Début des matches retour de la Ligue Magnus, où les deux équipes du championnat au même nom s’affrontent puisque les Ducs d’Angers accueillent les Ducs de Dijon. Il y a 15 jours ce sont les angevins qui s’étaient imposés (2-5) à Trimolet. Quelques ajustements d’effectifs plus tard, et quelques joueurs toujours absents (Faure, Girard, Lunden à Angers) les deux équipes se retrouvent pour une revanche.
Arbitres : M. Fabre assisté de MM. Douchy et Salmon
Buts : Angers : 08.31 Maxime Lacroix (ass Jeff May et Robin Gaborit) ; 08.44 Cody Campbell (ass Braden Walls et Gary Lévèque) ; 13.29 Robin Gaborit (ass Maxime Lacroix et Yannick Riendeau) ; 35.01 Brian Henderson Dijon : ; 17.20 Alexandre Mulle (ass Marek Maslonka et Loïc Chabert) ; 34.01 Yanick Riendeau ; 34.15 Romain Gutierrez (ass Yanick Riendeau et Filip Björk)
Pénalités
34 minutes dont 10 à Albert et May contre Angers
48 minutes dont 10 à Bjork et Ehrhardt contre Dijon
Un match sur un faux rythme
En l’espace de 13 minutes les angevins semblent avoir fait le plus difficile en menant déjà 3 buts à 0. Les dijonnais sont absents des débats et une première pénalité, à défaut d’être sanctionnée au tableau d’affichage, rend la tâche compliquée pour Pintaric le portier visiteur. La seconde pénalité est
Photographe : Jérémy Gorget
immédiatement transformée par le meilleur pointeur du championnat Maxime Lacroix sur le rebond d’un slap de Jeff May (1-0).
Pas le temps pour le speaker de finir l’annonce des buteurs et passeurs que Cody Campbell s’envole tout seul sur la remise en jeu et trompe le gardien adverse au-dessous la jambière (2-0). Puis c’est au tour de Gaborit sur un nouveau rebond, qui donne plus d’ampleur à la domination angevine (3-0). Le match va être long pour les visiteurs à ce rythme !
Toutefois nonchalants et imprécis les locaux vont baisser leur intensité et ne concluent plus leurs actions. En fin de tiers, les visiteurs s’approchent pour la 1ère fois de la cage angevine et sur l’un de leurs trois tirs, Mulle profite d’un rebond sur la jambière de Neau pour redonner espoir (3-1).
Car c’est bien l’espoir qui va relancer les visiteurs, face à des angevins parfois brouillons et imprécis et loin de leur niveau de début de rencontre, les joueurs de Paredes vont saisir
Photographe : Jérémy Gorget
leurs occasions de recoller au score. Sur un contre dijonnais et une action confuse sur le but angevin. Un pénalty est appelé à l’avantage des visiteurs. C’est Yanick Riendeau qui s’en charge sans trembler (3-2). A l’identique du 2nd but angevin, Gutierrez profite de la déconcentration du banc angevin pour égaliser sur la remise en jeu (3-3).
Les Angevins passent d’une domination outrageuse à un score de parité… Brian Henderson sonne la révolte et sur un slalom solitaire, il conclut son action, pourtant décalé sur le côté, d’un tir en hauteur au-dessus de l’épaule de Pintaric (4-3).
Trois nouveaux buts en l’espace d’une minute… mais les derniers d’une rencontre qui va se poursuivre sur un faux rythme.
Entre l’indiscipline dijonnaise qui hypothèque leurs chances de retour au score (5 fautes dans le dernier tiers) et la nonchalance ou le manque de concentration de certains angevins, le rythme de la rencontre est tronqué. Le jeu gagnera toutefois son apogée physique en fin de tiers lorsqu’Ehrhardt manquera sa mise en échec et touchera la tête de Gaborit puis terminera son action avec un coup de coude au visage de Lacroix. Quelques instants plus tôt, Björk et May avaient fait tomber les gants au grand désarroi du défenseur
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suèdois de Dijon qui a compté les chandelles après quelques directs puissants du défenseur angevin.
Le fait du match
A la 34ème minute, sur un contre rapidement mené par Dijon, une action confuse sur la cage et un geste défensif angevin illégal empêche l’attaquant dijonnais de marquer. Après une minute d’explication, un tir de pénalité, assez logique est annoncé. C’est Yanick Riendeau qui se charge de le transformer, sous la colère du banc angevin considérant que l’attaquant canadien n’était pas sur la glace au moment de l’action. Des angevins qui se préoccupent plus de ce point de détail que de l’action en elle-même et de la remise en jeu : conséquence directe deux buts encaissés. A partir de ce moment du match, la rencontre perd en rythme mais gagne en intensité physique.
Les hommes de la rencontre :
Côté Angers, en l’absence de Josh Lunden, l’homme aux 10 buts en 10 rencontres, c’est Maxime Lacroix son précieux serviteur qui endosse la responsabilité de mener l’attaque angevine. L’ancien Rouennais semble y trouver un certain plaisir et concrétise avec efficacité ses actions (2 points ce soir). Il siège seul en tête du classement des pointeurs avec 26 points (10 buts + 16 assistances).
Dans la défense Dijonnaise, le grand (1M93) Dallas Ehrhardt a rendu bien des services pour maintenir son équipe dans la rencontre. N’hésitant pas à utiliser son physique il est surtout parvenu à sortir avec simplicité le palet de sa zone. Il pénalise toutefois doublement son équipe à 6 minutes du terme de la rencontre (2+2+10) alors félicitation ou sanction ? En définitive, les 3 points de la victoire replacent Angers sur le podium avant un affrontement direct avec le quatrième Rouen dimanche soir. Le niveau de jeu devra être plus constant et régulier pour espérer quelque chose en Normandie. Mais les Ducs, angevins comme dijonnais par ailleurs, ne plaisent guère au Dragon cette saison, contre qui les hommes de Lhenry ont concédé deux défaites lors des matches aller !
Côté visiteurs et des Ducs de Dijon, la suite de la saison s’annonce compliquée. L’indiscipline est clairement un problème à régler pour pouvoir prétendre à quelque chose. Avoir un seul but de retard mais concéder 5 fautes lors des 10 dernières minutes du match complique très sérieusement les chances de revenir au score. La victoire à 3 points permet de remonter vite au classement mais il ne faut plus perdre de temps car le dixième est déjà à 11 longueurs… Les Ducs sont en danger !
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