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Hockey sur glace - Ligue Magnus
LM : La méteo sur la finale
 
C’est donc sans vraiment de surprise que la finale de cette année opposera Rouen à Grenoble. Une revanche à prendre pour les Isérois qui ont passé toute la saison dans l’ombre du Champion après avoir été balayé en quatre matchs en final il y a un an. Petit tour d’horizon sur les deux prétendants au titre.
 
Média Sports Loisirs, Hockey Hebdo Antoine Paret le 28/03/2019 à 10:56
Rouen vs Grenoble   
 
Les deux équipes ont littéralement écrasé toute concurrence cette saison, les chiffres parlent d’eux même :

121 – soit le nombre de points de Rouen à l’issue de la saison régulière, record battu. Les deux finalistes sont d’ailleurs les seuls à avoir dépassé le cap des 100 points (106 pour les BDL)
17 – soit la plus longue série de victoire en championnat cette saison, au crédit des Dragons (invaincus en SLM du 14 septembre au 16 novembre)
1 – soit le nombre maximal de défaites consécutives pour les deux équipes qui n’ont donc jamais perdu deux matchs à la suite
3 – soit le nombre de défaite de Rouen en championnat (7 pour les BDL)
29 % – A elles seules les deux équipes ont remportés 29 % des points totaux des douze équipes
24 % – Près d’un quart de buts de la saison régulière ont été marqués par les deux finalistes contre seulement 10 % des buts encaissés
3 – Les trois meilleurs pointeurs de la saison régulière sont Grenoblois : Leclerc (61 points), Kearney et Champagne sont les seuls à dépasser les 60 points. Dans le top 10 ont retrouve aussi Fleury (47) ainsi que Aleardi (56) et Thinel (52) pour Rouen.
0 – soit le nombre de défaite de Grenoble en playoff jusqu’à maintenant (Rouen n’a perdu qu’un seul match face à Gap)
12 – le nombre de finalistes pré-convoqués par Philippe Bozon pour le mondial (5 Rouennais et 7 Grenoblois)

Vu ce bilan statistique il était évident que les deux formations devaient se retrouver en finale. Pour autant, sur le papier, Rouen semble avoir l’avantage avec trois victoires au cours de leur quatre oppositions cette saison. Cette excellente saison pour les Champions en titre a également été l’occasion d’établir de nouveaux records puisqu’ils dépassent le précédent record de points acquis en saison régulière et qu’ils sont la première équipe française à atteindre les quarts de finale de la Ligue des Champions.

Équipe complète, Rouen compose avec d’excellente individualité dans toust les secteurs de jeu : en attaque c’est Aleardi qui mène la danse avec la bagatelle de 17 points en seulement 9 matchs de playoff. En défense Chad Langlais affiche le meilleur ratio + / - de  la saison comme des playoffs tout en étant systématiquement le meilleur pointeur parmi les arrières. Et enfin, l’atout maître de Rouen est son dernier rempart : Matija Pintaric. Le gardien slovène affiche un taux de 94,5 % d’arrêt en saison régulière et cumule 12 blanchissages cette saison.

Éternels dauphins, les Grenoblois n’ont réussi qu’une seule fois à battre leur adversaire cette saison (victoire 5-2 le 23 novembre à Rouen). Les BDL ont démarré la saison sur les chapeaux de roues avec redoutable efficacité offensive. Dans ce domaine d’ailleurs ils sont co-meilleure attaque de la saison avec 195 buts inscrits. Malheureusement l’équipe de Terglav a commis quelques impairs qui lui coûteront la première place avec quatre défaites de plus malgré un calendrier moins chargé.  Une autre série a pris fin pour Grenoble qui s’incline pour la première fois contre Lyon depuis le retour des Rhodaniens en Ligue Magnus. Pas de chance, c’était en Coupe de France dès les 8e de finale, et les BDL voient le tenant du titre et futur finaliste s’imposer à Pôle Sud dans une compétition qui pourtant leur tendait les bras après l’élimination prématurée de Rouen.

Statistiquement aussi les Grenoblois ont été ultra-dominateurs cette saison. Le podium des meilleurs pointeurs est exclusivement grenoblois comme on l’a vu, et Champagne termine meilleur passeur de la saison. La défense n’est pas en reste avec Bisaillon et Hardy, renforcé en cours de saison par Manavian. Enfin devant la cage la paire Horak-Bonvalot fonctionne à merveille : 92,5 % d’arrêts pour les deux portiers durant la saison régulière, chiffre porté à 96,4 % pour le Français en playoff et 93,6 % pour le Tchèque.

C’est donc un duel de titans qui s’annonce pour cette finale qui durera peut-être plus longtemps que lors de la dernière édition.

 
 
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