Toulouse-Blagnac 1 - 4 Morzine-Avoriaz (49% - 51%)
Décidément les Bélougas sont durs avec leurs partisans qui ont intérêt à aimer prendre la route s’ils veulent voir leurs couleurs briller sur la glace. Car encore une fois les toulousains vont être contraint à l’exploit, voir le miracle. En effet la victoire des Pingouins n’a guère souffert de contestation, le temps du 1
er tiers, et un score un peu plus large en faveur des visiteurs que lors de la venue de Meudon et d’Annecy. Alors peut-on croire encore à un retournement de situation. On a envie de dire oui mais à force de jouer avec le feu à un moment ou un autre les Bélougas vont se brûler les doigts ; d’autant que maintenant en face d’eux se dresse une équipe ambitieuse, reconnue par tous la meilleure de cette division. Mais surtout elle est avertie et consciente du danger des joueurs d’Occitanie jouant sans complexe à l’extérieur.
Poule de maintien
Dernière journée
Nous connaissons donc les 2 clubs maintenus, Courbevoie et Evry/Viry, et que Poitiers ainsi que Colmar reviennent en D3. Une remarque s’impose d’emblée, c’est que contrairement aux play-offs, dans cette poule de maintien ce sont bien les clubs issus de la poule du sud qui auront été à la peine. Certes Colmar n’a pas été loin mais si elle fut la seule équipe à vaincre Courbevoie, elle fut aussi la seule à perdre face à Poitiers, avec les conséquences que l’on sait.
Poitiers 5 - 4 Colmar (47% - 53%)
Nous avions accordé notre confiance aux alsaciens qui semblaient avoir bien repris en main leur destinée et nous nous sommes trompés. La faute et l’honneur en revient aux poitevins qui n’ont pas voulu quitter la D2 sans un dernier coup d’éclats devant leurs supporters. La faute surtout à un certain Yorik Faurie qui en marquant un dernier but à une poignée de seconde de la fin arrache la victoire ainsi son équipe évite une prolongation qui aurait peut-être suffit à éviter la relégation aux Titans. Ces derniers pensaient avoir fait pourtant le plus dur en obtenant l’égalisation à moins de 3mn de la fin, se rachetant d’une fin de 2
ème tiers et d’un début de 3
ème mal négociés. Mais voilà, c’est parfois la cruelle incertitude du sport dans cette rencontre perdant-perdant. Il va falloir reconstruire pour ces 2 clubs pour pouvoir retenter leur chance en D2. A ce jeu on peut penser que ce sont les alsaciens qui auront les meilleures armes pour rebondir. En effet ils pourront s’appuyer sur le soutien de Strasbourg, voir de Mulhouse pour bénéficier de l’apport des meilleurs espoirs de ces clubs sous licence bleue. A savoir néanmoins gérer cela intelligemment ce qui n’est pas toujours évident (ne serait-ce que pour avoir un minimum d’entraînement en commun pour travailler le jeu collectif).
Courbevoie 7 - 4 Evry/Viry (50,50% - 49,50%)
Certains esprits chagrins pourront regretter que, dans ce duel à distance, les rencontres n’aient pas lieu à la même heure. Si nos tendances ont été respectées c’est sur un score moins serré que prévu. La faute à un 2
ème tiers tout à l’avantage des Coqs qui avaient pourtant bien souffert lors du premier. On peut penser qu’il y a peut-être eu connaissance du résultat de l’autre rencontre avant l’entame de cette 2
ème période et un petit ‘’lâché-prise’ inconscient qui a pu en résulter du côté d’Evry/Viry. On ne saura jamais mais il faudra vraiment attendre la toute fin de rencontre pour voir l’entente francilienne ramener le score à des propensions plus raisonnables. En tout cas voilà un club historique du championnat français sauvé de la relégation. Néanmoins Viry, tout comme Evry, devront faire une introspection et un bilan de leur association qui cette année n’a certainement pas apporter les résultats espérés, à moins que nous ayons assisté à une saison de transition. Côté Courbevoie, après une saison régulière des plus dure avec une dernière place 4 points derrière l’équipe les précédent, les Coqs se sont particulièrement bien repris. On peut dire qu’ils ont su maitriser cette poule de maintien sans trop de soucis, ne concédant qu’une défaite seulement après prolongation. Les voilà peut être près à repartir avec quelques certitudes pour la prochaine saison.