Le clap de fin a résonné depuis déjà quelques semaines et il était plus que temps de revenir une dernière fois sur cette saison 2024/25 club par club, avant de penser à la prochaine. Mais tout d’abord on peut déjà tirer certains constats généraux.
Le premier, et comme beaucoup d’observateurs le prévoyaient, concerne la différence de niveau entre les 2 poules qui est incontestablement et plus que jamais en faveur des ‘’sudistes’’. A cela nous nous permettons d’apporter quelques explications qui nous semblent pertinentes. La première est que les poules étant géographiques, la localisation de la majorité des promus au nord de la Loire (5 sur 6) allait inévitablement être placé en poule A. Déjà souffrant de la comparaison les saisons précédentes, la venue de ces 5 nouveaux clubs dont beaucoup découvraient ce niveau pour la 1ère fois, n’allait pas contribuer à rééquilibrer les 2 groupes.
Rappelons de plus que certains ne devaient cette promotion que pour des raisons extra sportives. Pour ne rien arranger cela a entraîné un rééquilibrage géographique et La Roche-sur-Yon, un des meilleurs représentants de la poule A la saison dernière mais désormais trop au sud, a dû être muté en poule B.
La 2ème raison est que les clubs de la moitié nord de la France ne sont pas tant d’un niveau inférieur mais peut être plutôt le contraire et par la même beaucoup sont déjà en D1. Ainsi des 16 clubs de D1, 10 se trouvent sur ou au nord de la Loire pour seulement 6 en dessous.
Enfin, 3ème raison possible, on constate que les meilleures affluences dans les patinoires sont incontestablement chez les ‘’sudistes’’. On peut dès lors supposer par la même un peu plus d’arguments pour obtenir des aides plus conséquentes de partenaires, privés comme publiques, et donc plus de moyens pour bâtir une équipe. Pour finir, la conséquence de tout cela, est que l’on obtient une compétition plus intense en poule B permettant de mieux préparer ces équipes à la 2ème phase de championnat. On constate ainsi moins d’écart de point entre le 1er et le 8ème, voir le 9ème, en poule B qu’en poule A.
On rajoutera cependant qu’il n’y a pas de raison que cela ne puisse pas changer un jour et déjà l’arrivée de Brest descendant de D1, ainsi que celle des Alsaciens de Mulhouse, il n’y a pas si longtemps en Magnus, risque de rééquilibrer quelque peu les poules. Pour l’autre promu, Dammarie-lès- Lys, club d’Ile-de-France bien qu’il ait vu débuter de sacrés joueurs comme les frères Da Costa, ce devrait être moins le cas car découvrant ce niveau de compétition.
Autre constat, le favori désigné par la majorité des observateurs a bien fini par répondre présent et, au fur et à mesure de l’avancée dans la saison, a su tout à fait assumer ses ambitions. Rétrogradé administrativement de la Magnus et après des années l’ayant contraint à ronger son frein (entre autres 2 années à cause du Covid), Lyon semble repartir pour revenir vers un niveau plus digne de la capitale des Gaules. Montpellier, autre grande ville, semble vouloir prendre date. Mais d’autres ambitions se sont peut-être révélées lors de cette saison, y compris en poule nord. En cela l’avenir nous le dira.
Nous tentons de faire maintenant en quelque sorte le bilan de saison pour chaque club en partant du 20ème et dernier jusqu’au 1er et champion de France de D2.
Nous rappelons entre parenthèse ( ) le classement de chaque club lors de sa saison régulière qui de plus servira à départager les équipes.
Classement final des équipes à l’issu de la poule de maintien :
20ème Wasquehal (9ème poule A)
Les avants derniers de la poule nord n’auront su éviter la dernière place de celle de maintien. Premier des 3 clubs appelés à combler les départs imprévus de Colmar, Angers II et Amnéville, on peut penser que Wasquehal n’a peut-être pas eu le temps suffisant de s’armer afin d’évoluer plus sereinement dans cette division. Confronté à un effectif un peu juste que les prêts sous licence bleue d’espoirs en provenance de Dunkerque et d’Amiens n’ont pas totalement résolues (ils étaient loin d’être toujours disponible) l’équipe aura souffert d’un manque de profondeur de banc. D’autant qu’il ne fallait guère compter combler ce manque avec les renforts non JFL puisqu’ils n’étaient que 2, soit le plus faible effectif d’étrangers de la division à l’exception des réserves de Rouen et Anglet.
