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Hockey sur glace - Suisse - National League
NLA: C'est la reprise !
 
Le championnat de Suisse reprend ses droits dès cette semaine ! Qui succédera au HC Davos ?
 
Suisse, Hockey Hebdo C. Martin le 08/09/2011 à 17:47
NLA 2011-2012
 

La saison 2011-2012 de National League A débute cette semaine avec, déjà, un premier match avancé planifié ce soir entre le ZSC et le EV Zug. La première ronde complète aura lieu vendredi (lire notre news), avec déjà quelques grosses affiches comme Zug-Fribourg ou Lugano-Zurich. L’occasion pour Hockey Hebdo de faire un petit tout d’horizon avant le début des hostilités.

La NLA, une ligue qui plaît !
La saison dernière, la National League A helvétique est devenue la ligue la plus populaire d’Europe, détrônant l’Elitserien suédoise avec 6'306 spectateurs par match en NLA contre 6'160 pour la ligue suédoise. Derrière, l’AHL est à 5'196 spectateurs par match, ce qui place donc la NLA au deuxième rang mondial, derrière l’intouchable NHL. En play-off, la NLA a même attiré 8'381 spectateurs par match. Au total, 2'193'600 personnes se sont rendues dans les arénas de Suisse en 2011-2012, rien qu’en NLA.

La magie davosienne
Depuis une dizaine d’années, la grande ligue helvétique est dominée par le HC Davos, le club le plus titré de Suisse. Après le désert traversé durant les années 90, le club montagnard a réussi un retour au premier plan absolument sensationnel. Depuis son titre de 2002 (le premier depuis 1985), Davos a remporté cinq fois le trophée et atteint à sept reprises la finale des play-off. Cette domination, partagée depuis 1999 avec les autres gros bras du championnat, Zurich, Bern et Lugano, pourra-t-elle être mise à mal cette saison ?

 
Titres en play-off
  Titres  Finales 
 Lugano 7 12 
 Bern
 Davos 5
 Kloten
 Zürich
 Zug
 Fribourg
 Genève
 Ambrì-Piotta


8 candidats au titre, 12 candidats aux play-off !
Si seuls 4 clubs différents ont réussi à remporter le titre depuis 1999, le championnat reste néanmoins très ouvert. Finaliste malheureux en 2009 et 2011, Kloten, par exemple, fait partie des grands favoris cette année. Après les surprises rencontrées en play-off ces dernières années, avec des équipes qualifiées in-extremis et qui ont sorti le vainqueur de la saison régulière en quarts de finale, on peut dire que le championnat de NLA comptera, en mars prochain, 8 candidats au titre. Et contrairement aux années 90, toutes les formations qui prennent part à ce championnat peuvent nourrir des ambitions de participation aux play-off. La preuve s’il en faut, c’est bien entendu les Tigers de Langnau, affichés il y a douze mois comme la plus faible équipe présentée en NLA depuis 10 ans et qui, dans une euphorie incroyable, se sont hissés en play-off pour la première fois de leur histoire.


 
Hockey Hebdo vous propose un petit aperçu des différentes équipes qui participent à ce championnat de NLA.
Photo hockey Suisse - National League - Suisse - National League - NLA: C
Dominik Zabel
Ari Sulander (Zurich), doyen de la ligue (42 ans)


Ambrì-Piotta en mode survie

La dernière apparition en play-off d’Ambrì-Piotta date de la saison 2005-2006. Economiquement, le club a toutes les peines du monde à rivaliser avec les grosses cylindrées de la ligue. Mais aux yeux des amateurs de hockey, Ambrì-Piotta a sa place dans l’élite. Club absolument culte, il fait partie de l’original four de la NLA (avec Lugano, Kloten et Fribourg), soit le groupe des clubs ayant participé à toutes les saisons depuis l’introduction des play-off en 1985. Cet été, au bord de la faillite, Ambrì-Piotta a une nouvelle fois été sauvé par la générosité de ses supporters, qu’ils soient de Suisse, d’Italie, d’Autriche ou d’Allemagne. Mais jusqu’à quand l’atypique club tessinois réussira-t-il à se maintenir dans cette ligue où un budget de 10 millions est considéré comme petit ? Les jours des Biancoblù semblent comptés ; pour la première fois de l’histoire, le club était d’ailleurs contraint de lutter face au champion de NLB la saison dernière, dans une terrible série promotion-relégation. « Plus jamais ça » s’écriait le président Filippo Lombardi après le dernier match de barrage…
Par rapport à la saison dernière, l’équipe n’a que peu changé. Ancien entraineur de San José, Pittsburgh et New Jersey, l’Américain Kevin Constantine est toujours à la barre de l’équipe tessinoise, malgré la mauvaise saison écoulée. Les dirigeants lui font confiance pour construire quelque chose, à moyen terme. Valeur sûre, le gardien Thomas Bäumle est lui aussi resté fidèle au club. En défense, le roc tchèque Zdenek Kutlak voit d’un bon œil l’arrivée du routinier Pascal Müller et celle du jeune Canadien Maxim Noreau. Le jeune Montréalais a toutes les armes pour s’imposer en Suisse : patinage, technique, vision du jeu. Il pourrait se révéler être la très bonne surprise de la saison. Point faible de l’équipe la saison dernière, l’attaque tessinoise a très peu changé. Seul le retour de Vitali Lakhmatov est significatif. Les leaders Paolo Duca, Martin Kariya, Erik Westrum, Mirko Murovic et Eric Landry devront améliorer leur rendement si Ambrì-Piotta entend se mêler à la lutte pour les play-off. A noter que le jeune Inti Pestoni, tout juste 20 ans, était le meilleur compteur de l’équipe la saison dernière. Sera-t-il à nouveau le joker des Tessinois ?
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Le SCB aussi fort sans Christian Dubé?

