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Hockey sur glace - Ligue Magnus
Media Day : entretiens avec les clubs de Briançon, Cergy, Chamonix et Gap
 
A l'occasion du Media Day de la Ligue Magnus le lundi 5 septembre à l'Accor Arena de Paris Bercy, l'ensemble des dirigeants, entraîneurs et capitaines des douze équipes de Ligue Magnus était présent pour répondre aux questions de la presse. Retrouvez dans ce second article le contenu de nos entretiens avec les clubs de Briançon, Cergy, Chamonix et Gap.
 
Paris, Accor Arena, Hockey Hebdo Guillaume Schwab le 09/09/2022 à 19:58
Diables rouges de Briançon
 
Kévin Igier (capitaine des Diables rouges de Briançon)
 
Comment s’est passée la préparation de l’équipe en ce début de saison et est-ce que vous avez pour objectif le maintien sachant qu’il n’y a pas eu de descente ces deux dernières saisons ?

En effet, l’objectif c’est forcément le maintien. Après les trois dernières saisons qu’on a passées… Le camp était dur. On s’est beaucoup, beaucoup entraînés. Donc là vivement que la saison rattaque pour reprendre le rythme et surtout jouer des matches surtout. En espérant que tout le travail accompli lors des trois semaines que l’on a passé paye pendant la saison !

Les nouveaux joueurs se sont bien intégrés ? Est-ce que tu es satisfait du rendement des nouvelles recrues ? 

Ce n’est pas à moi de répondre à cette question ou de dire si je suis satisfait ou non... Les mecs se sont très bien intégrés, sont contents d’être là donc on va espérer que la mayonnaise prenne comme il faut. On va essayer de prendre le plus de points possibles pour réussir à se maintenir.

Comment juges-tu le niveau de la ligue Magnus ? Est-ce que ça s’est vraiment amélioré ? Est-ce que cela devient difficile pour des équipes qui n’ont pas beaucoup de budget d’aller suivre les gros qui recrutent des joueurs plus importants ?

C’est sûr que le niveau monte d’année en année. On peut le voir avec les différents résultats comme Grenoble et Rouen en CHL. Le budget ne fait pas tout, mais a forcément un impact sur les résultats des clubs. Quand on a un petit budget, on est obligés de trouver autre chose pour obtenir des victoires, donc on espère pouvoir trouver cela cette saison.

C’est toujours motivant la carrière de hockeyeur professionnel ? Cela fait plusieurs années que tu as commencé à Rouen, plus de 15 ans maintenant !

Ouais j’étais à Rouen il y a très longtemps maintenant. Moi je suis toujours motivé, c’est mon métier mais je le prends vraiment comme une passion. On a la chance d’être payés pour s’amuser, même si c’est un boulot et qu’il y a des attentes et tout ça. Mais tant que je serai motivé et que j’aurai envie de me faire mal, je continuerai avec plaisir.
 
 
Jokers de Cergy
 
Patrick Coulombe (capitaine des Jokers de Cergy)
 
Patrick, nouvelles couleurs cette saison, les Jokers de Cergy. Comment s’est passée l’entre-saison ? Pourquoi as-tu décidé de rejoindre cette équipe ?
 
En fait je ne m’attendais pas à changer d’équipe. En fin de saison dernière, je croyais, à ce moment-là, poursuivre avec les Ducs (d’Angers), mais finalement la décision ne nous revient pas en tant que joueurs... Donc après quand j’ai su que je ne revenais pas sur Angers, mon agent et moi avons pris contact avec les équipes et puis voilà j’ai eu de très bonnes conversations avec Cergy, avec l’entraîneur « Jon » (Jonathan Paredes). C’est à ce moment-là que j’ai décidé de m’entendre avec l’équipe. Jusqu’à maintenant tout se passe très bien.
 
C’était important de rester en France pour toi ou est-ce que tu aurais pu retourner à l’étranger ?
 
Oui, oui. Nous dans les plans, comme je disais, on se projetait un petit peu et on croyait poursuivre à Angers. Pour nous on revenait en France, donc après on a eu des discussions. J’ai parlé aussi avec d’autres équipes d’autres pays également, mais on a vraiment adopté la vie en France moi et ma famille. J’ai deux petits garçons… Moi j’aime bien le championnat, le rythme de vie ici. J’aime les Français, donc oui c’était important pour nous de revenir ici en France et on est bien heureux de poursuivre encore pour une autre saison.
 
Cergy c’est un beau projet. C’est un club qui était en D1 il n’y a pas si longtemps, qui est remonté, qui a une belle patinoire à disposition. Est-ce que ce sont de beaux atouts pour entamer une nouvelle saison ?
 
Oui exactement. C’est un beau projet et l’équipe a une très belle philosophie aussi et un très grand professionnalisme que ce soit du coaching staff ou de l’organisation. On est conscients que l’on devra travailler très fort, mais l’objectif est de continuer de gravir les échelons et de connaître une bonne saison. Oui, c’est un beau défi et un défi que je suis impatient de relever avec les Jokers.
 