Ils eurent le courage d’aligner dans les cages la franco-canadienne Alice Philbert dont on ne peut absolument pas lui imputer les résultats de son équipe. Au final, les Lions étaient trop limités pour un retour gagnant en D2. Il va donc falloir repasser par la division en dessous et tenter de mieux anticiper les exigences de la D2. Et puis peut-être tenter d’obtenir un meilleur soutien des collectivités de la métropole lilloise, la 5
ème de France en importance ce qui n’est pas rien.
19ème Dijon (10ème poule A)
Un peu plus surprenant la place de Dijon ici car des 6 clubs promus, il le fut non seulement sportivement mais de surcroit avec le titre de champion de D3. On pouvait donc penser que les dirigeants des Ducs avaient quelque peu anticipé cette montée. Or à priori les moyens sont restés limités comme le prouve le nombre de renforts hors JFL avec seulement 2 joueurs et le gardien. De même ils n’ont pu remplacer leur entraîneur expérimenté de la saison dernière que par son (très) jeune coach adjoint Clément Devaux, heureusement épaulé par le capitaine-vétéran Loic Chabert, ancien pensionnaire de la Magnus, (entre-autre avec Dijon). Cela n’a manifestement pas suffit malgré un sursaut entrevu début 2025 qui ne leur aura pas pour autant permis d’éviter la dernière place de la poule nord.
Ce réveil sera cependant en parti confirmé en poule de maintien permettant d’arracher l’avant dernière place. Or cela pourrait s’avérer crucial lors de l’intersaison si elle s’avère, comme trop souvent, pleine de rebondissement. Dans ce cas-là la FFHG pourrait avoir recours à un repêchage dont les Bourguignons devraient en avoir en principe la primeur. Mais contrairement à l’été dernier, ils risquent d’en avoir que tardivement la confirmation, ce qui leur laissera encore moins de temps pour adapter leur effectif avec entre-autre un gardien JFL puisque le leur, présent au club depuis 3 saisons, était tchèque.
18ème Anglet II (10ème Poule B)
Certes, comme toutes réserves, celle d’Anglet ne possédait pas dans son effectif de renforts étrangers avec un tant soit peu de métier. Mais elle devait pouvoir compter sur l’appui d’anciens joueurs expérimentés, voire très expérimentés, de la Magnus, tel que Thomas Decok et surtout l’ex international Nicolas Arrossamena. Or, force est de constater que cela a été loin de suffire, d’autant que beaucoup de ses ‘’vétérans’’ n’étaient pas toujours disponibles, surtout à l’extérieur Forcément cela a nui à une certaine efficacité.
Heureusement, l’avantage de la jeunesse c’est qu’elle est perfectible. Ainsi les progrès réalisés durant la saison, dans un milieu certainement propice avec la proximité de l’équipe Magnus, a permis aux espoirs de l’Hormadi de progresser et relever la tête dans cette poule de relégation. Finalement ils ont assuré un maintien relativement tranquille puisqu’obtenu avant même le dernier match. Cela est d’autant plus remarquable que, bonne dernière de la poule B, cette équipe a su faire face à l’adversité avec un effectif souvent juste, voire parfois à la limite autorisée par le règlement.
Pourra-t-elle affronter la prochaine saison de D2 sans l’aide des anciens ? Elle a un peu prouvé que oui mais il faudra faire venir d’autres jeunes pour assumer à la fois le championnat de D2 et celui d’espoir U20, puis tout faire, comme Vaujany et la réserve de Rouen, pour se qualifier en play-off. Cela assurait non seulement le maintien, mais également la possibilité de pouvoir se consacrer sereinement aux phases finales du championnat élite U20 auquel ils participent.
