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Hockey sur glace - Division 1
Lyon - Conférence de presse
 
Les Lions de Lyon se sont prêtés ce matin au jeu des interviews après leur entraînement. Quelques questions/réponses pour faire le point sur les ambitions et leur état d’esprit, à deux jours de la finale de Division 1 face à Bordeaux.
 
Lyon, Hockey Hebdo Vincent Henry & Vincent Desperrier le 27/03/2014 à 17:57

Conférence de presse du LHC – 27/03/2014 – En route vers la finale


François DUSSEAU, entraîneur des Lions
 
Quels enseignements tirez-vous de l’expérience de l’an passé (défaite en finale face à Brest) ?
Le groupe avait envie de retourner en finale, il s’est aperçu que ça se jouait à des petits détails, aussi bien pour le match aller que pour le match retour. Ca va nous servir pour le début de la finale.
 
Cette nouvelle formule en 3 victoires, ça vous sert, ça vous dessert ?
Je pense que ça peut nous servir, parce qu’on va jouer deux fois à la maison, où on n’a perdu qu’un point. Mais on sait que ça repart à zéro et on espère bien que samedi soir on ira chercher la première victoire. On sait aussi que Bordeaux ne va pas nous la donner. Ca ne sera pas facile, mais on va tout faire pour gagner samedi et dimanche.
 
Photo hockey Division 1 - Division 1 - Lyon - Conférence de presse
www.sebasphotos.com / LHC

Justement, le scénario le plus avantageux?
Le plus avantageux serait de mener 2-0 dimanche soir, mais on va déjà commencer par samedi, parce que Bordeaux va vendre chèrement sa peau. Maintenant, on a de l’expérience, on a tout. On est bien rentré dans ces play-offs, comme on l’a montré face à Neuilly, que ce soit samedi ou dimanche. On sait que si on veut aller au bout, il va falloir gagner très rapidement.
 
Cette équipe de Bordeaux, ses forces, ses faiblesses ?
Leur force c’est le groupe. Ils ont Brodeur, Desrosiers, ils ont de bons joueurs. Ils n’ont pas la pression, comparé à nous, mais ils ont fait une équipe pour aller en finale. Après, ils ont Gasnier, qui remplace Ylonen (blessé) en ce moment, qui fait de bons matchs.
 
La défaite à Neuilly a servi de piqûre de rappel après votre survol de la saison régulière ?
Disons que ça nous a fait du bien. Au début des play-offs, tout le monde n’était pas rentré dans les play-offs. A Neuilly, on menait 4-2, il restait 7 minutes, on a pensé que tout était fait, on a commencé à jouer tranquille, en faisant quelques erreurs. Mais on est aussi tombé sur une bonne équipe de Neuilly. A partir de là, il a fallu se remettre au charbon, et on a vu la réponse le samedi et le dimanche. Y’a un groupe, un potentiel, une équipe. Notre force, c’est de jouer à 5 contre 5, on est un rouleau compresseur. Il va falloir faire ça dès samedi soir.
 
Vous avez affronté deux fois Bordeaux cette saison, pour deux victoires. C’est un avantage ?
Je pourrai vous dire ça dimanche soir, mais aujourd’hui pour moi c’est du 50/50. Après, ça va se jouer sur la motivation, sur le physique aussi. Et ce qui est intéressant pour nous comparé aux quarts et demies, c’est qu’on jouait d’abord à l’extérieur. Ca va être à nous de continuer sur la bonne dynamique et de mettre la pression sur Bordeaux. C’est-à-dire qu’il faut qu’on gagne samedi, voire dimanche.
 
C’est un gros avantage de commencer à la maison ?
Oui, parce que quand on termine premier de la première phase, quand on veut mettre la pression sur nos adversaires c’est un avantage. Puis quand on regarde notre parcours à domicile, on n’a perdu qu’un match (Cholet, 4-5 après tab). On a pris 25 points sur 26. On ne va pas se gargariser avec ça parce qu’on sait qu’on repart de plus belle et que Bordeaux va vouloir en chercher une. A nous de leur mettre la pression dès samedi soir, de leur montrer que c’est nous qui voulons le titre. Mais on va prendre match par match.
 
