Courbevoie démarre rapidement et se porte d'entrée à l'assaut. Neuilly, surpris, concède une faute dès les toutes premières secondes. Le powerplay va être parfaitement bien utilisé par les Coqs, Downey lance, Sopko repousse et tombe au sol, Draper qui longe la cage reprend à bout portant (1-0 à 00'21).
Neuilly, touché d'entrée de jeu, repart fort sur la glace, mais se contente de quelques lointains lancers de la bleue, sans dommage pour les locaux.

Photographe : Philippe Rouinssard

Le jeu est équilibré et rapide. Au fur et à mesure de l'avancement de la période, Courbevoie se montre de plus en plus incisif, mais ne parvient pas à doubler son avance tant Sopko fait bonne garde. Susi, nouveau venu dans le 92, part seul en break, mais il rate le cadre.
Les Bisons tentent d'inverser la tendance et restent puissants à la ligne bleue. Cuzin parvient à partir dans le dos de la défense locale mais, seul face au gardien, il perd son duel face à Verlic qui sort un impeccable arrêt mitaine. La défense courbevoisienne commence à plier et se retrouve déstabilisée par la vitesse adverse. McIntosh, dans le slot, échoue sur Verlic. La pression est infernale sur la cage locale, mais ni Cuzin ni Rioux ne peuvent égaliser. Courbevoie parvient à s'en tirer et Draper et Downey s'échappent en break à deux contre un, ils cafouillent leur passe et ne peuvent lancer.
Finalement, les efforts des visiteurs vont être récompensés, McIntosh part à l'assaut et lance, Verlic repousse, au second poteau Sinkovic reprend victorieusement (1-1 à 13'33).
Neuilly égalise mais pas pour longtemps, Courbevoie va répondre du tac au tac. Dans les secondes qui suivent, Atte Susi part seul en brek, Sopko se couche, le Finlandais trouve un trou de souris entre le patin et le montant (2-1 à 14'06).
Les Coqs sont pénalisés mais le powerplay visisteurs ne donne pas grand-chose, si ce n'est un raté de Rioux incompréhensible alors qu'il est seul devant le but.

Tirs cadrés : 12 / 10 pour Courbevoie
Engagements : 8 / 6 pour Courbevoie

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La charge des Bisons renverse le score :

Courbevoie, qui met bien du temps a rejoindre le glaçon après le surfaçage, est pénalisé d'un retard de jeu. Neuilly, cette fois-ci, se montre parfaitement en place et Axel Rioux glisse au fond pour la seconde égalisation nocéenne de la soirée (2-2 à 21'13).
Courbevoie ne se laisse pas endormir et repart à l'assaut, le COC lance des contres rapides grâce à ses étrangers. A chaque fois, ceux-ci viennent buter sur Sopko.

Photographe : Philippe Rouinssard

Draper fait tinter le poteau et rugir le public local. Neuilly ne reste pas les bras croisés et s'offre également des occasions, comme ce slap de Dubuc qui termine dans la mitaine du portier local. Colotti remonte la glace sans opposition, Rioux qui rentre en zone offensive n'a plus qu'à le servir et il bat le gardien d'un lancer du poignet précis (2-3 à 26'46).
Neuilly passe devant pour la première fois du match mais ne s'arrête pas là, les Bisons forcent le verrou. La défense de Courbevoie est aux abois et coule. Grand Maison idéalement placé au second poteau reprend victorieusement salué par les fans nocéens (2-4 à 27'09).
Le trou est fait, les deux équipes s'échauffent dans le coin forçant les arbitres à séparer les joueurs. La pénalité appelée contre Courbevoie est mal exploitée par les Bisons qui touchent pourtant la transversale sur un contre. Neuilly subit plusieurs pénalités en fin de tiers, Courbevoie tente de revenir, sans succès. Sopko reste solide, et ses joueurs le protègent bien, comme McIntosh qui bloque un tir dangereux de Vrielynck.

Tirs cadrés : 14 / 10 pour Neuilly sur Marne
Engagements : 11 / 9 pour Neuilly sur Marne

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Neuilly termine en trombe :

La reprise de ce dernier tiers se fait plutôt tranquillement de part et d'autre dans ce match. Pelletier, en solitaire, trouve la mitaine, décidément le point fort de Verlic.
Les Bisons accélèrent progressivement pour en finir et définitivement tuer le match. La défense courbevoisienne rompt une fois encore, Verlic se couche trop tôt, et Julius Sinkovic n'a plus qu'à ajuster la cage ouverte (2-5 à 42'48).
Courbevoie est sonné,

Photographe : Philippe Rouinssard

Ovide-Etienne demande alors son temps mort pour tenter de relancer son équipe, sans trop de succès. Le jeu des Coqs reste prévisible et carricatural dans ce début de tiers. Neuilly en profite pour imposer son tempo et se faufile entre les brèches. Rioux sert Grand-Maison le long de la bande, ce dernier avance puis remet à Rioux plein axe qui fusille Verlic (2-6 à 46'09).
La messe est dite ! Courbevoie dévisse complètement et passe tout près de la correctionnelle quand le tir de Pelletier s'écrase sur le montant gauche de la cage. Les Coqs peinent à sortir de leur zone et perdent un temps précieux.
Neuilly remballe ses gaules et réduit l'allure, manifestement à l'abri. Stratégie dangereuse, puisque Courbevoie en profite pour tenter de revenir dans le match. Le COC offre un bien meilleur visage et cherche l'ouverture, toujours sans succès face à la vigilance de Ramon Sopko. Pourtant une énorme occasion s'offre aux Coqs, sur un rebond la cage se retrouve grande ouverte devant Outin qui ne peut marquer.
Neuilly est pénalisé dans les dernières secondes de jeu, mais rien n'y fait, le score n'évolue plus et la sirène vient mettre fin à la rencontre.

Tirs cadrés : 10 / 9 pour Courbevoie
Engagements : 10 / 10


Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Axel Rioux
** : Ramon Sopko
* : Jordan Draper
 

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Les Bisons s'imposent en force à Courbevoie et remportent leur première victoire de la saison. Rapides, précis à l'offensive, ils ont été volontaires et efficaces, malgré un premier tiers en demi-teinte. La défense a été mieux en place que lors de l'ouverture contre Anglet. Même si parfois le repli défensif et encore trop lent et offre la possibilité aux adversaires de lancers des contres dangereux. La satisfaction est de rigueur à Neuilly après ce match. La semaine prochaine, les Nocéens se déplacera au pied du Mont-Blanc pour y affronter les Yétis.
Courbevoie s'incline lourdement pour son premier match à domicile pourtant les Coqs n'auront pas fait un mauvais match. Ils ont eu quelques passages à vide qui leur ont coûté très cher. Ils avaient pourtant bien démarré mais ont péché par manque de réalisme offensif. Ils ont également eu du mal à convertir leur jeu de puissance. Défensivement, c'est un peu plus faible et il faudra resserrer les rangs pour mieux appuyer le gardien. Il y a des points forts à Courbevoie, leur première ligne est solide à l'image de Draper infatigable malgré un temps de présence très long sur le glaçon. Samedi prochain, les Coqs recevront le néo-promu, Toulouse-Blagnac, pour un match très important.