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Hockey sur glace - LM playoff 1/2 finale, match 6 : Angers vs Rouen
4-1
(1-0 2-0 1-1)
Le 21/03/2014
Angers, le Haras
Angers  ] Rouen ]
Angers second finaliste
 
Stop ou encore ? Sixième manche de la demi-finale de Ligue Magnus, où Ducs et Dragons se livrent un duel palpitant. Après trois victoires consécutives, les hommes de Simon Lacroix n’arrivent pas à valider leur qualification. Face à eux, les Dragons de Rouen jouent sur bord du précipice, sans Guren blessé, et n’ont pas le droit à l’erreur, mais c’est avec cette pression, qu’ils viennent de remporter les deux manches précédentes ! Alors à qui l’avantage avant ce nouveau round ?
 
Angers, le Haras, Hockey Hebdo Damien Bourgeais le 23/03/2014 à 15:40
FICHE TECHNIQUE

1072 spectateurs
Arbitres : MM. Barbez et Bliek assistés de MM. Margry et Courgeon
Buts :
Angers : 12.09 Braden Walls (ass Eric Fortier) ; 23.43 Johan Skinnars (ass Robin Gaborit et Fredrik Börjesson) ; 27.21 Braden Walls (ass Eric Fortier et Jonathan Bellemare) ; 47.25 Tim Crowder (ass Johan Skinnars et Fredrik Börjesson)
Rouen : ; 54.17 Janos Vas (ass Lauri Lahesalu)
Pénalités
10 minutes contre Angers
22 minutes contre Rouen


Photo hockey Ligue Magnus - LM playoff 1/2 finale, match 6 : Angers  vs Rouen - Angers second finaliste
Photographe : Franck Salot

Les deux victoires rouennaises se sont jouées sur des entames de match réussies et surtout concrétisées au tableau d’affichage. Les victoires angevines se sont construites sur la solidité de leur défense à ces périodes fortes des Rouennais. Premier élément de réponse avec l’envie et l’engagement des Angevins dès le coup d’envoi et notamment la ligne des internationaux français Gaborit – Henderson – Albert, qui bloque et empêche les visiteurs de mettre en place leur jeu. Mais une pénalité sifflée à l’encontre de Tim Crowder va tout remettre en cause.
Le jeu de supériorité rouennais se met en place mais avorte en raison de l’absence de tirs. Le jeu s’équilibre ensuite et le palet file rapidement d’un camp à l’autre sans toutefois déboucher sur des occasions réellement dangereuses. Une pénalité sifflée contre Manavian n’offre pas vraiment de supériorité aux Angevins, puisque Baluch rejoint le cachot moins de 30 secondes plus tard… Finalement, c’est dans le jeu et presque logiquement qu’Angers va ouvrir le score. Eric Fortier récupère un palet derrière la cage et trouve Braden Walls face à la cage. Non sans mal, l’attaquant angevin reprend le palet pour un lancer ras glace qui bat le portier rouennais (1-0 à 12’09).
La réaction des visiteurs est attendue et ne peut intervenir suite à une nouvelle pénalité visiteuse, une aubaine pour les Angevins d’accentuer leur avance. Mais rien n’y fait, les attaquants des Ducs manquent de réalisme ou plus vraisemblablement de lucidité dans le dernier choix et le dernier geste.