Durant l’intersaison, le grand SC Bern du mythique entraineur Larry Huras a perdu son top scorer, Christian Dubé. A 34 ans, l’ancien coéquipier de Wayne Gretzky et Mark Messier était un joueur culte du SCB, mais qui a pourtant décidé de rejoindre Fribourg, le grand ennemi du club de la capitale fédérale. Devant le gardien Marco Bührer, valeur sûre, le SCB aligne une défense de fer articulée autour du génial Travis Roche. Le SCB a la chance d’avoir une défense forte de 8 hommes d’expérience, sans pour autant être trop vieillissante, l’arrière le plus âgé étant Joel Kwiatkowski (34 ans). Pour le robuste Franco-Suisse Johann Morant, que Larry Huras est allé cherché à La Chaux-de-Fonds, la concurrence sera rude ! En attaque, il y a abondance de bien ! Les routiniers Ivo Rüthemann, Martin Plüss, Ryan Gardner et Jean-Pierre Vigier voient débarquer le Canadien Byron Ritchie d’Elitserien. Avec les Marc Reichert et autres Thomas Deruns, l’attaque bernoise fait vraiment figure d’épouvantail avec un équilibre parfait entre puissance, explosivité, rapidité, technique et expérience.
Au delà des vérités de la glace, le club de la capitale fédérale est une véritable machine de guerre. Seul club en Europe à dépasser les 15'000 spectateurs de moyenne depuis 10 ans, le SCB est aussi un des rares clubs européens à faire des bénéfices, saison après saison. Mais malgré un budget de plus de 30 millions de francs suisses, les résultats laissent les supporters bernois sur leur faim. Avec une telle armada, les titres gagnés en 2004 et 2010 font un peu light tout de même. Pour le manager général Marc Lüthi et le directeur sportif Sven Leuenberger, le choix de construire l’avenir avec Larry Huras prend donc tout son sens. L’ancien homme fort de Rouen a remporté le titre avec trois grosses cylindrées différentes (Zurich, Lugano et donc le SCB) et avait emmené Ambrì-Piotta en finale en 1999. Personne mieux que lui ne connaît la NLA. Mais le Canadien a une forte pression sur les épaules. Car après avoir remporté le titre lors de sa première saison à la PostFinance Arena (2010), accordera-t-on à Big Larry un deuxième échec consécutif, après la décevante campagne de play-off de la saison dernière ?
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Bienne rêve de play-off, en a-t-il les moyens ?

Depuis son retour dans l’élite en 2008, le EHC Bienne n’a pas réussi à se qualifier pour les play-off. Si l’euphorie est redescendue depuis la promotion, le vent positif n’a pas complètement disparu pour autant. Champion de Suisse en 1978, 1981 et 1983, Bienne est un club de tradition, basé dans une région de hockey. Le pari du club du Seeland était de s’installer durablement en NLA, une ligue dans laquelle il avait évolué sans interruption entre 1975 et 1995. Avec le projet de nouvelle patinoire (prévue pour 2013) et l’établissement – sportivement parlant – de l’équipe dans la catégorie reine depuis trois ans, l’avenir du EHC Bienne en NLA semble, à moyen terme, assuré. Après les turbulences des saisons 2008-2009 et 2009-2010, le directeur technique Kevin Schläpfer est devenu, également, l’entraîneur en chef de cette équipe biennoise. Figure emblématique du club lorsqu’il était joueur, il sait motiver ses hommes et réussi à en obtenir le meilleur.
Sur la glace, Bienne s’appuie sur un duo de gardiens alliant expérience et jeunesse, mais aucun d’entre eux ne semble pouvoir être un élément décisif à l’échelle de la ligue. Reto Berra paraît cependant être le titulaire indiscutable. En défense, le dinosaure Martin Steinegger, bientôt 40 ans, entame sa vingt-deuxième saison en NLA. Avec 994 matchs disputés dans l’élite depuis le début de sa carrière, il est le joueur le plus expérimenté du championnat. L’ancien roc de l’équipe de Suisse s’approche du record de Gil Montandon (1'070 matchs en NLA) et reste, malgré tout, l’un des meilleurs défenseurs de la ligue. Avec l’Américain Tom Preissing et le Canadien Mario Scalzo, la défense biennoise comprend deux nouveaux défenseurs de tout premier plan, appelés à stabiliser la fragile arrière-garde seelandaise (173 goals encaissés l’an dernier). En attaque, Bienne a perdu son joyau Kevin Lötscher (parti au SCB) mais a pu conserver ses autres joueurs majeurs. Nous pensons bien sûr au top scorer allemand Ahren Spylo, mais aussi au bulldozer canadien Eric Beaudoin, très en vue en fin de saison dernière. Enfin, notons encore la présence de l’inusable Sébastien Bordeleau, 36 ans, qui devra cependant batailler ferme pour conserver sa place de titulaire dans une équipe qui possède cinq étrangers pour quatre places sur la feuille de match.
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Photo hockey Suisse - National League - Suisse - National League - NLA: C
Grabserberg
Qui succédera au HC Davos en 2012 ?