Troisième club français et pour la troisième fois tu es nommé capitaine de l’équipe. C’est beau, c’est du leadership naturel ? Comment pourrais-tu l’expliquer ?
 
Ce n’est pas quelque chose que je prends pour acquis... C’est toujours une belle surprise, une très belle fierté et un honneur pour moi d’être nommé capitaine. Evidemment, cela implique des responsabilités. Je ne veux pas changer mon jeu ou me mettre une pression supplémentaire avec tout ça, mais il s’agit vraiment d’avoir un rôle de grand frère, si on veut, pour les joueurs dans le vestiaire ou sur la glace aussi, pour faire le lien avec les arbitres ou les entraineurs. C’est toujours un beau challenge et une belle fierté oui.
 
 
Pionniers de Chamonix
 
Clément Masson (capitaine des Pionniers de Chamonix)

Clément, nouvelle saison avec les Pionniers. Traditionnellement, vous évoluez avec des joueurs français, des jeunes et quelques renforts étrangers. C’est toujours le cas cette saison. Comment d’année en année on se motive pour reproduire les mêmes performances sur la glace ?
 
On essaye déjà de garder un noyau français, avec une bonne base de joueurs français avec un mix entre des jeunes et des joueurs un peu plus expérimentés. Puis après on essaye de consolider en faisant les meilleures pioches possibles sur des étrangers capables de faire la différence. Ces joueurs sont là pour se lancer ou créer une surprise. C’est une contrainte budgétaire à laquelle on est obligés de faire face, donc on essaye de trouver les meilleurs rapports qualité/prix pour avoir une bonne surprise lors de la saison. On fait un bon mélange de tout ça et on essaye de performer au mieux.
 
Comment s’est passée la préparation justement ? Est-ce que les sensations sont bonnes avant le début de la saison ?
 
Oui, on a eu un gros mois de prépa. On a attaqué très fort avec beaucoup d’intensité dès le départ. On a eu quinze premiers jours vraiment très durs. Ça a mis le corps un peu en marche dans le bon sens. On a attaqué quelques matches de préparation. On a vu un peu là où on pêchait et là où on ne pêchait pas, nos forces et nos faiblesses. Maintenant on est dans la dernière semaine. Il va falloir être prêts. Je pense qu’on l’est, en tout cas physiquement on l’est. Techniquement, le système a été assimilé assez vite, donc normalement on a des bases solides pour attaquer même s’il faudra toujours ajuster tout au long de la saison. On a les moyens pour attaquer fort.
 
Est-ce que, comme tous les ans, l’objectif sera d’aller en playoffs ou plutôt d’assurer le maintien en priorité ?
 
Alors pas du tout. Surtout moi et le coach, on n’est pas fans de l’objectif minimum du maintien. Je veux dire que l’on ne fait pas du sport pour se limiter à des objectifs assez bas. Cette année on vise la barre haute. On veut progresser tous les ans. Voilà, l’objectif c’est d’aller le plus haut possible, le plus loin possible. Ne pas se limiter à battre uniquement des petites équipes entre guillemets. On doit être capables de faire face à n’importe quelle équipe. Donc on va essayer de gagner tous les matches que l’on peut, aller le plus haut possible et, en playoffs, aller le plus haut possible aussi.
 
 
Rapaces de Gap
 
Sébastien Oprandi (manager général des Rapaces de Gap)

Comment s’est passée l’intersaison chez les Rapaces de Gap ? L’effectif est assez stable par rapport à l’année dernière, est-ce que c’est une force pour vous pour entamer la saison ?
 
Notre vision était de rester dans la même ligne et d’essayer de progresser, d’avancer. On a réduit un peu le budget, donc ce n’était pas une mince affaire. L’année dernière on n’avait fait que quatre changements à l’intersaison, donc on a l’impression qu’il y a plus de choses qui ont bougées cette année. Mais on est assez contents du groupe que l’on a pu réunir et il y a eu pas mal de challenges à relever. Cette crise financière amène aussi des incertitudes par rapport aux recettes partenaires. Donc cela nous a amené à être assez prudents et à faire attention. On a réduit la voilure un peu. Mais, par contre, on a renforcé notre identité. On est assez contents. On a beaucoup de jeunes joueurs qui sont arrivés, pas mal de gapençais (ndlr : les frères Yohan et Loïc Coulaud et Axel Tarabusi notamment). C’est la première année depuis assez longtemps où on a autant de gapençais dans l’équipe, et de français d’ailleurs. Donc, voilà nous avons un groupe qui colle un peu à ce que nous avions l’année dernière et on espère être un petit peu mieux dans un championnat qui a encore monté de niveau.
 