La réaction rouennaise est donc attendue dans ce second tiers, eux qui ont dominé la majorité des tiers-temps lors des 5 premières rencontres mais qui n’ont pas montré cette envie durant les 20 premières minutes de la soirée. La réaction attendue a lieu et la vitesse des attaquants fait merveille avec les passes ajustées, la défense angevine est aux abois et peut, comme souvent dans cette demi-finale, compter sur son portier international. Florian Hardy va fermer la porte à plusieurs reprises, notamment face à un Julien Desrosiers qui fut souvent sa bête noire lors de ces matches de série (en souvenir, le but victorieux de la finale de la saison dernière).
Photo hockey Ligue Magnus - LM playoff 1/2 finale, match 6 : Angers  vs Rouen - Angers second finaliste
Photographe : Franck Salot
Mais également face au jeune Anthony Rech, qui est capable du meilleur, en témoigne une belle attaque collective qu’il conclut par un missile stoppé par Hardy, mais aussi coupable du pire, comme cette pénalité évitable, aux conséquences dévastatrices. 
En effet, si la première entrée  en zone pour installer la supériorité angevine est manquée, la seconde, moins traditionnelle, est définitive. Skinnars entre plein axe et, sans se poser de questions, adresse un lourd slap qui transperce Lhenry dans sa lucarne (2-0 à 33’43).
Coup dur pour les champions de France en titre, qui vont mettre quelques minutes à rallumer la machine. Face à eux, Hardy est imperturbable et, dans cette situation, cela s’annonce compliqué. Et comme cela ne suffisait pas, une erreur défensive offre un troisième but aux Ducs, et à Walls un doublé, dans un nouveau cafouillage devant la cage normande (3-0 à 27’21).
Le 26 angevin prend le rôle du buteur providentiel dans un trio recomposé aux côtés de Fortier et Bellemare ayant laissé Campbell rejoindre Skinnars et Crowder. Alors que la solidarité et l’abnégation rouennaise sont attendues pour inverser la tendance, le collectif se fissure et la frustration d’une rencontre qui leur échappe pousse les visiteurs à commettre quelques irrégularités qui les entraînent immédiatement au cachot. Une situation bien perçue par les Angevins qui ne se font pas prier pour pousser leurs adversaires dans ce travers.
La fin du tiers est hachée par trois pénalités successives aux Rouennais, pendant 5 minutes, offrant aux Ducs ces situations spéciales qui peuvent faire basculer la rencontre. Mais, au contraire, en ne marquant pas ce but décisif, les Angevins vont rentrer aux vestiaires en laissant un dernier espoir à Rodolphe Garnier et ses hommes.



En effet, la dernière causerie du coach rouennais a sûrement dû s’inspirer de la rencontre de janvier où les Dragons, alors invaincus, étaient proches de leur 1ère défaite de la saison, en étant menés 3 buts à 0 dans cette patinoire du Haras. Un tiers de haut niveau leur avait permis de renverser la tendance et de s’imposer avant la sirène finale, infligeant à Simon Lacroix une première défaite pour son premier match en tant qu’entraîneur principal…
Photo hockey Ligue Magnus - LM playoff 1/2 finale, match 6 : Angers  vs Rouen - Angers second finaliste
Photographe : Franck Salot

La reprise rouennaise est compliquée, en infériorité numérique, après que Manavian ait été invité à la fin du tiers précédent à purger 2+2 de pénalité pour une charge après la sirène et une altercation avec Gaborit. Une supériorité que les Angevins sont bien décidés à conclure. En effet, rarement le jeu de supériorité angevin fut aussi bien en place et permit autant de décalage. Heureusement, Fabrice Lhenry veille au grain et doit sortir des arrêts déterminants qui laisseront sans doute Gabriel Girard inquiet sur une possible reconduction du Français pour une nouvelle saison…
C’est au tour de Jonathan Bellemare de se faire prendre par la patrouille et d’offrir une supériorité aux Rouennais. Le tournant du match est sans doute à ce moment-là. La défense angevine, solide et sereine, va briser l’espoir rouennais de revenir. Encore une fois, la bonne agressivité des Ducs va avoir raison de ce manque de confiance dans le dernier geste des Rouennais. Et c’est à ce moment que les Angevins vont apercevoir clairement la qualification. Alors que la pénalité s’est achevée depuis quelques instants, Skinnars fait parler sa vitesse pour rentrer en zone offensive, habitué aussitôt à tirer, il va privilégier à bon escient la passe vers Crowder, décalé côté gauche, le meilleur pointeur des Ducs dans les séries confirme son statut en se jouant de Lhenry pour le quatrième but angevin  (4-0 à 47’25).
Les derniers espoirs rouennais s’effondrent quelques instants plus tard lorsque Rech prend une nouvelle pénalité inutile, suivie, deux minutes plus tard, par Janil. Il reste moins de 9 minutes à jouer lorsque les deux équipes retrouvent la glace à 5 contre 5 ; scénario impossible à remonter pour les Rouennais d’autant que Florian Hardy réalise un match serein. Seul Janos Vas, va troubler la douceur angevine, sur une action individuelle, sa vitesse fait la différence dans la défense des Ducs pour approcher de la cage et son lancer du poignet du revers au-dessus de la jambière suffit à faire évoluer le tableau d’affichage (4-1 à 54’17).
Les Rouennais se relancent ? Une nouvelle pénalité les handicape définitivement alors que les Angevins vont gérer avec sérieux la fin de la rencontre, avant de célébrer leur qualification pour cette seconde finale consécutive en championnat.