Davos candidat à sa propre succession

30, c’est le nombre de titres remportés par le HC Davos entre 1926 et 2011. Un nombre qui en fait, de loin, le club le plus prestigieux du pays. Depuis la prise de pouvoir d’Arno Del Curto en 1996, le HCD est retourné sur les devants de la scène après une décennie difficile, évinçant à la fin des années 90 Kloten des premiers rôles, pour rejoindre le trio magique Lugano-Bern-Zurich aux commandes de la NLA. Après une première finale en 1998 (perdue contre Zug), le mage Arno Del Curto a emmené son HCD au titre en 2002, 2004, 2007, 2009 et 2011. En 2003 et 2006, Davos atteignait la finale, mais perdait les deux fois face au HC Lugano. L’arme principale de Davos, c’est donc son coach Arno Del Curto. Avec son allure baba-cool, toujours habillé très casual (sweet-shirt, jean et parfois même tongs, en plein hiver !), il détonne à côté des habituels coachs en complet-cravate. Son système de jeu spectaculaire à la transition hyper rapide fait merveille. Sans réel patron – le directeur sportif Rene Müller fait office de pantin -, Arno Del Curto fait la pluie et le beau temps, construisant son équipe à son image, saison après saison. Et ça fonctionne !
Avec 94% d’arrêts et 1,92 goals encaissés par match, Leonardo Genoni était le meilleur gardien de NLA la saison dernière. En play-off, le Tessinois avait encore pu élever son niveau de jeu (96% d’arrêts !), devenant, à 23 ans, l’homme clé du succès davosien. Bien aidé par une défense de fer axée autour de Beat Forster, Tim Ramholt, Rene Back et Jan von Arx, le jeune gardien international a les moyens de rééditer une performance similaire cette saison. Devant, Davos c’est aussi très fort. Le Tchèque Petr Sykora, 32 ans, a été le plus efficace la saison dernière avec 36 réussites personnelles. Josef Marha, lui, est l’un des joueurs les plus complets de la ligue, un véritable exemple pour les jeunes joueurs. On notera encore la présence de l’ancien international slovaque Peter Sejna ainsi que celle de Petr Taticek, un autre Tchèque. Côté suisse, c’est l’abondance. Le fer de lance de l’équipe, le prolongement de l’entraineur Arno Del Curto sur la glace, c’est Reto von Arx, 704 points accumulés en 818 matchs de NLA et décrit par Joe Thornton comme étant le joueur le plus talentueux hors NHL. Au rayon joueurs expérimentés, il y a également le capitaine Sandro Rizzi (749 match de NLA), l’un des meilleurs centres défensifs de la ligue. Le rugueux Mathias Joggi est aussi un élément important, de même que les jeunes prodiges Dario Bürgler et Peter Guggisberg. Le second nommé, longtemps blessé la saison dernière, ne devrait cependant pas pouvoir rechausser ses patins avant plusieurs mois. A noter également, tout de même, que Davos a perdu cet été le meilleur compteur des derniers play-off, Jaroslav Bednar, parti sous les palmiers de Lugano. Son apport dans le jeu davosien l’an dernier était indéniable et son départ risque bien de se faire sentir du côté de la somptueuse Vaillant Arena. A Peter Sejna de prouver qu’il peut reprendre ce rôle.
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Le Genève-Servette le plus rapide de tous les temps?