17ème Clermont-Ferrand (9ème Poule B)
Les saisons se suivent et hélas se ressemblent à Clermont-Ferrand. Pour la 3
ème fois de suite en 3 années de D2, les Arvernes n’ont su éviter la poule de maintien. Il y avait pourtant un peu plus de stabilité dans l’effectif, entre-autre au poste d’entraîneur (une première depuis 5 ans). Malheureusement cela n’a pas suffi et l’équipe a connu un trou de 2 mois en fin de saison régulière qui lui a été fatale.
Il est vrai qu’avec un budget plombé par un déficit de 65 000€, les dirigeants et leur nouveau président ont dû se montrer raisonnables dans le recrutement, y compris dans les renforts non JFL avec 4 étrangers engagés sur les 5 autorisés. Pour autant, de cette poule de maintien, Clermont était l’équipe qui en comptait le plus et cela explique, en bonne partie sa domination dans cette toute dernière partie. Bien que son effectif soit assez jeune, cela en faisait aussi l’équipe la plus expérimentée et qui, des 4 clubs se battant pour leur maintien, avait marqué le plus de points en saison régulière.
Fort logiquement les Sangliers auront donc fait respecter une certaine logique sportive. Pour autant cela ne gomme pas toutes les difficultés rencontrées cette saison en défense mais peut-être plus encore en attaque où l’on manque toujours autant de réalisme. Nous disions l’équipe encore assez jeune et il manque probablement ces 2-3 joueurs à grosses expériences du niveau supérieur pour apporter peut-être plus de sérénité et d’efficacité. Ce sera là l’enjeu des dirigeants clermontois pour la saison prochaine tout en sachant que si le club a su réduire sa dette de moitié lors de cet exercice, il reste encore autour de 30 000€ de déficit à résorber l’an prochain.
Notons un point encourageant pour l’avenir, les Sangliers Arvernes savent qu’ils peuvent compter sur un public fidèle et nombreux puisque, malgré encore un championnat globalement décevant ; Clermont-Fd fait partie des 7 clubs de D2 dont l’affluence moyenne dépasse allègrement le millier.
Classement des équipes à l’issue de la phase finale :
Suite au 1er tour : Les équipes éliminées lors de ces 8èmes de finale, seront donc les 8 suivantes au classement. Or force est de constater qu’elles sont encore cette saison majoritairement de la poule nord. C’est évidemment un signe fort de la différence de niveau entre les 2 poules. Néanmoins pour hiérarchiser le classement entre ces équipes éliminées à ce même stade de compétition, il est tenu compte de leur classement en saison régulière.
A cet effet nous rappelons si nécessaire entre parenthèse, en plus du classement saison régulière, le nombre de points pour justifier le classement.
16ème Rouen II (8ème Poule A)
Pour la réserve des Dragons, l’exercice 2024/25 fut plus difficile que les précédents. Certes guère menacés par le 9
ème 6 points derrière, ils n’en ont pas moins pris la dernière place qualificative aux phases finales ce qui est peu habituel pour eux. Ainsi assurés de garder leurs places en D2, les espoirs normands ont pu se concentrer sur leur championnat élite U20 (ce que la réserve d’Anglet n’a pu faire et l’a mis en danger au début de la poule de maintien).
Comme les années précédentes ils n’auront donc fait que de la figuration dans ce 1
er tour où évidemment l’incroyable défaite subie à Lyon (19-2) ne reflète absolument pas la valeur de cette réserve. Elle n’alignait alors que l’effectif minimum autorisé par le règlement et bien sûre tronquée de tous ses meilleurs éléments qui jouaient en U20 ce même jour. Il n’empêche, cette saison trahissait peut-être certaines difficultés pour le centre de formation rouennaise moins qualitative que les promotions précédentes. Ils ont dû même avoir recours, certes avec parcimonie, à des licences bleues de Caen et de Meudon.
Gageons néanmoins qu’ils trouveront les ressources nécessaires pour se maintenir encore l’an prochain mais ils peuvent probablement remercier la FFHG d’évoluer dans la poule nord.
