qui permit à son équipe de revenir à chaque fois sur des Franciliens qui su ouvrirent la marque et repasser encore devant en début de 2ème période. Mais, trop indisciplinés, les Volants vont perdre le bénéfice de leur bon début de match. Ainsi les 3 premiers buts champenois le furent lors de supériorité numérique, et même double pour le 2ème de Saint-Pierre. Nadaux ramènera une dernière fois les équipes à parité en début du dernier tiers. Mais dans les 6 minutes suivantes, l’attaque locale transpercera par 2 fois les filets des visiteurs, créant le break qui ne sera plus comblé. Au contraire, la tactique de la cage vide se retournera contre les parisiens qui encaisseront un 6ème but à 1mn30 de la fin. Reims enchaîne sur une 2ème victoire de suite. Et si celle de la semaine dernière ne l’avait pas fait bouger au classement, cette 2ème l’a fait monter de 3 rangs, passant ainsi à la 5ème place. Puis surtout le club peut prétendre à viser le top 4. Pour Paris, 7ème désormais, visiblement il ne semble pas que l’on soit parti sur une saison dominatrice comme l’ont été les précédentes.
Rouen II 3 - 4 Courbevoie (50.50-49.50)
Comme nous écrivions lors de la chronique de samedi « Et s’il y en a plus qu’un ce sera . . . ». Et bien ce sera la réserve de Rouen. Si notre pronostic a été pris en défaut, les jeunes Dragons ont justifié nos cotes serrées en poussant Courbevoie à la prolongation. Après un 1er tiers où les 2 équipes se sont neutralisées, les Franciliens vont sembler prendre la mesure des Normands en marquant par 2 fois dans la période médiane. Mais, malgré un 3ème but courbevoisin, le dernier tiers sera local avec 3 buts des Rouennais. Cette égalité contraint à une prolongation qui ne durera que 2mn20, le temps pour le francilien Hamdan de libérer les siens d’une longue attente. Bien sûr la victoire est toujours bonne à prendre et c’est peut-être là les premiers effets du changement de coach*. Pour autant les Coqs, certes désormais devant les jeunes Dragons, n’en restent pas moins collés à leurs adversaires qu’ils ne devancent qu’au goal-average. Avec cette 2ème défaite en prolongation, les espoirs normands peuvent se sentir frustrés. Cependant le fossé avec la 8ème place (synonyme de play-offs et surtout d’échapper à la poule de maintien) n’a pas augmenté et s’est même réduit d’un point.
*On a appris la semaine dernière la venue de Jérôme Pourtanel, ancien entraîneur de Tours et des Français Volants, au chevet du club altoséquanais. De l’école de Viry-Chatillon, il a permis ces dernières saisons à Paris de jouer les 1ers rôles en poule nord.
Mulhouse 7 - 5 Dijon (49-51)
Ce n’était pas ici le duel des derniers mais assurément des mal classés. Nous avions misé prudemment sur l’équipe la mieux placée bien que conscient d’un réveil des Alsaciens possible. Faisant fi de notre pronostic, effectivement ces derniers ont pu enfin gouter aux joies d’une victoire. Cela ne commença d’ailleurs pas mal pour les Scorpions qui ouvrirent le score. Bien que se faisant rattraper puis dépasser, cela ne dura guère plus d’une minute. En effet ils revinrent vite à hauteur pour enfin prendre les devants avant la 1ère pose. La 2ème période fut en fait une course poursuite des Dijonnais qui revinrent par 3 fois à la parité mais sans jamais réussir à passer devant. A 5 partout, tout restait à faire dans l’ultime période. C’est finalement dans les 10 dernières minutes que les Mulhousiens prendront leur destin en main en trompant par 2 fois le gardien des Ducs. Ces derniers ne reviendront plus malgré une ultime supériorité en leur faveur. La conséquence est que cela densifie la situation en bas de classement. Cette victoire à 3 points conjuguée au goal-average particulier permet aux Alsaciens de devancer les Bourguignons et annonce une lutte serrée pour cette 8ème place dont ces 2 équipes ne peuvent écarter encore la réserve d’Anglet à 3 points derrière, soit une victoire. Eux même se trouvent également à une victoire du 7ème actuel ; ce qui n’est pas si loin mais encore faudra-t-il confirmer rapidement un retour en grâce.
Montpellier 5 - 3 Valence (51-49)
Cette affiche était le combat des chefs tant attendu. Si finalement le vainqueur fut bien celui attendu, le duel était bien là et particulièrement dans les 2 premières périodes ou chaque équipe remporta son tiers temps. Ainsi le 1er fut pour les visiteurs avec 2 réalisations. Restés néanmoins au contact, les Montpelliérains entament le 2ème tiers avec un seul but de retard. Ils le combleront en moins de 3 minutes pour ensuite prendre les devants moins de 9 minutes plus tard. Mais peu avant la pause, les Lynx parviendront à recoller et tout reste à faire dans le dernier tiers. C’est ce que ne manqueront pas de réaliser assez rapidement les Vipers en marquant par 2 fois dans les 7 premières minutes avant de mettre les barbelés défensifs que ne pourront franchir les Drômois avant le coup de sirène final. Ce n’est que le 1er round et on attend avec impatience le match retour ; néanmoins il a déjà des conséquences. D’abord il fait abandonner aux Valentinois leur fauteuil de dauphin et il renforce par la même la place de leader de poule des Montpelliérains. Signalons quand même le 1er match très satisfaisant de la nouvelle recrue canadienne Charles-Olivier Ouimet*, non buteur mais assistant sur tous les buts de son équipe. Les Lynx comptent bien sur lui pour continuer à jouer les tous premiers rôles dans cette D2.