Aujourd’hui, le club de Genève-Servette fait partie du décor en NLA. Longtemps considéré par ses détracteurs comme un club éphémère à cause de son manque de tradition, du manque de culture hockey à Genève et du timing heureux coïncidant avec la relégation du Servette Football Club, mais aussi, de sa promotion de NLB jugée par certains plutôt artificielle, Genève-Servette a réussi son pari. Quand on dit Genève-Servette, on veut bien entendu dire Chris McSorley, l’entraîneur-manager général-propriétaire du steakhouse de la patinoire-actionnaire majoritaire du club, sans qui, le hockey n’existerait pas dans la cité de Calvin.
La saison dernière, l’Ontarien avait claironné à qui voulait l’entendre que son Genève-Servette allait faire très fort. L’engagement de stars de la rondelle à l’appui, comme notamment Richard Park, l’Américain aux 722 matchs de NHL et engagé pour trois saisons. Résultat des courses ? L’équipe réalisait une saison régulière moyenne et se faisait dominer en quarts de finale par Zoug (4-2) alors que Richard Park réalisait une saison plutôt discrète. Les difficultés du boss des Vernets à travailler avec des stars se reconfirmaient et, après les mauvaises expériences Jan Hlavac ou Derek Armstrong, le club cherchait à casser son contrat avec Richard Park (qui vient de signer à Pittsburgh). Pour 2011-2012, Chris McSorley semble avoir rechangé de fusil d’épaule. Exit les vedettes de la NHL – hormis le magistral défenseur Brian Pothier, 391 matchs en NHL – et bienvenue à des étrangers au CV moins chatoyants. Le choix du patron s’est porté sur Rico Fata, un attaquant polyvalent qui évoluait à Bienne depuis 2008 et que personne d'autre ne voulait (167 matchs en Suisse, 230 en NHL), ainsi que sur l’Amiénois Kevin Hecquefeuille. Pour le Français, il s’agit d’une première expérience au très haut niveau, après ses saisons en DEL et à Nybro, au deuxième échelon suédois. Appelé à jouer un rôle de défenseur offensif d’impact à la ligne bleue, il sera tout de même en concurrence avec les monuments Goran Bezina et Brian Pothier pour une éventuelle place en premier bloc d’unité spéciale. En attaque, Genève-Servette possède plusieurs attaquants « suisses » de premier plan. L'Américano-Suisse Dan Fritsche (256 matchs de NHL), neveu de la légende John Fritsche (ex-Ambrì, Lugano et Zug), est l'une des grandes vedettes de la ligue. L'ultra rapide ailier américano-suisse Eric Walsky, lui, est en pleine confiance après des play-off 2011 incroyables (au niveau personnel). Le puissant Finlandais Tony Salmelainen - capable du meilleur comme du moins bon mais doté d'un patinage extraordinaire -, l’international Paul Savary et le magicien Juraj Simek, eux aussi très bons patineurs, seront à surveiller de prêt. Enfin, la grande star de l’équipe sera, cette saison aussi, l’excellent gardien Tobias Stephan.
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Les Fribourgeois entendent jouer le titre !

Durant les années 90, Gottéron était l’une des grosses cylindrées du championnat de Suisse. Seul club francophone présent dans l’élite durant de nombreuses saisons, il représentait la Suisse romande à lui tout seul, une Suisse romande pourtant composée de nombreuses régions à forte tradition hockeyistique. Durant ses grandes années, menée par les stars russes Vycheslav Bykov et Andrei Kohmutov, dirigée par le légendaire Paul-André Cadieux, l’équipe fribourgeoise avait atteint la finale des play-off à trois reprises et consécutivement, entre 1992 et 1994. Malheureusement pour lui, contre le SC Bern puis face à Kloten deux fois, Gottéron ne trouvait pas la solution. Par la suite, après le départ du tsar Vyacheslav Bykov pour Lausanne en 1998, Fribourg a connu des années très difficiles, enchaînant les séries contre la relégation sans pour autant tomber en NLB. Depuis quelques années, grâce à l’arrivée de nouveaux sponsors, les ambitions sont de retour du côté de la BCF Arena, où les dirigeants ont monté une véritable dream team afin de pouvoir jouer le titre !
Devant la cage, avant le retour quasi certain du Franco-Suisse Cristobal Huet (normalement dès la septième ronde), la chance sera donnée à un bon gardien de NLB, Simon Rytz, de faire ses preuves avant le retour aux affaires du gardien des Bleus. Le point faible de Gottéron ces dernières années, c’était sa défense. Avec l’arrivée du géant tchèque Michal Barinka (192cm, 102kg), le nouvel entraineur Hans Kossmann espère avoir déniché un défenseur capable de sécuriser la défensive à lui seul. Avec le vétéran canadien Shawn Heins (37 ans), capitaine de l’équipe, Fribourg alignera donc deux imports en défense. Les autres stars, il faut les chercher en attaque. Monstre sacré du hockey suisse et alternative pour le job de capitaine, Sandy Jeannin est toujours là, avec ses 806 matchs de NLA dans les jambes. La fameuse ligne suisse réunissant Julien Sprunger, Andrej Bykov et Benny Plüss devrait être reconduite par le nouvel entraineur. Pour leur enlever de la pression, les dirigeants ont cassé leur tirelire et engagé le sniper tchèque Pavel Rosa, qui avait adoré l’atmosphère du chaudron de la BCF Arena lors de sa pige la saison dernière. Mais ce n’est pas tout, Hans Kossmann, assistant de Larry Huras au SCB la saison passée, a emmené dans ses bagages le duo canadien Simon GamacheChristian Dubé. Avec ses 691 points en 603 matchs joués, le second nommé, au bénéfice d’une licence suisse et âgé de 34 ans, n’est ni plus ni moins que le quatrième meilleur compteur de l’histoire de la NLA derrière Peter Jaks, Gil Montandon et Reto von Arx ! On notera encore le retour dans son club formateur du teigneux ailier canado-suisse Jan Cadieux, fils de l’ancien entraineur mythique du club. Son arrivée coïncidera-t-elle avec le premier titre de champion de l’histoire de Gottéron ?
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Les Kloten Flyers sont mûrs pour un sixième titre de champion