La victoire des Ducs, ce soir, ne souffre d’aucune contestation. Si les premières victoires s’étaient construites sur l’imperméabilité de Florian Hardy, ce sixième match a été remporté par un collectif et un état d’esprit. Aucun Angevin n’est sorti du lot, mais tous ont rempli leur rôle et n’ont pas hésité à se sacrifier pour le collectif. Simon Lacroix n’est sans doute pas étranger à cette réussite. Les Ducs vont aborder leur deuxième finale de championnat consécutive sans pression et avec un statut d’outsider, un objectif envisagé à l’aube de la saison, mais vite évacué tant les premiers mois de la saison furent compliqués (départ du défenseur n°1 ,entraîneur remercié, des blessures de joueurs cadres).

En face, les visages en disent long sur la déception des Dragons. Cette demi-finale, et cette revanche de la finale de Magnus de la saison dernière, va sans doute laisser quelques traces dans le vestiaire rouennais. Cette sixième rencontre a mis en relief certains problèmes  L’indiscipline les a empêché de revenir au score ce soir, Antonin Manavian compte 10 des 22 minutes de pénalité rouennaise, Anthony Rech, avec deux fautes en zone offensive qui ont débouché sur un but et mis fin à une occasion franche, peuvent être mis en cause,  mais ce serait injuste par rapport à leur apport sur la glace. En effet, cette indiscipline reflète leur envie et engagement, caractère que n’ont pas eu les leaders rouennais. Thinel, Guenette, Mielonen ou Riendeau ont été éteints par l’enthousiasme angevin. Plus ennuyeux, le potentiel offensif des Dragons a douté et a semblé sans réaction face à la défense basse des Ducs. L’absence de révolte et de changements tactiques montrent certaines limites. Enfin, la défense est peut-être le chantier le plus important, si le duo de gardiens semble le meilleur de Magnus, aucun des deux portiers n’a réussi à faire basculer la rencontre et, devant eux, la défense a commis de trop nombreuses erreurs dans le placement mais également dans la relance. Enfin, cet apport à la ligne bleue offensive, que l’on peut attendre de Manavian, Janil, Tavzelj voire Lahesalu et Mielonen, a été inexistant.
Tout n’est pas à jeter, surtout que Rouen, par son palmarès et sa domination du championnat cette saison encore (plus la Coupe de la Ligue), reste une valeur sûre de Magnus, l’intérêt est désormais de savoir qu’en France, si le hockey se dispute toujours avec 5 joueurs et un gardien, à la fin ce n’est plus toujours Rouen qui l’emporte… au moins cette saison !
 
 
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Réactions sur l'article
 
aramis a écritle 23/03/2014 à 18:50  
beau commentaire sur le match mais je pense que l'on ne peut en vouloir à rech apres avoir annulé
pas mal d'inferioritées avec romain pour des pénalitées de leur coéquipiés Je pense qu'il aurait préféré joué les supèrioritées comme il savait si bien gérer en junior mais cette phase de jeu et réservée au cadors a l'année prochaine
 
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