15ème Evry-Viry (7ème Poule A)
Classée 7
ème dans sa poule, l’entente Evry-Viry n’a fait que légèrement mieux par rapport à l’an dernier. Par contre, éliminée aussi cette année dès le 1
er tour, elle n’aura cependant pas fait preuve d’autant de résistance devant Roanne que la saison dernière face au HCMP, futur finaliste. Trop irréguliers, les Jets auront alterné le chaud et le froid et malheureusement il y eut plus de froid que de chaud.
Partant avec 5 joueurs non JFL, les banlieusards finiront la saison avec 2 de moins, le canadien Apetagon et l’américain Christy alors leurs meilleurs buteurs. Cela explique en partie une fin de saison un peu plus laborieuse. Habituellement il y a pas mal de va et vient entre les clubs franciliens mais il semble qu’il y ait eu assez peu de sang neuf, tout juste un joueur de l’ACBB, club de hockey dont on sait que la patinoire a été définitivement fermé. Heureusement entre ces 2 entités que sont Evry et Viry-Châtillon, il y a une certaine tradition de formation. Seuls peut être manque les moyens pour pouvoir rejouer les 1
ers rôles.
14ème Orléans (6ème poule A avec 25 points)
Bien que faisant partie des clubs repêchés pour compenser l’arrêt ou la descente imprévue de certaines formations, et qui plus est confirmé que vers le 20 aout, les Orléanais s’en seront fort bien sortis pour ce retour en D2. Ils ont ainsi fini 6
ème de leur poule, devançant Evry- Viry au goal avérage. L’effectif manquant un peu d’expérience, le club n’a pas hésité à recruter le maximum de renfort non JFL autorisé.
A cela se rajoute une recrue française, Maxime Rolland, rejoint courant décembre par Nolan Lussault. Bien que jeunes encore, ils ont apporté un peu l’expérience de la D2 que seuls les Orléanais Hugo Jones (le gardien) et Thomas Nedjari connaissaient de leur passage à Angers II ou Amnéville. Bien qu’arrivé après le début de la saison, leur coach bélarusse Alexander Mikheyonok aura donc su tirer parti au mieux de son effectif pour assurer une qualification en play-off.
Et si les Renards n’iront pas plus loin que ce 1
er tour, ils auront pour ce retour en D2 assuré l’essentiel. Après cette année de redécouverte probablement seront-ils un peu plus ambitieux la saison prochaine. Notons que dans une région assez privilégiée, le club orléanais peut de surcroit profiter de prêt sous licence bleue de jeunes espoirs des voisins tourangeaux et angevins.
Cette aide intéressante mais assez irrégulière (turnover des jeunes et pas toujours disponibles) ne doit pas à l’avenir rendre l’effectif d’Orléans trop dépendant de ce soutien.
13ème Vaujany-Grenoble (6ème poule B)
Si personne ne remet en cause la qualité de la formation grenobloise, force est de constater que cela fut un peu moins flamboyant cette saison par rapport aux 2 précédentes. La faute probablement à trop de talents dont certains de la saison précédente sont partis tenter leur chance vers d’autres clubs huppés, voir au Canada. D’autres ont dû se partager avec le club de D1 Chambéry en prêt sous licence bleue, et pour la majorité avec les équipes U20 ou U18 de Grenoble, voir pour pas mal de joueurs avec les stages et les matchs des équipes de France juniors.
Paradoxalement, surtout pour une réserve pour lequel c’est inhabituel, les Grizzlys seront renforcés par 7 joueurs d’origine étrangère ou binationaux dont 3 ne sont pas encore JFL. Pas encore mais cela ne devrait pas tarder car ils sont bien sûr tous jeunes et donc encore U20, voir U18. Cela en dit long sur la réputation de l’école grenobloise si même des Russes et Nord-américains viennent parfaire leur formation au sein des Brûleurs de Loup-Grizzlys.