La position de favori n’est pas trop dure à tenir ?
On l’a eue toute l’année. C’est ce que je dis, la pression elle est dans le verre… Toute l’année, on nous a attendus, toute l’année, on a rempli les patinoires, même si on n’était pas les seuls, je pense, à prétendre à ça, nous on l’a annoncé et maintenant, il faut qu’on y arrive, qu’on fasse le maximum. C’est ce qu’on fait. On met le groupe dans sa bulle et la réalité elle sera samedi soir sur le terrain.
 
Un petit point sur les pépins physiques, sur le groupe…
Pour l’instant, ça va bien. Quelques petits pets, mais comme tout le monde. Le staff est en train de remettre tout  le monde d’aplomb. Là-dessus, ca va se jouer sur la motivation, les émotions. Une partie du groupe a connu ça la saison passée, et je crois qu’une finale ne se joue pas, elle se gagne. Et pour gagner, il va falloir en faire plus que la saison passée.
 
Martin MILLERIOUX, capitaine des Lions
 
Les finales ne vous réussissent pas beaucoup. Qu’est-ce qui fait que ça peut changer cette année ?
C’est vrai qu’on était en finale l’an passé malheureusement on n’a pas pu gagner. Maintenant, on ne va pas tirer des enseignements ou des généralités là-dessus. On sait que la formule a changé cette année. C’est en trois matchs gagnants donc effectivement on a terminé premier de la saison régulière, ce qui nous donne l’avantage de la glace. On va essayer de s’appuyer là-dessus.
 
Quel est votre état d’esprit avant cette finale ?
On est concentrés, appliqués. C’est un objectif annoncé depuis le début de saison. Il fallait s’y tenir et ce n’est pas évident quand on annonce certaines choses. Maintenant, on est excités et on a hâte que ça commence.
Photo hockey Division 1 - Division 1 - Lyon - Conférence de presse
www.sebasphotos.com / LHC
 
Quelle expérience vous pouvez tirer de la finale jouée la saison dernière ?
On sait que rien n’est terminé dans le hockey sur glace. C’est vrai qu’on a péché l’an passé en menant 4-1. Maintenant, c’est balayé, la vie continue et effectivement on a tourné la page. Il faudra être sérieux et appliqué 60 minutes. On a eu une petite piqûre de rappel à Neuilly en demi-finale où on s’est relâché 5-6 minutes et où on prend 3 buts. On sait qu’on est une belle équipe, mais il faut être constant.
 
Cette équipe de Bordeaux, vous l’avez battue deux fois cette saison, mais aussi en demies l’an passé. Elle vous réussit bien a priori. Est-ce que l’équipe part avec un avantage psychologique ?
Depuis l’an passé, les deux équipes ont changé. Cette saison, on a pu l’emporter deux fois. Le match chez eux, leur effectif était diminué. On fait une bonne prestation à Charlemagne, mais maintenant c’est les play-offs. Ils vont être le couteau entre les dents, nous aussi. Le compteur sera remis à zéro. Le seul avantage qu’on ait, c’est la glace. On va pouvoir jouer 3 matchs à domicile, et généralement on joue bien à Charlemagne. Il faut que ça continue de cette manière.
 
Donc les deux premiers matchs à domicile sont vraiment importants.
Oui, ils sont importants. On joue chez nous, donc on n’a pas d’excuse, on doit remporter les deux matchs. Il ne faut pas se voir trop beau, ce sera rencontre après rencontre.
 
Vous allez encore pouvoir compter sur le soutien de vos supporters, très présents à Charlemagne.
Oui, c’est vrai que c’est agréable. On sait que c’est une belle patinoire avec du monde. L’appui du public aura sans aucun doute son rôle à jouer. Il va falloir nous pousser dans les bons comme dans les mauvais moments. On sait qu’à Bordeaux aussi le public est fervent, donc c’est ce qu’on attend ici à Lyon pour pouvoir nous pousser.
 