Après une première partie de décennie assez difficile avec une absence des play-off en 2004 et 2005, Kloten est revenu au premier plan avec la finale de 2009, puis celle de l’année dernière, toutes deux perdues contre Davos. Pourtant historiquement quatrième club zurichois à avoir atteint la NLA après les Grashoppers, l’Akademiker et le ZSC, Kloten s’est forgé son identité et fait aujourd’hui figure de club culte à Zurich, mais aussi dans le reste du pays. Champion national en 1967, puis lors de son impressionnante période des années 90 avec les titres consécutifs en 1993, 1994, 1995 et 1996, Kloten est surtout la plus ancienne équipe de NLA. Montée en 1962, la formation zurichoise n’est jamais redescendue depuis ! Les autres clubs les plus anciens sont Fribourg (depuis 1980), Lugano (1982) et Ambrì-Piotta (1985). Durant les années 90, Kloten était reconnu à travers toute l’Europe pour posséder l’un des systèmes de formation les plus exceptionnels du continent. D’ailleurs aujourd’hui, d’innombrables joueurs de NLA sont passés par le mouvement junior des Flyers. Cette qualité reconnue de la formation made in Kloten reste d’actualité aujourd’hui.
Afin de mener l’équipe au titre, les dirigeants continuent de miser sur l’entraîneur Anders Eldebrink, ancienne gloire du club et de l’équipe de Suède. En poste dans l’agglomération zurichoise depuis la saison 2004-2005, lorsqu’il avait remplacé Vladimir Yurzinov, le Suédois a pu, à l’image de Chris McSorley à Genève ou Arno Del Curto à Davos, construire son équipe à son image. Chaque été, il apporte quelques petits changements tout en gardant la colonne vertébrale de son équipe. Pour cette saison, on notera tout de même le départ du mythique Kimmo Rintanen (10 ans à Kloten), parti à Lugano. Pour le remplacer, Kloten a choisi Niklas Nordgren, un Suédois expérimenté en provenance de Rapperswil. Sur le papier, l’attaque des Flyers fait frémir toutes les défenses du pays. Avec son système de jeu spectaculaire, la continuité et les automatismes déjà présents entre de nombreux joueurs, le capitaine-buteur Viktor Stancescu, le retour d’Ottawa de Roman Wick, l’international finlandais Tommi Santala, les routiniers Marcel Jenni et Michael Liniger, les internationaux suisses Matthias Bieber et Romano Lemm ainsi que tous les jeunes joueurs incorporés à la première équipe au fil des ans, Kloten fera le show, c’est une certitude ! Derrière, le légendaire Ronnie Rüeger (38 ans) gardera toujours la cage alors que la défense sera articulée autour du routinier Benny Winkler, des internationaux suisses Felicien Du Bois et Eric Blum, de l’offensif Canadien Micki DuPont et de l’ancien NHLer Duvie Westcott (201 matchs avec Columbus), débarqué du ZSC. Seul le départ en Suède de Patrick von Gunten est à déplorer dans les rangs des Flyers. A noter tout de même que Tommi Santala et Niklas Nordgren étant actuellement blessés, Kloten a pris à l’essai les deux attaquants tchèques Vojtech Polak et Jakub Sindel. Clairement, cette équipe de Kloten a les moyens de remporter le titre cette saison.
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Les Tigers pour un nouvel exploit retentissant ?