Pourtant l’équipe a semblé par moment manquer de souffle. Il est vrai qu’au moment des play-offs de D2, le calendrier devenait ingérable avec ceux des U18, U20 voir de Chambéry, surtout pour le match 2. Les Isérois devront baisser pavillon lors du 1
er tour face à Reims, faisant de ce dernier le seul club rescapé de la poule nord. Ils sauront néanmoins se consoler en remportant les finales des championnats élite U18 et U20 et nul doute que l’entente Grenoble-Vaujany saura faire souffrir de nombreuses équipes la saison prochaine.
12ème Luxembourg (5ème poule A)
Beau parcours pour cet autre promu qui avait, lui, gagné sportivement sa place en D2. Pour autant cela ne garantissait pas son maintien. Sur bien des points ce club est assez atypique et à commencer par son parcours. Si les Luxembourgeois surent entamer leur championnat par une victoire (à Rouen), ils eurent cependant une 1
ère partie de saison assez délicate et surtout peu ordinaire.
En effet ils durent attendre le 11 janvier pour connaitre les joies d’une 1
ère victoire à domicile. Mais entre-temps ils l’avaient déjà connu par 4 fois mais à l’extérieur. Frisant alors le risque de se retrouver dans les dernières places, ce succès suivi de 2 autres à la maison, cumulés à 2 encore en déplacement, vont permettre aux Tornados de faire une fort honorable saison régulière. Ce qui rend aussi cette équipe atypique est qu’elle n’est pas française et que donc les ‘’vrais’’ Luxembourgeois ont évidemment le statut de JFL.
Pour autant le plus français des entraineurs suédois, Christer Eriksson (3
ème saison au Luxembourg et près de 30 saisons dans toutes les divisions du championnat français) n’a pas manqué de renforcer son équipe avec quelques renforts étrangers. Il y eut cependant du turnover et de fait il fut loin d’avoir toujours 5 étrangers à pouvoir alignés en même temps. A cela se rajoute aussi l’arrivée d’un certain nombre de binationaux dont le fils de l’entraîneur et de certains joueurs de la défunte équipe 1
ère d’Amnéville (retrouvant d’ailleurs d’autres passés aussi par les Red Dogs).
Tout cela va contribuer à donner une assise suffisante pour que finalement les hommes du Grand-Duché fassent une 1
ère phase très correcte. Cela s’avéra néanmoins plus délicat lorsqu’il fallut passer un niveau au-dessus en affrontant lors du 1
er tour des play-offs une équipe de la poule sud. Mais cette élimination est d’autant moins dramatique qu’elle le fut contre le futur finaliste.
Des leçons en seront surement tirés et on peut faire confiance en leur coach pour retrouver la saison prochaine des Tornados encore plus décoiffants.
11ème Courbevoie (4ème poule A)
Moins de réussite cette saison pour les Courbevoisins qui non seulement ont reculé de 2 places en phase régulière mais de plus, et malgré l’avantage de la préséance dans ces play-offs, n’ont su passer ce 1
er tour contrairement à la saison dernière. Car si cette année ils ont contraint aussi leurs adversaires à une 3
ème manche, elle ne leur réussira cette fois malheureusement pas.
L’équipe partait en octobre avec un renfort étranger de moins mais voyait le retour d’un renfort de poids avec Maxime Leroux. Il y eut même l’arrivée de l’international Aziz Baazzi . . . qui ne fera pas plus d’1 match sous ses nouvelles couleurs. Pour autant les Coqs, grâce entre-autre à Leroux, 2
ème compteur de l’équipe derrière le finlandais Peltonen, feront une 1
ère phase honorable mais néanmoins frustrante.
Les Franciliens eurent en effet souvent l’occasion de rentrer dans le top 3 mais pour n’y arrivait qu’une fois brièvement car, quasiment à chaque fois ils perdaient le match qui pouvait justement leur permettre de s’y installer. Ils furent également les champions de la prolongation ; ils en joueront 5 dans cette 1
ère partie de championnat et toutes victorieuses mais faisant perdre néanmoins 5 points au classement (Ils connaitront d’ailleurs encore une prolongation victorieuse lors des 8èmes de finales).
