Rouen ouvre le bal.
Derrière au classement, Rouen attaque fort d’entrée de rencontre et par deux fois, Rech (00.47) et Kytnar (01.09) met Papillon en action. Par la suite, malgré une légère domination rouennaise, le jeu est assez fermé avec peu d’occasions sur les gardiens.
C’est Perret (05.30) sur un break avec un tir hors cadre qui déclenchera les hostilités. Bordeaux ne reste pas inactif et Poudrier, lui aussi en break, ne peut tromper Lackovic (07.04). Sur un jeu de puissance normand, seul Lindelof sera dangereux (10.58).
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Photographe : Marine Romain |
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Rouen accentue son pressing sans trouver la faille et s’expose aux contres bordelais très incisifs et il faut tout le talent de Lackovic pour s’imposer devant Poudrier et Valtonen sur le rebond (11.42). Rouen pousse, mais Papillon ferme la porte devant Nesa et Lamperier (14.17).
Bordeaux a aussi une triple occasion par Pompei, Carry et Giroux mais là aussi Lackovic réalise les arrêts (16.24). Bordeaux durcit le jeu en appuyant bien plus ces mises en échec sans pour autant perturbé des normands très concentré. Bordeaux est mis à la faute et va le payer cash.
Le jeu de puissance s’installe et Perron sur la droite est le premier à faire feu repoussé par Papillon sur la gauche dans la crosse de Simonen qui ne manque pas le cadre (17.37 / 1-0 / Simonsen ass. Perron et Glad).
Si dans un premier temps le but fut refuser pour une gêne de Lamprier sur Papillon, après visionnage le but est validé, Lamperier étant hors de la zone du gardien et ne l’a pas gêné.
Rouen rentre au vestiaire en toute logique avec ce petit but d’avance lors d’une prestation pleine dans tous les domaines.
Rouen double la mise.
Bordeaux commence ce tiers en supériorité puis en double supériorité pendant 54 secondes mais les dragons ne vont rien lâcher et tuerons les jeux de puissance bordelais. Les boxers viennent de manquer l’opportunité de revenir à hauteur. Malgré le retour de ses deux prisonniers, Bordeaux continue sur sa dynamique du jeu de puissance et oblige Lackovic et ses boys à parer au plus presser.
Rouen a tenue et reprend le contrôle du palet.
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Photographe : Marine Romain |
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Lamperier sur la gauche, une première fois va trouver le poteau (25.13) il ne manquera pas, dans la même position, sa deuxième tentative expédiant le puck dans la lucarne droite de Papillon (25.20 / 2-0 / Lamperier ass. Nesa et Dmytriw).
Un mauvais changement de ligne rouennaise va offrir au duo Poudrier – Jevpalovs seul va Lackovic va vouloir trop en faire et finalement c’est le portier normand qui en sort vainqueur (26.23). Bordeaux domine et met Rouen une nouvelle fois à la faute et sur le jeu de puissance qui en déroule seul Carry se mettra en évidence mais Lackovic s’impose (28.03).
Sur une erreur défensive de Rouen, Leborgne se retrouve face à Lackovic qui s’impose une nouvelle fois (30.20). Bordeaux va se montrer une nouvelle fois maladroit et c’est encore Leborgne qui face à une cage ouverte cherche encore comment il n’a pas marqué (31.10).
Le cerbère normand sera encore bien présent sur un premier tir de Pompei qu’il repousse et dans son replacement dévie du postérieur le nouvel essai de Jevpalovs (34.11). Bordeaux n’est vraiment pas en réussite. La dernière occasion sera à l’actif d’Hervé qui se présente seul face à Papillon qui en sort vainqueur (39.16).
Rouen gagne de nouveau ce tiers. Si les dragons ont été légèrement moins bien que dans le premier tiers leur abnégation, leur courage et leur volonté.
Rouen conclue.
D’entrée de dernier tiers, Bordeaux va obtenir un jeu de puissance et comme les précédent les boxers ne seront pas plus en réussite.
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Photographe : Marine Romain |
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Pourtant Jevpalovs à la bleue mettra Lackovic en difficulté (40.47), un cafouillage devant la cage rouennaise que la défensive fera le ménage (41.28) et Giroux seul au poteau gauche manquera son tir (41.49) donneront des sueurs froides à la patinoire.
La rencontre s’emballe et les occasions sur les gardiens se multiplient sans pour autant que le tableau d’affichage s’affole. Bordeaux est bien plus présent en zone offensive sans trouver la faille. Papillon sera une nouvelle fois sauvé par son poteau sur un gros tir de Glad lors d’une supériorité (45.33).
La tension est palpable et les esprits s’échauffent obligeant les zèbres à faire ouvrir les portes du cachot. A ce petit jeu de baffes distribuées, Rouen va jouer à un de plus et va profiter de l’aubaine.
Glad remonte toute la glace un relais sur la gauche à Simonsen qui donne instantanément à Naud plein axe qui prend tout son temps pour ajuster et fusiller Papillon impuissant (51.26 / 3-0 / Naud ass. Simonsen et Glad).
Avec trois buts d’avance s’en est trop pour Bordeaux qui perd quelque peu son calme à l’image de Papillon qui se chamaille fortement avec Rech, s’en découle une mêlée digne du tournoi des six nations (56.35). Bordeaux n’abdique pas et va être récompenser.
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Photographe : Marine Romain |
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Sur un palet mis au fond, le plus prompt c’est Giroux qui est le premier dessus, sert Carry et donne dans la foulée à Pompei au second poteau qui trompe enfin Lackovic qui du coup est privé de son blanchissage (56.48 / 3-1 / Pompei ass. Carry et Giroux).
Bordeaux va tenter un coup en sortant son gardien (57.19), mais Lackovic et ses gardes du corps vont faire front.
Comme souvent cette initiative ne va pas être concluante puisque si Perret une première fois manque le cadre (57.52), il va se rattraper en allant gratter le puck dans le coin droit et servir Hervé qui ne manque pas le cadeau et marquer dans la cage vide (58.01 / 4-1 / Hervé ass. Perret et Kytnar).
Rouen remporte un précieux succès face à une robuste équipe bordelaise qui aura bien trop vendanger ses occasions. Par cette victoire Rouen chipe la troisième place à ses hôtes du jour qu’il va falloir tenter de garder lors des trois dernières rencontres. La mission ne sera pas facile puisque Rouen se déplacera à Grenoble et Cergy avant de recevoir Nice tandis que Bordeaux recevra Cergy et Briançon pour un déplacement à Nice. Les rouennais auront fait un match plein et si Lackovic sera élu MVP c’est l’ensemble de l’équipe qui est à mentionner, avec une mention au jeune Daubeuf (16 ans) qui aura montré pour son jeune âge une bonne maitrise et bonne vision du jeu.