La question qui se trouve sur toutes les lèvres : Les Tigers de Langnau ont-ils le potentiel pour rééditer leur exploit historique de la saison dernière ? Club culte de chez culte, champion de Suisse en 1976, Langnau fait partie de ces clubs de village à avoir réussi à plus ou moins bien négocier la professionnalisation du championnat. Relégué de NLA en 1985, soit lors de l’instauration des play-off, le club de l’Emmental avait fait un retour express lors de la saison 1987-1988 (dernière place et relégation au bout), avant de connaître une période délicate, le menant même au troisième niveau de compétition en 1991 et 1993. Remontés en NLB en 1994, les Tigers se sont implantés et comportés comme une cylindrée moyenne de la ligue. Et contre toute attente, en 1998, le club montait en NLA et croisait La Chaux-de-Fonds dans l’ascenseur. Depuis, Langnau évolue dans l’élite. Pendant douze ans, entre 1998 et 2010, le club a systématiquement été condamné à jouer les playout contre la relégation. Malgré cela, le public fidèle a toujours suivi les prestations de leur équipe. Et c’est la saison dernière, alors que Langnau était pronostiqué au fin fond du classement, que le club réussissait pour la première fois de son histoire à se qualifier pour les play-off en NLA ! Mais attention, les Emmentalois sont désormais attendus au tournant.
Les facteurs principaux ayant permis aux Emmentalois de réaliser pareil exploit sont nombreux, mais le principal est bien sûr le coach John Fust. A 39 ans, le Canado-Suisse est une figure emblématique à Langnau, ayant joué au club entre 1997 et 2002, vivant la promotion et l’établissement du club en NLA contrant les pronostics des spécialistes. Ancien assistant de Sean Simpson en équipe de Suisse, il ne possède pas une grande expérience du coaching mais ses qualités de motivateur et de communicateur font merveille. A lui de confirmer cette saison ! L’autre facteur important de ce succès inattendu, le jeune prodige Benjamin Conz devant la cage. A 19 ans, le Jurassien et future étoile de l’équipe de Suisse a cependant été transféré cet été à Lugano. Propriété du Genève-Servette, le jeune portier possède une clause dans son contrat lui garantissant un certain nombre de matchs. Bloqué par Tobias Stephan aux Vernets, il est donc prêté par Chris McSorley depuis trois ans. Pour le remplacer, Langnau a enrôlé l’Américain du Dinamo Minsk Robert Esche (33 ans), ancien international US (mondiaux 200, 2001, 2008 et 2009, JO de Turin) et gardien de NHL (211 titularisation, Jennings Trophy en 2003). Avec le départ de Curtis Murphy pour l’Autriche, la défense bernoise ne comptera aucun importé. Ils sont tous à chercher en attaque. Capitaine exemplaire, Pascal Pelletier devrait mener une ligne 100% québécoise avec le Canado-Suisse Robin Leblanc et Joël Perrault, qui débarque des Vancouver Canucks. Les trois hommes ont joué ensemble lorsqu’ils étaient en QMJHL. On notera encore la présence du centre ontarien Kurtis McLean, qui sort de deux très bonnes saisons au Lukko de Rauma, en SM-Liiga.
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Retour du succès sous les palmiers?
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David Klutho
Rob Niedermayer (g), de Buffalo à Lugano !

Après une saison catastrophique, le HC Lugano a décidé de retourner aux sources, de retrouver son identité. Ainsi donc, la présidence du club a été accordée à Vicky Montegazza, fille du milliardaire Geo Montegazza, ancien président et mécène du club tessinois. Ce retour de la famille à la tête du club après les troubles post-2006 (et les histoires de caisses noires découvertes par le fisc) pourrait bien redonner du souffle au prestigieux club de l’extrême sud du pays. Après l’inexpérimenté Philippe Bozon, remplacé par Mike McNamara en cours de saison, le club a décidé de complètement changer de stratégie en engageant une légende du coaching. Le directeur technique Roland Habisreutinger a convaincu Barry Smith de relever le défi. A 59 ans, l’Américain possède une expérience longue de 30 ans dans le coaching. En NHL, il a été actif durant 18 saisons comme assistant, à Buffalo, Pittsburgh, Detroit et enfin Phoenix, sous la houlette de Wayne Gretzky. En 1991 et 1992 avec les Penguins, puis en 1996, 1997 et 2002 avec les Red Wings, il décrochait la coupe Stanley. Durant cette riche carrière, il a côtoyé des joueurs comme Mario Lemieux, Steve Yzerman, Chris Chelios, Paul Coffey, Tom Barrasso, Mark Recchi, Jaromir Jagr, Igor Larionov, Nicklas Lidström ou encore Brett Hull. Scout pour Chicago l’an dernier, il a aussi déjà été entraineur principal en Europe, à Malmö (Elitserien) et Saint-Pétersbourg (KHL). Au niveau international, il a été assistant en équipe de Suède (JO de Nagano et world cup 1996) et des Etats-Unis (mondial 2007 et world cup 2004).
Barry Smith a une très belle équipe à disposition. Il devra néanmoins lui redonner confiance en elle. Le challenge est là. Devant la cage des Bianconeri, Benjamin Conz sera le titulaire, David Aebischer ayant été libéré par le club et invité au camp des Winnipeg Jets. Derrière, la légende finlandaise aux 15 mondiaux Petteri Nummelin, bientôt 39 ans, est toujours fidèle au poste. Avec les internationaux suisses Steve Hirschi et Julien Vauclair, ainsi que le transfert du défensif Florian Blatter, la défense a un potentiel certain. En attaque, c’est assez pléthorique et, surtout, très expérimenté. Le génial attaquant tchèque Jaroslav Bednar, meilleur joueur de la saison précédente avec Davos, a 34 ans. Le Canado-Suisse Hnat Domenichelli, serial scorer typique, a lui 35 ans et 267 matchs de NHL en carrière. Autre recrue de poids, le légendaire Kimmo Rintanen, 38 ans, arrive au Tessin après 10 saisons passées à Kloten. En 536 matchs en Suisse, il a accumulé 606 points, ce qui en fait le troisième compteur étranger de l’histoire de la NLA derrière Vyacheslav Bykov (651) et Andrei Khomutov (611). A 32 ans, Oliver Kamber est un joueur polyvalent très précieux pour l’équipe, tout comme le nouveau sniper Daniel Steiner (31 ans), meilleur buteur suisse de Langnau. Cerise sur le gâteau, Rob Niedermayer sera le centre de la première ligne tessinoise. A 36 ans, le Canadien a joué 17 saisons en NHL (1269 matchs), surtout aux Panthers et à Anaheim. Il est censé apporter le leadership et la culture du travail, en menant une potentielle ligne Bednar-Niedermayer-Rintanen !
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Les Lakers sauront-ils réagir après trois saisons catastrophiques?

