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Hockey sur glace - Division 1 : Mont-Blanc (Les Yetis)
Mont-Blanc : Le péril jeune
 
Suite de la présentation de la D1 avec les Yétis du Mont-Blanc que nous présente Richard Aimonetto, leur entraîneur-joueur
 
Média Sports Loisirs, Hockey Hebdo Hugues Bolloch le 30/08/2015 à 19:00
Hockey Hebdo : Richard, on est surpris de vous retrouver sur le banc, était-ce une évolution voulue de votre carrière ?

Richard Aimonetto : C’est une surprise pour moi aussi. Jusqu’au 20 juillet, c’est Patrick Alotto qui devait être entraîneur de l’équipe de D1, mais le club de hockey mineur, son employeur, n’a pas pu le libérer. Le club a cherché une solution interne et comme j’étais le seul à avoir le diplôme, ils m’ont proposé de prendre les rênes de l’équipe.
Après c’est quelque chose qui arrive un peu plus tôt que prévu, j’aurais bien fait une saison supplémentaire en tant que joueur mais, à terme, c’est quelque chose que je voulais faire et c’est un beau challenge.


Vous pensez qu’en D1 il est possible de cumuler les fonctions de joueur, coach et entraîneur ?

C’est très compliqué car le niveau est élevé. Je le constate sur les premiers matches amicaux, passer d’un rôle à un autre n’a rien d’évident. C’est même, je pense, encore plus dur pour un attaquant. Un défenseur a une meilleure vision de ce qui se passe quand il est sur la glace. Je vais essayer de trouver d’anciens joueurs qui pourront me donner un coup de main sur le banc. Ça devrait se concrétiser pour les matches à domicile, mais ce sera plus difficile en déplacement.

Photo hockey Division 1 - Division 1 : Mont-Blanc (Les Yetis) - Mont-Blanc : Le péril jeune

La philosophie de votre club est de faire jouer des jeunes français formés au club, cette année vous êtes allés au bout de ce choix avec un effectif pour l’instant 100% français. C’est un choix ou une contrainte ?

La formule idéale c’est celle de la saison dernière avec 5 étrangers qui apportent leur expérience et du niveau pour tirer nos jeunes vers le haut. Mais nos contraintes budgétaires font que cette année on va essayer de prendre 2 ou 3 renforts étrangers. Pour l’instant, on a un effectif avec 12 juniors, des gars de 18-20 ans, avec un déficit de gabarit et d’expérience par rapport aux autres équipes. Ça va être compliqué mais c’est notre choix. On fait de la formation et on doit faire jouer nos jeunes. Je trouve que les clubs formateurs ne sont pas tellement aidés, notamment par la Fédération qui, pourtant, nous demande de former des jeunes.


On ne peut qu’adhérer à cette philosophie de former et faire jouer des jeunes, mais est-ce viable sportivement en D1 ?

C’est bien là le problème. On est confronté à des clubs qui visent des résultats à court terme et font donc un appel massif à des renforts étrangers. Dans notre schéma, on risque d’être juste. Je le répète, l’équilibre idéal pour moi c’est 5 étrangers et donc 3 lignes de français avec du temps de glace.


Dans cette configuration, quels seront vos objectifs ?

Je suis réaliste, la saison va être très dure, on va se battre en bas de tableau et essayer de viser le maintien. On a un fort esprit d’appartenance au club, avec des gars qui sont prêts à tout pour leur équipe. Ce sera encore notre principal atout cette saison.
On a aussi un partenariat avec Chamonix et on peut faire gravir les échelons à des joueurs qui le méritent. C’est de plus en plus dur pour des jeunes Français d’intégrer la Magnus et surtout d'y jouer. On est un bon tremplin.


Que penses-tu des modifications apportées au règlement cette saison ?

Moi je m’adapte à tout. Mais le principal point noir ça reste qu’on ne joue pas assez de matches. On rencontre des équipes de 3ème division suisse qui font deux fois plus de matches que nous. Je ne vois pas pourquoi on n’y arriverait pas nous aussi. Si c’est un problème budgétaire, adoptons une formule avec des poules géographiques. Et les saisons sont trop courtes, c’est ridicule de finir une saison en février.
Concernant les montées-descentes, c’est la conséquence du passage à 12 en Magnus. Je pense qu’on aurait pu continuer avec une Magnus à 14 clubs.


Quels sont selon toi les favoris cette saison ?

Je n’ai jamais prêté trop d’attention au recrutement des autres équipes mais, d’après ce que j’ai entendu, il y a eu de gros recrutements avec de très bons étrangers et beaucoup de clubs ont de grosses ambitions. Je sais qu’on sera le petit poucet et qu’il faudra être très performant contre des équipes qui visent la montée. Le championnat sera très relevé et plus homogène que les saisons précédentes.




L’avis de Hockey Hebdo

Après avoir pris le virage du développement de jeunes joueurs français il y a plusieurs années, Mont-Blanc pousse le curseur encore plus loin cette saison. Contraint par un budget serré, Richard Aimonetto enfilera la triple tenue d’entraîneur-coach-joueur. Son groupe devra s’appuyer sur les valeurs qui lui ont permis de réaliser une belle saison en accrochant presque les play-offs la saison dernière. Mais le combat de la jeunesse et de l’amour du maillot contre les grosses armadas de la D1 semble bien déséquilibré. Malgré une cote de sympathie élevée, la saison risque d’être longue pour les Yétis.
 
 
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