Dernier match de saison régulière sur le glaçon rouennais avec la réception des aigles niçois. Match à enjeu pour les deux formations, pour Nice en cas de victoire une qualification pour les play off, qualification possible en cas de défaite si ces concurrents directs chutent aussi et pour Rouen en cas de victoire une troisième place en cas de défaite de Bordeaux. Bref rien n’est fait au coup d’envoi. Si Nice se présente sans Brants, Tiala, Levesque et Dvorak, Rouen est aussi incomplet puisque Colomban, Glad, Chakiachivili et Hervé faut défaut. Pour ce dernier l saison est même terminée. Une nouvelle fois l’enceinte rouennaise affiche complet.
Arbitres : MM. Dehaen et Furet assistés de MM. Laboulais et Yssembourg
Buts : Rouen : 16.25 Tomas Simonsen (ass Dylan Yeo et Francis Perron) ; 20.33 Tomas Simonsen (ass Dylan Yeo et Francis Perron) ; 28.23 Sébastian Bengtsson (ass Tommy Perret et Anthony Rech) ; 38.03 Jared Dmytriw (ass Alexander Lindelof et Anthony Rech) Nice : ; 31.42 Daniels Berzins (ass Leevi Karjalainen et Adam Raska) ; 45.11 Leevi Karjalainen (ass Marek Sloboda et Jules Lefebvre)
Pénalités
4 minutes contre Rouen
8 minutes contre Nice
Rouen démarre fort.
Pas de round d’observation pour les rouennais qui prennent d’assaut la zone défensive niçoise qui subit et du coup se met à la faute. Le power play qui en découle permet à Rouen de se jauger et de prendre la température de Molder qui s’impose devant Perron (02.57) et Lindelof (0.012).
Photographe : Marine Romain
Rouen pousse, Nice subit mais ne rompt pas. C’est par un jeu de puissance que Nice va enfin entrer réellement dans sa zone offensive mais ne sera dangereux qu’en fin de supériorité par Raska mais Lackovic a bien fermé l’angle (08.15).
Le prisonnier récupéré, Rouen reprend son pressing mais ni Perron (09.15), ni Lindelof (09.20) et Simonsen (09.44) butent sur Molder bien chaud. Rouen va trop vite pour les niçois mais ne trouve toujours pas la faille. On entre dans les cinq dernières minutes et Nice se fait prendre par la patrouille.
Le jeu s’installe mais Vigners dans le slot bien servi par Simonsen échoue sur Molder (15.41). La seconde tentative sera la bonne. Cette fois Simonsen n’est pas passeur mais buteur. Posté dans sa position préférentielle sur le côté gauche et décalé par Yeo, Simonsen reprend instantanément et fait mouche (16.25 / 1-0 / Simonsen ass. Yeo et Perron).
Avec cette réalisation, Rouen ne baisse pas d’intensité mais Molder sera présent devant Tommila de loin (19.15) et Vigners dans le slot (19.56).
Rouen n’aura pas été bien récompensé des efforts et de sa grosse domination et rentre au vestiaire avec un petit but d’avance. Les dragons enfoncent le clou.
Photographe : Marine Romain
La pause n’a pas freiné les ardeurs normandes qui vont doubler la mise alors que la pendule n’aura fait qu’un demi-tour. Perron s’enfonce dans la défensive des aigles plein axe, trouve Yeo sur le côté gauche, son tir est repoussé par Molder… dans la crosse de Simonsen qui marque relativement facilement (20.33 / 2-0 / Simonsen ass. Yeo et Perron).
N’arrivant guère à s’approcher de la cage de Lackovic, c’est de loin que Tamminen s’essaye, sans résultat. Perret en break manque l’occasion, Molder ne mordant pas dans la feinte (25.51).
Nice est encore punit et Rouen va saisir l’occasion. Bien installé en zone offensive, Rouen redouble les passes avec un jeu en triangle et c’est Bengtsson côté droit qui envoie un missile sous la barre de Molder impuissant (28.23 / 3-0 / Bengtsson ass. Lindelof et Rech).
Photographe : Marine Romain
Le break est fait. Du coup Rouen relâche la pression et Nice sort du bois. Les aigles s’installent enfin dans la zone offensive et sur un tir de loin de Karjalainen sur la cage, Berzins placé juste devant Lackovic dévie astucieusement le palet qui finit au fond des filets (31.42 / 3-1 / Berzins ass. Karjalainen et Raska).
Ça c’est du réalisme.
Nice continue et c’est très chaud devant Lackovic par Broutin et Msumbu (36.46). Rouen sentant que Nice se reprend, remet un coup de turbo du coup Nice est à la faute.
Si Bengtsson sur le côté gauche servi par Lindelof voit son tir dévié par Molder (37.57), le shoot de Dmytriw sera concluant. On prend le même passeur mais pas le même finisseur Lindelof sert cette fois ci Dmytriw sur la droite qui propulse le puck hors de portée du cerbère niçois (38.03 / 4-1 / Dmytriw ass. Lindelof et Rech).
Rouen avec trois buts d’avance peut voir venir et n’a plus rien à gagner tant dans l’autre rencontre Bordeaux atomise Briançon. Nice finit mieux.
Nice finit mieux
Nice revient sur ce dernier tiers avec de bien meilleurs intentions et d’entrée titille Lackovic de loin par Cirgues (42.07). Si dans ces cinq premières minutes Rouen à encore un peu le maitrise du palet on sent les normands moins tranchant comme un peu émoussé.
Photographe : Marine Romain
Du coup Nice s’engaillardie et Ruel (43.15) puis Raska (43.26) oblige Lackovic à s’employer. Comme on dit toujours le travail paye et la récompense va venir. Le palet sur le côté gauche le long de la bande est mal dégagé, ce qui profite à Karjalainen qui le récupère et file vers le but. Son tir est repoussé par Lackovic, Karjalainen le plus prompt reprend son propre rebond pour tromper le gardien normand (45.11 / 4-2 / Karjalainen ass. Sloboda et Lefebvre).
Par ce but c’est Nice qui impose le rythme et est en possession du palet ce qui permet à Lackovic de réaliser des arrêts. Nice y croit et Rouen se met à la faute, Karjalainen (45.53), Broutin (46.11), Ruel (46.48) et Raska (47.30) s’y emploie sans récolter le fruit de la débauche d’énergie.
Même la barre s’en mêle sur le tir de Kalan (49.40). Nice attaque de toute part et Rouen subit et est méconnaissable. Nice poursuit son pressing Kalan (53.35) Karjalainen (55.24) et Raska (55.39) ne parviennent pas à faire trembler le filet.
Dans les ultimes minutes Nice connaissant le score de ces concurrents directs ne sort pas son gardien se sachant qualifié pour les play off. Nice tentera jusqu’à la sirène mais Lackovic a fermé la porte. La sirène retentit et Nice lève les bras.
Rouen remporte cette rencontre pour la gloire et finit donc quatrième. Si les deux premiers tiers fut, côté normand, de haute intensité, le troisième tiers ne fut pas du même acabit avec des normands très empruntés. Nice bien que battu fera partie des play off et sera opposé à l’ogre grenoblois. Pour les dragons c’est un derby des plaines qui se profilent avec une confrontation avec les gothiques d’Amiens. Il faudra être présent pendant soixante minutes et sur la totalité des rencontres si Rouen ne veut pas être en vacance plus tôt que prévu.