Arbitres : M. Mendlowictz assisté de M. Dehaen et Caillot
Buts : Angers : 02:06 Brian Henderson (ass Valentin Michel) ; 06:52 Brian Henderson (ass Thiery Poudrier et Damien Raux) ; 48:52 Thiery Poudrier (ass Jean François David et Damien Raux) Neuilly/Marne : ; 34:00 Philippe Bolduc (ass Alexis Birolini et Jan Bohac)
Pénalités
14' contre Angers
12' contre Neuilly/Marne
Retour au Haras pour les Ducs d’Angers avec la réception des Bisons de Neuilly dans le cadre de la 16ème journée de Magnus. Les Angevins ont vidé l’infirmerie, seul le défenseur Simon Lacroix reste indisponible. Du côté des visiteurs, Pitarelli demeure absent, alors que les nouvelles recrues Bohac, Cintala et Klepac sont bien présentes.
Un match où les Angevins, favoris, doivent se rattraper de leur semaine noire devant leur public et également fêter, le cas échéant, le futur but de Jonathan Bellemare afin qu’il rentre dans l’histoire des Ducs en devenant le meilleur buteur devant l’ancien Sylvain Beauchamp dont le chandail n’a toujours pas été retiré et affiché en haut de l’arène angevine…
Photographe Corinne Deconihout
Banc Angevin
Les Ducs sans adversaire
Henderson, Michel et Raux donnent le coup d’envoi à Angers pour une énième association d’attaquants mais celle-ci semble la bonne, car l’engagement est gagné, l’entrée en zone efficace et deux bonnes passes permettent à Raux de tirer le 1er au but avec un tir effleurant le poteau de Blase. Deux minutes plus tard, bis répétita avec le même bloc, Michel s’infiltre côté gauche, transmet fort devant la cage, Henderson dévie le palet de la crosse pour l’ouverture du score des Angevins (1-0 à 2’06).
Quatre minutes plus tard, les mêmes joueurs jouent encore et marquent à nouveau… Michel, derrière le but, récupère le palet et lance sur l’arrière de Blase inattentif, le palet retombe devant la ligne mais Henderson avait bien suivi pour pousser le palet et inscrire un doublé (2-0 à 06’52).
Spinozzi réagit en chassant son gardien et fait rentrer Labat. Décision qui semble sévère car la défense est la première responsable de ces buts mais, au final, une décision qui semble juste car les Angevins ne marqueront plus durant ce tiers. Pourtant la domination est bien angevine, malgré un jeu toujours stéréotypé nord-américain en lançant dès le milieu de la patinoire pour aller presser au fond, les Angevins parviennent à récupérer le palet et vont s’essayer à plusieurs reprises sur Labat sans réussite.
Les Nocéens ne se montreront pas beaucoup durant ces 20 premières minutes, malgré deux supériorités numériques. Sherbatov, grâce à sa vitesse, va parvenir à aller inquiéter Hocevar, mais c’est Cacciotti qui aura l’occasion la plus franche en reprenant un palet devant la cage, le gardien angevin est déjà au sol mais le capitaine des Bisons manque le cadre.
Photographe Corinne Deconihout
Une rencontre disputée
2+2
Le second tiers débute en supériorité numérique, mais comme depuis plusieurs rencontres, les Angevins balbutient cette situation avantageuse en manquant de spontanéité. Le faible nombre de tirs est inquiétant alors que la défense adverse l’est tout autant.
Au retour à 5 contre 5, les visiteurs subissent encore le jeu des Angevins. Toutefois leurs intentions sont nettement meilleures et les incursions en zone offensive nettement plus intéressantes. Un patinage plus important va leur permettre de mettre la pression sur des Angevins trop faciles et les joueurs de Varady sont poussés à la faute. Fortier va être sanctionné de 2+2 pour une crosse haute, Chauvel dans la minute suivante sera également banni pour laisser les Ducs à 5 contre 3.
Dès lors Hocevar va faire l’essentiel en repoussant souvent de la botte les lancers à terre des adversaires. Il créditera le Haras également d’un double arrêt réflexe magnifique lorsque le lancer de la bleue de Cintala, repoussé dans un premier temps, sera repris par Pek, la mitaine assurée du portier Slovène fait lever le Haras.
Les pénalités terminées, Henderson permet aux Nocéens de reprendre à nouveau 4 minutes de supériorité. Spinozzi appelle un temps mort car il s’agit évidement du tournant de la rencontre. Coaching gagnant puisqu’il ne faut que 30 secondes à Bolduc pour inscrire un but chanceux suite à un tir à la bleue de Birolini qui passera au ralenti sous la botte d’Andrej Hocevar (2-1 à 34’). Le tiers se termine sur ce score de 2 buts à 1 pour les Angevins.
Photographe Corinne Deconihout
La défense d'Angers fait bonne garde
Dans la douleur
Nettement dominateurs durant le 1er tiers, les Angevins reviennent sur la glace avec un faible avantage d’un but au tableau d’affichage, malgré 10 minutes de pénalités, durant le second tiers, mal négociées par les visiteurs.
Les Ducs vont donc devoir s’employer pour empocher le gain de la victoire qui leur tendait les bras dès le 1er tiers s’ils s’étaient montrés efficaces.
Néanmoins, les Angevins ne peuvent plus compter sur l’efficacité de leur trois meilleurs pointeurs : Marc Belanger, Jonathan Bellemare et Eric Fortier n’y arrivent pas mais ne se donnent pas non plus les moyens de réussir. Le trio magique des Ducs réalise sa plus mauvaise prestation de la saison à l’image de leur capitaine qui se joue de la défense adverse, met au sol le gardien d’une feinte intelligente, mais son tir de revers passe au dessus du but…
Deux minutes plus tard, action similaire pour Jo Bellemare qui se retrouve seul devant la cage avant de chuter et laisser le palet glisser solitairement vers la bande… Il y aura heureusement des joueurs meilleurs pour les joueurs clés des Ducs. Thierry Poudrier se rappelle alors à tous, en supériorité numérique, quelques instants plus tard en convertissant la situation spéciale seulement 4 secondes après le coup de sifflet de l’arbitre, sur une action individuelle, malheureusement pour le collectif des Ducs … (3-1 à 48’52).
Avec cet avantage suffisant les Angevins vont gérer les 10 dernières minutes que les Bisons ne semblent pas vouloir non plus disputer, malheureusement pour le public angevin !
Les Angevins retrouvent donc la victoire au Haras, un soulagement sur le plan comptable et pour la superstition mais le jeu fut bien laborieux et décevant. Si le 1er tiers, notamment les 10 premières minutes angevines furent très convaincantes, le reste de la rencontre nettement moins. Les Ducs, face à un adversaire au niveau de jeu bien faible et qui n’avait pas les armes pour lutter, n’a pas su faire la différence au moment de domination du match (1er tiers) et seule la maladresse des Nocéens en supériorité numérique leur a permis de conserver leur avance. Justement ces visiteurs avaient présenté un visage bien différent lors des matches de Coupe de la Ligue et les recrues tant demandées n’ont rien démontré… Seul le coaching de Spinozzi est encore une fois à féliciter car ses joueurs n’ont pas montré l’envie et la détermination nécessaires pour remporter cette rencontre. En jouant comme cela, la 14ème place et l’ombre de la relégation vont apparaître très rapidement.
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