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Hockey sur glace - LM playoffs : 1/4 de finale, match 3 : Strasbourg vs Gap
9-2
(2-0 4-0 3-2)
Le 11/03/2011
Strasbourg
Strasbourg  ] Gap  ]
La preuve par neuf
 
La saison des playoffs est riche en matchs intenses, et celui-ci promet de ne pas faire exception. Les Gapençais ont un avantage indéniable car ils arrivent avec deux victoires au compteur dans cette série de quart de finale, et n’ont besoin que d’une victoire pour accéder au tour suivant. Les Strasbourgeois ont concédé les deux défaites d’un point, dont une aux tirs au but. L’Étoile Noire, blessée dans son orgueil mais prête à vendre chèrement sa peau, joue à domicile pour la première fois de la série. C’est donc un match décisif qui se joue dans un Iceberg comble.
 
Strasbourg, Hockey Hebdo Joatham Charrue le 12/03/2011 à 03:25
FICHE TECHNIQUE

1622 spectateurs
Arbitres : Fabre Savice, Furet Yann, Cregut Nicolas
Buts :
Strasbourg : 17'16 Edouard Dufournet (ass Lionel Tarantino) ; 19'43 David Brissette Cayer (ass Lionel Tarantino et Jan Cibula) ; 24'01 Timothée Franck (ass Jan Cibula) ; 31'27 Jan Cibula ; 35'34 David Brissette Cayer (ass Jan Cibula) ; 38'05 Lionel Tarantino (ass Julien Burgert) ; 44'52 Lionel Tarantino (ass Julien Burgert et Edouard Dufournet) ; 50'20 David Striz (ass Michal Cesnek et David Brissette Cayer) ; 59'44 Pierre-Antoine Devin (ass Michal Cesnek et Elie Marcos)
Gap : ; 42'49 Dimitri Thillet ; 45'31 Julien Correia (ass Milan Tekel et Jérémie Paradis)
Pénalités
12 minutes contre Strasbourg
22 minutes dont 10 minutes à Roche contre Gap


Photo hockey Ligue Magnus - LM playoffs : 1/4 de finale, match 3 : Strasbourg  vs Gap  - La preuve par neuf
Christophe Moreau
Bradley en sandwich
D’entrée de jeu, c’est Gap qui attaque et inscrit le premier tir au bout de 12 secondes, très rapidement répondu par un tir de Cibula après 34 secondes. Le fait qu’il s’agit du troisième match en peu de temps entre ces deux formations débouche sur un très court temps d’observation, les équipes rentrent rapidement dans le vif du sujet, mais sans domination précise d’un côté ou de l’autre. Le jeu s’installe en revanche bien plus souvent en zone gapençaise, avec l’habituel pile de défenseurs devant les cages.
Tarantino se procure la première belle occasion, sur un centre de Dufournet. Ils avaient su surprendre la défense, pourtant solide, des Rapaces. La stratégie de Gap n’a pas changé au cours de la saison : un gros bloc défensif et une flèche qui reçoit les palets volés, s’en sert pour contrer et attaquer. Les défenseurs de Gap ne sont d’ailleurs pas tendre, ils défendent autant avec les crosses qu’avec les poings. Un scénario identique se répète sans cesse : Strasbourg s’offre des tentatives, construit en attaque, et dès lors qu’un palet est perdu, un rapace se jette dessus et l’envoie en contre à l’attaquant gapençais qui essaie seul face à Hiadlovsky.
Devant une défense aussi rigide, les Strasbourgeois n’ont d’autre choix que de faire tourner le palet très rapidement pour contourner les Rapaces. Le premier powerplay arrive tard, en faveur de Strasbourg. Les rapaces se couchent les uns après les autres comme ultime moyen de défendre les cages. Le powerplay est vite annulé par un cinglage de Cibula, et les deux équipes se retrouvent à 4 contre 4.
À 15’59, Bradley monte en attaque, mais son entrée de zone est stoppée nette par deux défenseurs gapençais qui lui rentrent dedans avec violence. Bradley s’écroule au sol et a toute la peine du monde à se relever, assisté de ses coéquipiers. L’arbitre ne siffle pourtant aucune faute, ce qui déclenche les huées du public. La tension monte alors en flèche entre les deux équipes, après ce qui est perçu comme une injustice flagrante aux yeux des jaunes et noirs. Mais ils gardent la tête froide, comme le prouve le geste de Tarantino, qui remonte et tire sur Quemener. Le tir est bloqué mais rebondit, le palet est récupéré au vol par Dufournet qui l’envoie au fond des filets. Les tentatives sont majoritairement strasbourgeoise, et le portier de Gap est mitraillé de tirs, sous les vivats de la foule, électrisée par le premier but.
La stratégie des rapaces repose intégralement sur sa défense et c’est donc lorsque les Strasbourgeois parviennent à écarter ou contourner les défenseurs gapençais qu’ils se procurent des occasions franches. C’est d’ailleurs le cas lorsque Cayer fait le tour des filets et tire à l’aveugle en direction de Quemener, qui ne s’attendait absolument pas à un tir à ce moment-là. Diamond Dave offre donc une fin de première période magnifique à son équipe.