En NLA depuis 1994, les Lakers de Rapperswil sont un club en proie à de très grosses difficultés depuis plusieurs années. En 2005-2006, pour la première fois de son histoire, Rapperswil atteignait les demi-finales des play-off. Le club venait alors de changer d’identité, choisissant le turquoise comme couleur principale et le nom « Lakers ». La rénovation de la patinoire devait aussi donner un nouvel élan au club. Ambitieux, les dirigeants augmentaient drastiquement le budget et construisaient une équipe capable d’aller en finale à court terme. Mais malheureusement pour eux, rien ne se passait comme prévu. Malgré ses stars, le Rapperswil nouveau n’est jamais devenu une vraie équipe et la dernière participation des Lakers aux play-off date de 2008... La saison dernière, le gardien Daniel Manzato a même émis le souhait de changer d’air, ne voulant plus jouer dans cette équipe… Pour changer cette mentalité, Rapperswil a donné la direction de l’équipe à une ancienne gloire du club, Harry Rogenmoser, 43 ans. Sans expérience de coach à ce niveau, l’ancien buteur maison avait pris sa retraite sportive en 1999 avant d’embrasser une carrière d’entrepreneur à succès. Sponsor du club, il était resté en contacts étroits avec les dirigeants des Rosenstädter. Il s’agit d’un pari osé de la part de Rapperswil…
Défense la plus perméable du dernier championnat (188 buts encaissés), Rapperswil a perdu ses meilleurs arrières cet été. Incapable de les remplacer, le club a été obligé de reformater deux de ses attaquants en défenseurs ! Si pour le Finlandais assimilé Niki Siren, attaquant défensif de premier plan, la décision semble compréhensible, le choix de Loic Burkhalter semble à priori surprenant. A leur côté, notons tout de même l’arrivée d’une pointure, le Canadien Derrick Walser (33 ans), élu meilleur défenseur de DEL l’année passée avec les champions Eisbären. Aux avant-postes, Rapperswil possède un peu plus de profondeur. Le vétéran et légende du club Stacy Roest est le leader incontestable de l’équipe. Auteur de 247 matchs de NHL pour les Red Wings et le Wild, le Canadien de 37 ans évolue à Rapperswil depuis 2003. Pour mieux gérer le jeu défensif, l’ancien international junior Andreas Camenzind a été recruté de Langnau. Il s’agit là d’un transfert très important si Rapperswil entend retrouver le succès. Pour ce faire, il faudrait aussi que Michel Riesen retrouve ses sensations. Deuxième suisse le mieux drafté de l’histoire, l’ancien ailier d’Edmonton aurait laissé entendre l’hiver dernière qu’un retour à Davos ne serait pas pour lui déplaire… Les deux autres importés seront aussi Canadiens. Brandon Reid est resté fidèle au club alors que Mark Hartigan débarque de KHL. A 33 ans, il est un centre solide sortant de trois saisons de KHL pour Riga et le CSKA. Avant cela, il a disputé une centaine de match de NHL. Son apport sera déterminant si Rapperswil entend jouer une place en play-off le plus longtemps possible.
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Le EV Zug en candidat sérieux pour le titre !

A l’image du HC Davos, le EVZ n’a quasiment pas changé durant l’intersaison. Trois départs et autant d’arrivées. L’avantage, c’est bien sûr la continuité et des automatismes déjà en place. Par contre, quand on regarde de plus près les transferts effectués, on se demande si le EVZ a vraiment réalisé une bonne campagne de transferts. Le départ du bouillant défenseur canado-suisse Wesley Snell est compensé par le retour en Suisse de Timo Helbling. L’arrivée de l’arrière Andreas Furrer, par contre, ne compensera jamais la perte de Rafael Diaz, parti tenter sa chance à Montréal. Devant, le EVZ annonce la venue d’un Junior Elite, mais perd son joueur de légende, Paul DiPietro (41 ans). Devenu lent, le Canado-Suisse n’aurait certes plus pu être déterminant en NLA, par contre son apport dans le vestiaire aurait toujours été aussi précieux. Mine de rien, le départ de ce monstre sacré du hockey suisse est une sacrée page de l’histoire du club qui se tourne.
L’entraîneur Doug Shedden, en place dans la cité du Kirsch depuis 2008, aura besoin que son équipe emagasine beaucoup de points en début de saison, lorsque les Lugano, Zurich et autre Gottéron seront encore en rodage, s’il entend pouvoir atteindre le top-4 de la saison régulière, comme lors des deux dernières saisons. Devant la cage, Jussi Markkanen sera toujours présent. A 36 ans, l’ancien portier des Oilers d’Edmonton, des Rangers de New York (134 matchs en NHL) et de l’équipe de Finlande devra cependant se reprendre en main. Jugé principal coupable de la déroute contre Davos en demi-finale la saison dernière (4-0), il n’apporte plus assez de sécurité à la défense de Suisse centrale. Victime d’un drame familial lorsqu’il évoluait au CSKA Moscou (son fils était tombé de la fenêtre de l’appartement et s’était tué), le Finlandais reste pourtant une valeur sûre en NLA (93% d’arrêts en 2009-2010, 92% la saison passée), ne parvenant par contre pas à confirmer en play-off (90% d’arrêts en 2010 et 89% en 2011). En défense, le départ de Rafael Diaz signifie que les autres joueurs devront prendre des responsabilités. L’Américain Andy Wozniewski, très décevant l’an passé, mais aussi le routinier Patrick Fischer (33 ans) sur qui Doug Shedden s’appuie beaucoup. A noter que le vétéran Patrick Oppliger (36 ans et 18 saisons en tant que pro), polyvalent et pouvant évoluer en attaque, devrait vraisemblablement jouer toute la saison 2011-2012 en défense. Car en attaque, le EVZ est déjà très bien équipé. Top scorer de la saison régulière, le magicien canadien Glen Metropolit (437 matchs de NHL) attaque sa troisième saison en NLA. Les Suisses Björn Christen, Corsin Casutt, Fabian Schnyder et bien sûr le phénomène Damien Brunner sont tous capables d’inscrire plus de 20 buts. Le routinier Sven Lindemann est un des joueurs les plus complets de la ligue alors que le capitaine Duri Camichel apporte énormément sur le plan défensif et Tom Rüfenacht, lui, sait enlever les gants si nécessaire. L’équipe de Suisse centrale va marquer beaucoup de buts, c’est une évidence.
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... le ZSC aussi !