L’identité de Gap ça a été effectivement de rassembler plusieurs joueurs français. On a vu que l’année dernière cela avait pas mal marché puisque vous êtes allés jusqu’en finale de la Coupe de France. Est-ce que cela peut continuer sur la durée ? Le fait d’essayer d’aller prendre des joueurs français qui ne joueraient pas dans les grands clubs pour les faire plus sur des premiers blocs avec vous, comme par exemple Fabien Colotti qui s’est relancé à Gap…
 
Oui, on veut être ce type de club. Ce n’est pas qu’on tire une satisfaction particulière de faire du pro-français, c’est plus qu’on cherche des joueurs qui veulent avancer, progresser, se développer dans leur carrière et qui sont prêts à faire les efforts jour après jour. Donc c’est complètement ce que l’on vend et on est assez content de ça. Chaque année il faut renouveler. « Colott » part à Bordeaux, Paul Joubert se retrouve à sa place. Il faut remplacer Paul dans la hiérarchie de l’équipe. C’est un peu comme ça chaque année, mais on est assez fiers et c’est ce qui nous anime à Eric (Blais) et à moi.
 
Quel est l’objectif principal de cette saison ? Est-ce que c’est uniquement la qualification en playoffs ou plus ?
 
C’est toujours faire mieux que l’année dernière. Alors qualification en playoffs, certes. On sait que ce ne sera pas une mince affaire mais c’est l’objectif qu’on s’est fixé. On n’était pas très loin de créer une sensation en sortant Rouen l’année dernière… On aimerait arriver à aller encore plus loin là-dedans et pourquoi pas renforcer cela. L’an dernier on a perdu en finale de la Coupe de France en prolongation. Il y a une partie joyeuse, parce qu’on est assez fiers de ce que l’on a fait dans notre parcours, mais bon on veut gagner à la fin… Donc voilà, on va essayer à nouveau d’aller chercher ce titre-là. Il faut être opportuniste, avoir un peu de chance comme chaque année et puis savoir saisir sa chance. On veut aussi faire progresser nos jeunes. Arriver à leur donner les responsabilités qu’on s’est engagés à leur donner. C’est important parce qu’il y a des paroles qui peuvent être dites et il y a les actes après derrière. On voit que maintenant les jeunes ont confiance en ce qu’on leur dit, parce qu’on a tenu nos engagements. Tant que l’on gagnera et qu’il y aura une dynamique positive on arrivera à maintenir ça.
 
Romain Gutierrez (capitaine des Rapaces de Gap)

Comment abordes-tu cette nouvelle saison avec les Rapaces sachant que ça fait maintenant plusieurs saisons que tu joues dans l’équipe (ndlr : depuis 2017) ?
 
Ah je suis un ancien [rires]. Ecoute, ça se passe très bien. Il y a eu du nouveau pendant l’intersaison. Donc il faut que la mayonnaise reprenne. Pendant le camp de préparation ça s’est plutôt bien passé. On cherchait surtout à créer une atmosphère de groupe, à travailler sur la tactique bien sûr, les stratégies… Mais pour le moment ça se passe bien et on va voir si la mayonnaise a pris dès le 9 septembre.
 
Il y a pas mal de joueurs qui étaient déjà là l’année dernière. C’est plus facile de commencer une saison avec un effectif assez stable ?
 
Assez stable oui. On a gardé quand même un noyau assez large donc on se connait et c’est sûr que dans un groupe c’est beaucoup plus facile. Maintenant il faut aussi savoir donner aux autres, accueillir les nouveaux, souvent des plus jeunes. Donc aussi leur faire un peu de place et, comme je le disais avant, l’atmosphère est bonne. Pour le moment, tout va bien, mais ce n’est que le début. On verra notre vrai visage quand ça ira un peu plus mal. Dans une saison on a toujours des hauts et des bas. C’est au plus bas qu’on voit la force d’une équipe.
 
Au niveau du style de jeu, est-ce que vous allez rester dans le même style plutôt axé sur la vitesse, les contres et le jeu de transition ?
 
Très intense. Vous serez surpris de l’intensité qu’on met à l’entrainement et pendant les matchs de prépa. Je pense que ça va être beaucoup plus intense. Beaucoup plus physique. Pour nous, comme pour les équipes adverses. Nous on veut avoir le contrôle du match et du palet au maximum.
 
Une question un peu plus générale. Est-ce que, comme le disait le président de la Fédération, tu as toi aussi le sentiment que le niveau du championnat est plus élevé d’année en année ?
 
Je dirais que cela fait un moment que c’est le cas oui. C’est ma 13e ou 14e saison déjà depuis que j’ai commencé le hockey. On est vraiment sur la bonne pente. Après au niveau des clubs, on voit que d’un point de vue financier, tous les clubs essayent de monter chaque année. Donc les équipes sont de plus en plus dures à battre. Il sera difficile de réaliser nos objectifs mais on met tout en place pour.

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