Face-offs : 14 - 7
Tirs : 11 - 7


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Christophe Moreau
Et de neuf !
Le 2ème tiers est entamé plus tranquillement que le précédent. La stratégie défensive de Gap vient s’écraser sur une Étoile Noire qui connait toute la valeur de l’avance qu’ils possèdent et qui se replie rapidement en défense. Pourtant, le jeu n’est que rarement en zone strasbourgeoise. Les rapaces n’ont pas pour habitude d’être menés et sont obligés d’aller vers l’avant, de se découvrir : pris à leur propre jeu, ils sont souvent surpris par des contres, dont naissent la plupart des offensives strasbourgeois.
De cette façon, Cayer envoie le palet en attaque vers Franck, qui tire une première fois. Cibula attrape le rebond et trouve à nouveau le gardien. Ce n’est qu’au troisième essai que Franck parvient enfin à inscrire un but au gardien, décidément battu par les assauts répétés des Strasbourgeois.
Les Gapençais ne s’avouent certainement pas vaincus, et redoublent de tirs sur Hiadlovsky. Le jeu replié des rapaces a fait place à un jeu bien plus débridé, pour le plus grand plaisir du public des deux côtés : le jeu est beau lorsque les deux équipes sont à l’attaque.
La situation des matchs précédents ainsi que du premier tiers est inversée, les Rapaces sont en attaque et les Strasbourgeois campent devant les cages pour défendre. Malgré cela, les Rapaces ne sont pas à l’aise dans la construction imprécise d’un jeu qui n’aboutit que rarement sur un tir. La tension est palpable et la promesse grandissante d’un nouveau match demain entraîne des frictions à chaque fin d’action. Encore un but pour l’Étoile Noire ! Cesnek s’essaie tout d’abord de loin, Franck tente à son tour, mais c’est Cibula qui se saisit du palet caché sous un défenseur, le maîtrise et l’envoie valdinguer dans les filets de Quemener.
Les contacts gapençais beaucoup plus brutaux et les actions douteuses laissent à penser que les Rapaces ont abandonné tout espoir pour le match de ce soir et s'attellent à construire un avantage physique par l’intimidation, mais leurs exactions sont sifflés, tantôt par le public excédé, tantôt par l’arbitre.
S’ensuivent 2 pénalités qui mettent les Strasbourgeois en double powerplay, mais le mur humain de défenseurs gap est infranchissable et ils ne parviennent pas à tirer profit de ces pénalités. Ce n’est qu’après le retour de Charette que la formation gapençaise se déplie et laisse une faille dans son armure, immédiatement exploitée par l’Étoile Noire. Cayer se présente pour shooter, mais il garde patience et décale sur Cibula. Celui-ci ne tire pas non plus mais il a attiré l’attention du gardien. Il ne lui suffit plus qu’à rendre le palet à Cayer, qui envoie le palet derrière le gardien au sol.
Le festival de buts ne s’arrête pas là, et les Rapaces sont complètement assomés par tant d’actions réussies. Petrilainen, sur qui fonce un défenseur, puis un autre, démontre ses talents d’acrobate : il parvient à bondir entre les deux qui s’entrechoquent et à continuer en direction des buts. Il sert Burgert, qui décale à Tarantino et l’action se termine en un 6ème but magnifique, preuve du travail d’équipe de la formation strasbourgeoise. La période tire à sa fin tandis que les Strasbourgeois continuent de tirer sur Quemener.