Deux matchs de suite à domicile, ce n’est pas toujours si facile. On l’a vu en finale de Ligue Magnus, où Briançon a vu Angers revenir à 1-1 hier soir (mercredi). C’est quoi la difficulté de jouer deux matchs de suite à domicile ?
On a la « pression », parce qu’on se doit de performer. Ce qu’il faut, c’est la qualité de la récupération et surtout tout se joue dans les têtes. En Ligue Magnus, Briançon fait une grosse performance (7-2) et je pense que c’est plus dur après un gros écart de se remettre en question. On se voit plutôt beau, et on fait moins d’efforts le lendemain. Donc on va prendre match après match. Et quel que soit l’écart, au final c’est la victoire qui compte.
 
Vous avez fait un parcours quasi-sans faute à domicile. Comment vous le prenez en compte ?
On connait l’importance de la glace, son avantage. On a à cœur de continuer à briller ici à Charlemagne. On va essayer de s’en servir. On a un match de plus théoriquement à la maison. Mais je vous avouerai que si on ne revient pas et qu’on gagne avant, on ne va pas se plaindre.
 
Vous êtes à 3 victoires de la Ligue Magnus. La Ligue Magnus, ça évoque quoi pour vous ?
Des souvenirs. On est plusieurs à y avoir goûté pendant quelques années. Ce serait une belle chose pour le club. Après, Lyon a sa place largement en termes d’infrastructures et de potentiel pour  être une des équipes moteurs en Ligue Magnus. Qui dit Ligue Magnus dit plus de visibilité auprès des médias, et plus de matchs pour moins d’entraînement.
 
Le changement de formule, c’est un avantage ou un inconvénient ?
Il y a trois matchs à gagner, donc on a un peu plus le droit à l’erreur par rapport à l’an passé. On ne va pas dire qu’on peut passer à travers un match, mais il y aura moins de conséquences si on se rate un peu sur un match.
 
Quelle est la différence par rapport à l’année dernière ? Est-ce que le groupe a plus d’expérience que l’an passé ?
Le groupe a mûri. Il y a de nouvelles têtes, d’autres sont parties. L’an passé, le coach, Eric Medeiros a fait un super travail, mais dans un rôle entraîneur-joueur. A certains moments-clés, faire la part des choses est plus difficile. Peut-être qu’on est plus serein aujourd’hui.
L’an passé, on était plus outsider. Cette année, les objectifs ont été clairs dès le début de la saison, donc on a un rôle de favori. D’autres équipes ont un bel effectif également, mais si elles n’ont pas joué la langue de bois, elles n’ont pas affiché les choses clairement. On sait bien que tout le monde veut y aller, les 14 équipes engagées voulaient aller au bout. Il en reste plus que 2 aujourd’hui.
 
Julien LEBEY, attaquant
 
Vous attendiez ce moment toute l’année, ça y est on y est.
Oui, tout a fait. On a travaillé huit mois pour ça depuis le mois d’août et le camp de préparation. Là maintenant, c’est le but final qui est acquis. On va voir ce qui se passera.
 
C’est de la pression, de l’excitation ? Qu’est ce que c’est aujourd’hui ?
Pas forcément de la pression. C’est pas une pression, c’est du plaisir surtout. En hockey, la saison est longue, on travaille dur. Ca met un certain engouement à la situation.
 
Vous avez largement dominé la saison, quasi-intraitables à domicile. Vous êtes les grands favoris de cette finale ?
Je veux pas dire ça, non. C’est sûr qu’on finit avec 5 points d’avance sur Bordeaux. C’est pas énorme. On a très bien joué contre eux en saison régulière. C’est positif, on va s’appuyer là-dessus pour la finale, mais on ne se sent pas au-dessus d’eux. On sait très bien qu’ils ont une bonne équipe. Nous aussi. Et en play-offs, tout va se jouer sur la concentration et sur de petits détails : être efficaces devant la cage, savoir bien défendre dans les moments cruciaux.
 
Le premier match il est déterminant pour vous, ou pas forcément dans une série à 5 ?
Il est important, pas déterminant. Certains arrivent à renverser la tendance quand ils sont dominés avec deux matchs d’avance. Ce match est important du fait qu’on le joue à domicile. Dès le début de la série, il est important pour nous de mettre le tempo et de prendre l’ascendant.


Photos : LHC / www.sebasphotos.com
 
 
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