Alors que le club était en constante progression depuis plusieurs saisons, on assiste donc à une légère régression qui n’est peut-être qu’anecdotique. Pour autant on peut se demander si le hockey francilien n’est pas un peu dans une période délicate quand on constate que bien des patinoires sont menacées de fermeture, si ce n’est déjà fermée comme celle de Boulogne Billancourt.
Lorsque l’on sait le turnover que font les hockeyeurs dans les différents clubs de hockey d’Ile-de-France, on peut s’inquiéter de la baisse de licenciés et donc du réservoir de talents pour les clubs restants. Il faudra aux Coqs se trouver un nouveau gardien, JFL celui-ci comme l’exige désormais la FFHG pour la D2 afin de remplacer Nikolic, leur gardien international croate.
10ème Français volants Paris (2ème poule A)
Les saisons se suivent et se ressemblent quelque peu au sein des Français volants. Si cette saison, ils n’ont pu garder jusqu’au bout la place de leader de la poule nord, ce 2
ème rang est pourtant bien méritoire. En effet l’équipe s’est embarqué pour ce championnat 2024/25 avec1 seul renfort étranger, le défenseur tchèque Safar, en plus du vétéran Oleg Kuzmin mais qui, désormais, a la double nationalité franco-russe. Il forme toujours avec Papaux, Nadaux et Cuzin le quatuor porteur de l’équipes (ils occupent d’ailleurs les 4 premières places des compteurs de leur équipe).
Sans leur gardien titulaire de l’an dernier, le club repartait de plus avec 2 jeunes gardiens. Finalement cette 2
ème place est en soi une belle performance, leur permettant de plus de bénéficier d’un 1
er tour en principe à leurs avantages. Mais comme l’an dernier, ils ne surent s’adapter au jeu peut être plus intense de la poule sud. Mais au-delà de cette élimination dès le 1
er tour c’est un peu l’avenir du hockey dans la capitale qui semble dans une impasse et nous inquiète quelque peu. Nous ne pouvons à ce sujet que recommander de lire l’article que Tristan Alric a consacré à ce sujet sur notre site (voir Tribune libre de Tristan Alric du 12 février dernier). Espérons simplement que l’intersaison ne nous apporte pas de mauvaises nouvelles.
9ème Châlons-en-Champagne (1er poule A)
Quel sentiment domine au sein du club de Châlons-en-Champagne ? Celui de la grande satisfaction d’avoir dominé sa poule de saison régulière dès son retour en D2 ? Ou la frustration de n’avoir pas su profiter d’un tirage théoriquement favorable pour passer le 1
er tour des play-offs ? 3
ème de D3 et donc dernier club à avoir été promu sportivement, Châlons va s’avérer être celui qui aura su le mieux préparé et gérer cette 1ère saison de D2.
Les dirigeants doteront l’effectif de 4 renforts scandinave auquel le coach slovaque de l’équipe, Juraj Sadlon, rajoutera rapidement un compatriote dans les buts, Richard Poncak, après à un match d’ouverture de championnat raté, de surcroit face au rival rémois. A cela se rajoute quelques français ayant souvent une expérience de D2, voir D1 quoiqu’encore jeunes. Cela finira par donner rapidement une équipe homogène et régulière qui ne s’inclinera en saison régulière qu’à 4 reprises dont 2 en prolongation.
Leader de la poule nord en devançant son dauphin de 5 points, forcément les Gaulois auront créé la surprise de la 1
ère phase de championnat. Mais, comme le leader du nord de la saison dernière, la confrontation en play-offs avec une équipe de la poule sud, en l’occurrence Annecy, n’aura pas tourné en leur faveur avec encore une prolongation fatale.
D’ailleurs, contrairement à Courbevoie, les Champenois n’auront su gagner aucun de leurs matchs allant en prolongation et ce sera certainement un secteur à travailler pour la saison prochaine. Pour autant et quoiqu’il en soit ce retour en D2 pour les Châlonnais aura été un retour hautement gagnant. Le plus dur reste à faire non seulement en confirmant mais si possible, en arrivant à passer un tour. Pour cela il leur faudra un nouveau gardien puisque les nouveaux règlements excluent les gardiens non JFL de la D2.