Face-offs : 16 - 15
Tirs : 15 - 7

Photo hockey Ligue Magnus - LM playoffs : 1/4 de finale, match 3 : Strasbourg  vs Gap  - La preuve par neuf
Christophe Moreau
Victoire de l'Étoile Noire
Quemener est remplacé par Fenart à l’entame du troisième tiers-temps. La période a seulement le temps de commencer que l’Étoile Noire se procure aussitôt deux occasions de marquer, de quoi baptiser Fenart comme il se doit.
Alors que les Gapençais sont en supériorité numérique, un slapshot bien senti de la part de Thillet traverse littéralement le portier Strasbourgeois. Les rapaces refont une partie de leur retard mais ce but a une saveur amère d’inutilité et ils n’ont même pas la tête à célébrer la fin du blanchissage de Hiadlovsky. En dépit du sursaut d'orgueil des Rapaces qui évitent “fanny”, la période se déroule tranquillement, les deux équipes acceptant tacitement l’issue quasi-certaine en faveur de l’équipe locale. Le spectacle ne s’arrête pourtant pas là : Dufournet tire avant de passer derrière le but, mais son tir est bloqué. Tarantino le suivait de près, ce qui lui permet de récupérer le rebond et trouver le fond des filets de Gap pour la 7ème fois ce soir.
Quasiment assuré d’une victoire, la défense Strasbourgeoise se relâche et laisse passer des attaquants gapençais dangereux. Cela permet à Gap, par un travail de Paradis puis Tekel et enfin Correia, d’inscrire un nouveau but. À croire que chaque occasion débouche sur un but, dans cette période au rythme étrange !
Le match est assez peu marqué par les pénalités, la grande majorité des buts étant inscrits à 5 contre 5. Malgré cela, Tekel retient sur Burgert qui se détachait seul en direction des buts et l’arbitre en appelle une à l’encontre de Gap. Le powerplay n’est en revanche pas une réussite pour l’Étoile Noire qui fait chou blanc pendant ces 2 minutes. Les Strasbourgeois dominent néanmoins la période de la tête et des épaules, le jeu est en permanence dans la zone des rapaces, totalement aux abois. Dans une volonté d’imprimer un avantage psychologique en vue du match de demain, les hommes de Daniel Bourdages continuent leurs assauts. Cesnek en est l’exemple type : il envoie un slapshot ravageur depuis la ligne bleu, et Stritz, juste devant la cage, dévie légèrement la trajectoire du palet qui contourne le gardien et va se planter dans le but gapençais.
Le jeu a totalement changé de visage de période en période : il était très tendu en première période, puis est devenu dominé par Strasbourg dans une deuxième période fleuve, et il s’achève beaucoup plus tranquillement dans cette dernière période, sans pour autant avoir cessé totalement car les Rapaces se portent encore fréquemment à l’attaque. À 9 minutes du coup de sifflet final, Hiadlovsky est remplacé par Beck, et les deux coachs font jouer les remplaçants, dans le dessein de conserver les forces des lignes principales pour le match de demain, que le score actuel ainsi que le temps restant rend inévitable. Ces 20 dernières minutes défilent au rythme des attaques successives, presque ininterrompu par les arrêts de jeu très rares, et bien évidemment par les buts.
Le dernier clou dans le cercueil des rapaces est enfoncé par Devin. Cesnek envoie un slapshot qui s’écrase contre Fenart, le palet rebondit et s’envole, retombe dans la crosse de “Pitch” qui l’envoit et fait trembler les filets pour la 9ème fois, seulement 15 secondes avant la fin du match.

Face-offs 17-9
Tirs 16-15


L’Étoile Noire avait besoin de gagner ce match pour rester en vie dans les playoffs et la mission est accomplie. Le match était à sens unique car les Strasbourgeois ont su ouvrir le score. Leurs assauts nombreux et répétés sont restés stériles lors des deux matchs précédents, à Gap, mais ce soir, les jaunes et noirs ont eu la réussite qui leur a fait défaut trop souvent au cours de la saison. À partir des deux premiers buts, la formation de Strasbourg a déroulé les occasions et a pu jouer le coeur léger.
Si les Gapençais ont une défense absolument formidable, ce n’est pas le cas de leur attaque. Les rapaces savent contrôler un match lorsqu’ils jouent en tête, mais ils ont tout le mal du monde pour remonter un score en leur défaveur, et se sont découverts lorsqu’ils se sont portés vers l’attaque.
Les deux équipes se retrouvent donc demain pour le 4ème match de la série. La situation sera la même que ce soir : une victoire des Rapaces les envoie en demi-finale, une victoire de l’Étoile Noire leur offre un nouveau match mardi prochain.
11 buts lors d’un match au soir du 11 mars, le public Strasbourgeois tout entier s’est donné rendez-vous le 12 !

Statistiques :

Tirs : 42 - 29
Face-offs : 47 - 31
Arrêts des gardiens : Hiadlovsky : 21/23 (91%) ; Beck : 6/6 (100%) ; Quemener : 20/26 (77%) ; Fenart : 13/16 (81%)


Résumé sur StrasTV : www.strastv.com/catalogue/Sport/hockey-strasbourg-9-2-gap-etoile-noire-sport.html
 
 
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