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Hockey sur glace - Hockey en France |
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| U22 - Le patron répond présent |
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| Dans le championnat de France U22 élite, la nouvelle entité du HC74 reçoit, en position de leader, un des favoris pour le titre, à savoir les Brûleurs de loups |
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| St Gervais, patinoire municipale, Hockey Hebdo |
YC le 01/12/2012 à 18:27 |
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En ce mercredi 28 novembre, nous nous retrouvons à la patinoire de St-Gervais pour un match comptant pour le championnat de France U22 élite entre le leader HC74 et les Brûleurs de loups, qui se positionnent en embuscade au classement.
Le match débute sur un rythme très élevé avec, très vite, une nette domination des joueurs locaux qui ont la mainmise sur le puck. Toutefois, malgré quelques tirs, on peut dire que l’individualisme exacerbé des attaquants haut-savoyards leur jouent des tours, avec beaucoup de pertes de palet en entrée de zone offensive. Les visiteurs, eux, se contentent de subir, mais sans toutefois pouvoir sortir proprement de leur zone. Très vite, une double pénalité est sifflée à l’encontre des visiteurs qui empêchent allègrement leurs adversaires de s’installer, puis en jouant solidement devant leur gardien.
Après la pénalité, les Isérois s’enhardissent et sortent de leur zone pour mettre Saccomano à l’épreuve, ainsi que la défense des joueurs d’Alain Boisson. Par ailleurs, on voit très vite que les Grenoblois jouent plus simple et opposent à leurs hôtes un pressing qui les empêchent de sortir de leur zone proprement. Puis, nous voyons Perret qui récupère le palet sur une mauvaise relance locale. Il temporise côté droit et, après avoir attiré l’attention des défenseurs, transmet à Suzzarini de l’autre côté de la cage, qui transforme ce palet en un but d’un tir en dessous de la barre (14’20, 0-1, Suzzarini ass Perret).
Ce but refroidit quelque peu les ardeurs locales mais, très vite, le match reprend de plus belle avec une nouvelle bonne période pour les joueurs locaux. Mais, après quelques minutes d’une domination stérile face a une excellente défense iséroise, une nouvelle action menée par ce diable de Perret prend de vitesse les joueurs locaux. Perret se met en position de tir, et adresse un palet que Saccomano dégage tant bien que mal, mais Bogdanoff, qui a suivi, prend le rebond et signe le break (18’28, 0-2, Bogdanoff ass Perret ass Martenon).
Cette fois, ce sont les visiteurs qui sont en confiance et, peu avant la fin de la première période, ne sont pas loin d’inscrire le troisième but avec un trafic dense devant la cage du cerbère local. C’est néanmoins sur ce score de 0 à 2 que le tiers se termine.
Des le début des hostilités du second tiers, on voit très vite les Grenoblois prendre les devants et opposer aux équipiers de Luc Saccomano un jeu posé et rapide, ce qui met le leader du championnat en difficulté. Néanmoins, après une période où les équipes évoluent à 4 contre 4, les locaux se retrouvent en situation de supériorité, situation qu’ils ne parviennent pas à exploiter pour réduire le score. Pis, ce sont les protégés de Romain Carry qui font le break en récupérant un palet. Martenon lance Perret qui trouve un bon lancer. Saccomano repousse mais Bogdanoff, qui a bien suivi, saisit sa chance et lance le rebond au fond des filets (22’18, Bogdanoff ass Perret ass Martenon).
A ce moment du match, on pense que l’équipe d’Alain Boisson ne parviendra pas à enrayer l’impeccable mécanique iséroise qui, sans forcément dominer, empêche leurs hôtes de développer leur jeu. Le match reprend ses droits et plusieurs occasions sont à dénombrer de part et d’autre, notamment de Laplace côté local, et de Perret pour les visiteurs. Un jeu de puissance peut donner l’occasion aux Grenoblois d’alourdir le score, mais ils ne parviennent pas à s’installer, et c’est ensuite au tour des équipiers de Terrier de bénéficier d’une supériorité mais, hormis un tir de Lazzaroni, Bonvalot n’est pas inquiété.
Pourtant le cerbère grenoblois va s’incliner une première fois après une mauvaise relance de sa défense. En effet, un palet est intercepté par l’opportuniste Coulon. Ce dernier en profite pour se présenter seul face au gardien et, d’un dribble bien inspiré, le trompe et réduit le score (33’31, 1-3, Coulon).
Le match est maintenant totalement relancé, et même si les visiteurs tentent de reprendre l’initiative par l’intermédiaire de Perret, les locaux vont de nouveau trouver la faille. Alors qu’ils sont en infériorité, Arès est lancé par Cocar en contre. Il transmet à Terrier qui rate totalement son tir. Qu’a cela ne tienne, il se retourne et envoie, du revers de la crosse, le palet en pleine lucarne d’un Bonvalot médusé (37’48, 2-3, Terrier ass Ares ass Cocar).
La partie continue, on approche la fin de la période, et plusieurs occasions franches des 2 équipes permettent aux deux gardiens de se mettre en évidence. Mais, alors que les joueurs locaux semblent avoir repris le contrôle du match, les visiteurs, au terme d’un bon travail de Jacquin et Perret, se retrouvent en embuscade derrière la cage de Saccomano. Perret temporise, et transmet à Bogdanoff qui arrive lancé pour reprendre le palet et le loger au fond des filets (39’39, 2-4, Bogdanoff ass Perret ass Jacquin).
