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Hockey sur glace - Suisse - National League : Zürich (ZSC Lions)
Zurich frappe d'entrée
 
Plus belle finale possible ? Sans aucun doute. Mais qui, en début de saison, aurait misé sur la présence de Davos en finale ? À vrai dire, pas grand-monde. Pourtant que de talents dans cette jeune équipe qui développe un jeu fait de vitesse, de rapidité d’exécution et de phases de transition ultra rapides. Aux manettes, le charismatique et habile Arno Del Curto qui en est à sa 9e finale, pas moins. Mais avec Zurich, la tâche s’annonce particulièrement difficile pour le coach grison. Marc Crawford, son homologue, dispose sans conteste du meilleur effectif de la ligue. Le danger peut venir de partout, l’équipe est expérimentée est à une capacité d’adaptation à l’adversaire, hors-norme. Son jeu est plus conservateur que celui de Davos, mais les snipers zurichois sont tout aussi dangereux.
 
Média Sports Loisirs, Hockey Hebdo Jean-Luc Carlier le 04/04/2015 à 09:26
Zurich - Davos
3 - 0
(0-0, 2-0, 1-0)

Place au jeu, c’est ce que se disaient les amateurs de hockey avant cette finale. Et leurs espoirs allaient être comblés en ce premier acte. Pas de temps mort, le jeu est fluide, rapide, technique, la rondelle va rapidement d’un but à l’autre, et ça patine comme jamais. ZSC essaye de prendre son adversaire très haut afin d’empêcher les fusées grisonnes de mettre le turbo car, quand les jeunes snipers jaunes et bleus arrivent lancés en zone adverse, il devient quasiment impossible de les arrêter. Ça marche plus ou moins, car Flüeler est mis à contribution à plusieurs fois, mais il en est de même pour Leonardo Genoni. Score vierge à l’issue d’un premier tiers de feu, mais trois ou quatre buts auraient tout aussi bien pu être marqués.
Photo hockey Suisse - National League - Suisse - National League : Zürich (ZSC Lions) - Zurich frappe d
zsclions.ch


Ryan Keller se montre menaçant dès l’entame du second tiers, et Zurich obtient son premier jeu de puissance sur l’occasion suivante. A l’évidence, le ZSC est revenu avec l’intention de mettre davantage de pression sur les Davosiens, mais surtout de prendre à son compte le jeu zone neutre, partie de la glace que les Lions quadrillent maintenant avec efficacité. Le jeu offensif des Grisons s’en trouve considérablement contrarié, et les hommes de Del Curto semblent chercher leur second souffle. Ils vont céder sur une première erreur défensive. Robert Nilsson reprend la rondelle derrière le but, se replace habilement devant la cage, et trouve Ryan Shannon, laissé bien seul, qui ouvre le score à 26.55 mn : 1-0.
Dès l’engagement, c’est Zurich qui remet la pression sur le but de Genoni, s’ensuit la première bagarre du match qui verra trois joueurs aller se reposer deux minutes. Davos revient cependant dans le match et se montre dangereux à plusieurs reprises en fin de tiers. Mais une seconde erreur défensive va leur coûter cher, 38.21 mn, Reto Schäppi double la mise : 2-0.


Le troisième acte est plutôt équilibré, mais c’est Davos qui doit marquer, et plutôt rapidement s’il veut revenir dans le match, et obliger Zurich à se découvrir. Mais la maîtrise du ZSC prend définitivement le dessus sur la vista de Davos, quand Ryan Keller enrhume son vis-à-vis pour aller mystifier Genoni, 50.16 mn : 3-0.
Même s’il reste dix minutes, la messe est dite, Davos ne reviendra pas. Lors des cinq dernières minutes, les Grisons n’y sont plus du tout. Zurich quadrille la glace, gère son avance et empoche le premier point.


Après un premier tiers de feu, les Davosiens ont baissé de régime pour ensuite caler à plusieurs reprises. La longue pause due au balayage de Berne (4-0 en ½ finale) leur a-t-elle été préjudiciable ? A l’évidence, oui. Cependant le jeu montré durant les vingt premières minutes leur permet de croire en leur chance dans cette finale. Mais pour cela, il leur faudra jouer à fond toutes les parties. Zurich, de son côté, s’est montré très fort : grosse défense, quadrillage en règle de la zone neutre « spécial Davos », et snipers sans pitié. La machine a tourné à plein régime, et les deux équipes ont offert aux 11200 spectateurs du Hallenstadion, du très beau hockey. La suite samedi à la Vaillant Arena de Davos.
 
 
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