Pire, leur dernière victoire devant leurs supporters, dans la nouvelle enceinte de Poissompré, remonte au 26 novembre … 2011.

Alors que la victoire en terre normande à Caen, le samedi 14 janvier, avait fait renaître l'espoir dans le cœur des supporters, la -lourde- défaite des Spinaliens dans les Alpes, à Chamonix (2 à 8 mardi dernier), a sonné le glas de ce -bref- espoir.

Après cette dure déconvenue, suivie par plus de 300 fans grâce au Chamonix Hockey Club et la diffusion du match en direct, beaucoup espéraient un réel combat, au moins dans les esprits, samedi dernier, à domicile, pour la venue de Neuilly-sur-Marne, une équipe mal classée.

Mais, malheureusement, force est de constater que ce match « de la relance » (en période de crise) n'a pas eu lieu.
Les Dauphins ont, en effet, comme à leur habitude ces derniers temps, perdu 3-0 au deuxième tiers, condamnant l'issue du match. Résultat : 4-2 pour les Bisons après une rencontre insipide des Dauphins...

Fait rarissime à Épinal, des sifflets ont retenti dans l'enceinte neuve de Poissompré, suite au quatrième but des Franciliens.

Ce n'était certainement pas du goût du capitaine local, Fabien Leroy. Celui-ci déclara après le match, à la presse locale, une phrase faisant l'effet d'une bombe : « Au lieu de nous chier dessus et de nous en mettre plein la gueule, le public ferait mieux de jouer son rôle de sixième homme et de nous aider » !

Pas très diplomate, il faut le reconnaître, cette phrase alimente de nombreux débats entre les supporters. Outre la faute (d’inattention) de cette phrase (car oui il y a bien 6 hommes de chaque équipe, sur la glace, dans une rencontre de hockey-sur-glace), celui-ci paraît donner la cause de la défaite au public. Or, bien entendu, les sifflets se sont fait entendre après 4 buts encaissés, dont 3 en 2 minutes …

Une chose est certaine, si les Dauphins s'étaient réellement donnés à fond pour ce match (celui contre Grenoble, comme contre Chamonix), même en cas de défaite, les sifflets n'auraient pas retenti.

Se pose ensuite le problème de la relation entre les joueurs et l’entraîneur, Santino Pellegrino. Celui-ci ne remet pas en cause le public, mais « plusieurs joueurs » qui « ne veulent pas (gagner) et on le paye ». Nous fournirait-il une liste ? Un nom, déjà, Armando Scarlato, accusé après le match de mardi et mis sur le banc (des tribunes) samedi.
Sur six défenseurs, deux blessés (Slovak et Papelier), puis un autre en cours de match (Jortikka) et un écarté (Scarlato) … du coup, une défense à quatre défenseurs, puis à trois et deux jeunes attaquants (Agostini et Ganz) pour remplacer … pas forcément un grand coup tactique !

Alors, quelle sera la solution ?

Les joueurs auraient-ils voulu « lâcher » l’entraîneur ? Et pourquoi ?
Si oui, mérite t-il de continuer sur le banc spinalien ?
Ou, au contraire, est-ce dû à « plusieurs » joueurs, comme le suggère le coach ?

Evidemment, ces questions ne se poseront plus en cas de victoires … cependant il serait peut-être judicieux de se les poser afin d'éviter un lourd camouflet mardi soir, à Briançon et de ne pas compromettre la saison...