La période se termine sur ce score de 4 à 2 en faveur des visiteurs qui gardent les devants.
Le dernier acte du temps réglementaire commence sur un rythme rapide, les locaux voulant très vite revenir au score.
Une supériorité est offerte aux équipiers de Terrier qui en profitent. Les joueurs s’installent et le capitaine haut-savoyard prend un bon tir, repoussé par Bonvalot. Qu’à cela ne tienne, Lazzaroni, bien placé, reprend et ramène son équipe à un but (43’54, 3-4, Lazzaroni ass Terrier).
Sur les actions suivantes, on constate une très nette domination des protégés d’Alain Boisson, qui, s’ils ne parviennent pas toujours à faire les bons choix, compensent en faisant preuve d’une abnégation exemplaire, face à une très bonne équipe iséroise. Terrier, Ares et Laplace se mettent en évidence, tandis que le très remuant Perret reste à l’affût de la moindre occasion pour Grenoble.
Pourtant, suite à une très belle action collective qui laisse la défense visiteuse complètement sur place, Laplace lance sur le gardien qui repousse, Terrier, qui a suivi, permet à nouveau à Bonvalot de s’illustrer, mais Ares, qui s’est, lui, placé en embuscade, expédie la rondelle au fond des filets pour l’égalisation (48’27, 4-4, Ares ass Terrier ass Laplace).
Néanmoins, peu de temps après, alors que les Grenoblois ne semblent pas loin de la rupture, un contre rapide est initié par Bogdanoff et Perret. Ce dernier ne laisse pas passer sa chance et, d’un tir à mi-hauteur, redonne l’avantage aux siens (49’37, 4-5, Perret ass Bogdanoff ass Suzzarini).
C’est au tour des joueurs locaux de prendre un coup sur la tête après ce nouveau but, d’autant qu’ils concèdent une supériorité tout de suite après. Mais, alors que les Grenoblois s’installent, ils perdent le palet au profit de Coulon qui fait parler son coup de patin et part en break en compagnie de son capitaine. Il tire sur Bonvalot qui repousse, mais sur le rebond, il ne peut rien faire face à Terrier qui remet les compteurs à zéro (51’13, 5-5, Terrier ass Coulon).
Les joueurs locaux prennent clairement en main les rênes du match et domine allègrement, même en situation d’infériorité. On sent clairement que le match peut vite tourner en faveur du HC74, même si on s’approche de la conclusion du match. On sent une réelle envi de plier le match et, sur un contre rondement mené, Vialle transmet à Laplace qui ajuste le gardien d’un palet au-dessus de la botte (58’22, 6-5, Laplace ass Vialle ass Gleveau).
On pense alors que la messe est dite, mais alors qu’il reste moins de 2 minutes, les visiteurs se mettent à pousser pour revenir et arracher une prolongation. Tout d’abord cela semble stérile, mais alors que le temps est presque fini, un engagement en zone offensive profite aux Grenoblois qui gagnent l’engagement. Le palet est envoyé dans le trafic, et Bogdanoff parvient à égaliser à 3 secondes de la fin (59’57, 6-6, Bogdanoff ass Suzzarini ass Chapuis).
Prolongation
Le temps additionnel débute à peine que les visiteurs font une incursion en zone offensive et Saccomano, en dégageant, se prend le patin dans la cage et trébuche derrière, ce qui laisse un boulevard aux attaquants isérois qui n’en profitent pas. Le jeu est très plaisant à regarde avec peu de temps mort et, sur une faute grenobloise, un jeu de puissance est offert aux joueurs locaux qui en profitent pour s’installer. Terrier hérite du palet à mi-distance et passe à Coulon, placé en embuscade, qui envoie la rondelle au fond des filets et délivre les siens (64’51, 7-6, Coulon ass Terrier ass Colombin).
Un bon match opposant 2 belles équipes, avec beaucoup de rebondissements ; le scénario était très bon, et les acteurs aussi. Les joueurs de Romain Carry ont longtemps tenu le match avec un jeu sérieux, sobre et efficace, et ils ont aussi su se remobiliser après le but du 6-5 pour revenir et arracher une prolongation bien méritée. Ils ont longtemps chahuté le leader local, et nous attendrons donc de voir, par la suite, l’évolution de cette équipe.
Du côté des vainqueurs de la soirée, tout ne fut pas parfait, on observe parfois un excès d’individualisme, mais on relève tout de même une réelle envie de gagner même en étant mené 3-0, puis 4-2. Les équipiers de Terrier n’ont jamais renoncé et, même si cela a mis du temps, ils ont assumé pleinement leur rôle de patron de ce championnat.
Réaction d’Alain Boisson (entraîneur du HC 74) : « Mes gars sont fatigués, mais j’ai à ma disposition un groupe avec lequel je me régale… ils dérivent souvent durant le match, mais la force de ces mecs-là, c’est que quand ils oublient complètement les consignes et le plan de jeu, ils y vont avec leur cœur et nous renversent ce genre de situation… mes joueurs font vraiment beaucoup de sacrifices pour vivre cette aventure avec les U22, et j’aime voir la solidarité qui unit ce groupe. »
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