*Ouimet n’est pas un inconnu en D2 puisqu’il renforça avec brio l’équipe de Roanne durant 6 saisons.
Toulouse-Blagnac 7 - 5 Vaujany-Grenoble (51-49)
Nos cotes laissaient une chance raisonnable aux Vaujaniats de surprendre les Toulousains. Mais finalement ces derniers ont donné raison à notre pronostic pour autant non sans frayeur. Ne remportant le 1er tiers qu’avec un but d’avance (2-1), les Bélougas se feront déborder dans le suivant par ces jeunes Grizzlys qui frapperont par 3 fois sans rien concéder. Pour leurs supporters venus nombreux (plus de 1400 spectateurs) cette dernière période sera complètement folle puisqu’ils verront leurs favoris embraser la patinoire en marquant rapidement par 2 fois, remettant ainsi les équipes à égalité. Il faudra ensuite attendre les 10 dernières minutes et une supériorité numérique pour que les Haut-garonnais repassent devant durant 5 minutes, le temps pour les Isérois d’égaliser à nouveau. Mais 2 minutes plus tard les Bélougas frappent à nouveau. Le temps défilant, les visiteurs profitent alors d’une pénalité à l’encontre de leurs adversaires à 1mn52 de la fin pour sortir leur gardien et jouer avec 2 joueurs de champ supplémentaires. Malgré cette configuration avantageuse se sont bien les Grizzlys qui vont céder en donnant l’opportunité aux expérimentés Toulousains de marquer en cage vide. Ces derniers sont désormais au pied du podium, mais néanmoins encore à 3 points de la 1ère marche, alors que Vaujany-Grenoble rétrograde d’une place pour se retrouver 7ème à 3 points du 9ème certes mais avec l’avantage d’avoir 2 matchs de retard sur le calendrier.
Roanne 7 - 3 Annecy (54-46)
Nous disions que pour espérer l’emporter il faudra aux Annéciens avoir la même rage de gagner que face à Toulouse. Or manifestement elle était plutôt du côté des Roannais qui de plus avaient une occasion en or de prendre la 2ème place lors cette même journée avec la rencontre Montpellier- Valence. De quoi motiver une équipe qui de fait va prendre le match à bras le corps dès la 1ère période. Effectivement, complètement saisis à la gorge, ce n’est pas moins de 4 buts que les Savoyards vont encaisser dans les 10 premières minutes. Ils arriveront néanmoins à mettre fin à l’hémorragie jusqu’à la 1ère pause. Le fait est que la 2ème période sera mieux maitrisée par les visiteurs qui marqueront par 2 fois avant d’encaisser un 5ème but à l’approche des 2 dernières minutes. Sans prendre complètement l’eau, les Chevaliers du Lac devront encore baisser leurs armes par 2 fois dans ce dernier tiers, n’ayant que la consolation de marquer les derniers dans une rencontre bien mal engagée. Comme nous l’envisagions, les Renards ligériens se sont ainsi emparés de la 2ème place, 2 points devant Valence. Pour leurs hôtes c’est une descente de 2 crans, 6ème et 1 point derrière Clermont… qu’ils recevront samedi prochain.
Clermont 9 - 3 Anglet II (57-43)
Si nos cotes étaient confortablement en faveur des Auvergnats, ce n’était vraiment pas le match à perdre sous peine d’une grosse colère de leur entraineur. Le score final est bien là pour confirmer nos tendances, il faut cependant concéder que chaque début de tiers fut disputé. Avec son effectif réduit, la réserve de l’Hormadi ne peut soutenir le rythme durant 20 minutes d’affilés. Ainsi 7 des 9 buts encaissés le furent lors des 5 dernières minutes de chaque période. Le coach et les supporters des Sangliers auront donc eu la satisfaction de voir leurs favoris remplir sans coup férir leur contrat. Les voilà 5ème de poule ; néanmoins pour s’installer plus sûrement en 1ère partie de tableau, il va leur falloir confirmer devant des équipes autrement plus consistantes. La saison pourrait être longue pour la réserve d’Anglet qui pourtant ne manque ni d’envie, ni de talent. Plus peut-être que l’expérience, il manque une profondeur de banc qui permettrait de rivaliser plus longtemps avec leurs adversaires. Sans compter que ces jeunes, impliqués aussi dans le championnat élite U20, doivent assumer, de part leur position géographique, les déplacements les plus longs de la division.
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