Dernière équipe à passer sous la loupe, les ZSC Lions. Désormais assimilé et donc plus considéré comme joueur étranger, le dinosaure Ari Sulander sera une arme importante pour les Zurichois. A 42 ans, le légendaire gardien est en quelque sorte l’âme de cette équipe. Après une dizaine d’années au Jokerit d’Helsinki, le gardien champion du monde (1995) a posé ses valises en Suisse en 1998. Champion avec le ZSC en 2000, 2001 et 2008, il est probablement le plus grand gardien étranger à avoir joué en Suisse. Devant lui, il voit le retour au pays de l’international Severin Blindenbacher, après deux ans en Suède et au Texas. Avec le Canadien Cory Murphy (91 matchs de NHL entre 2007 et 2010), le vaillant capitaine Mathias Seger (au club depuis 1999) et l’arrivée du néo-international John Gobbi, l’arrière-garde zurichoise a vraiment très fière allure. Devant, c’est assez impressionnant également. Débarqué des Vancouver Canucks, Jeff Tambellini (27 ans) marchera sur les pas de son père, Steve Tambellini, qui avait, après 10 saisons en NHL, participé au retour du ZSC en NLA, en 1989 (63 points en 34 matchs !). Le vétéran canadien Domenic Pittis sera à nouveau la locomotive de cette attaque, alors que le club possède également une pléthore d’attaquants suisses de tout premier plan : Adrian Wichser, Thibaut Monnet, Patrik Bärtschi, Andres Ambühl ou encore Thomas Ziegler et Mark Bastl. Dans tous les secteurs, le ZSC paraît vraiment très solide.
Relégué au deuxième rang des clubs zurichois à partir des années 1970, le ZSC est revenu sur le devant de la scène à la fin des années 90 grâce au mécène Walter Frey. Ce dernier avait tenté durant plusieurs années de faire remonter dans l’élite « son » Grasshopper, ancien épouvantail de NLB. N’y parvenant pas, il avait décidé de changer de fusil d’épaule et d’investir dans le ZSC, club historique qui végétait en fond de classement de NLA. Le résultat ne s’est pas fait attendre. En 2000 et 2001, le club remportait le titre avec une véritable dream team sur la glace. La culture de la performance a donc changé de camp dès l’an 2000, avec un Kloten sur le déclin et un nouvel ambitieux, Zurich, qui allait notamment gagner la Champions League en 2009 en écrasant Magnitogorsk en finale, puis la Victoria Cup face à Chicago. Aujourd’hui, le club est toujours soutenu par Walter Frey. Pour tenter de conquérir un nouveau titre national, le manager général Peter Zahner et le directeur sportif Edgar Salis ont choisi une légende de NHL pour le poste d’entraîneur. En effet, Bob Hartley, 50 ans, débarque en Suisse fort d’une expérience de neuf ans en tant qu’entraîneur en chef en NHL, à Colorado puis Atlanta. En 2001, il remportait notamment la coupe Stanley avec l’Avalanche. Son assistant, Jacques Coutier, a lui été assistant dans le Colorado entre 1996 et 2009. Il connaît donc très bien Bob Hartley pour voir travaillé avec lui plusieurs années, en NHL.
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Réactions sur l'article
 
chris528 a écritle 10/09/2011 à 11:01  
très bon article
ça montre bien les forces en présence
snake a écritle 08/09/2011 à 21:44  
Très bon article, merci pour ce point précis avant le démarrage
 
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