C'est dans une ambiance de folie que le coup d'envoi protocolaire est donné par l'emblématique Mario Lemieux.

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Les Penguins y font honneur en se portant de suite à la l'attaque, Crosby tente de trouver Malkin d'une passe transversale mais Lidstrom intercepte la rondelle. Les deux formations développe rapidement leur jeu physique, Matt Cooke et Chris Kunitz établissant de jolis contacts le long des bandes. Alors que l'on s'approche de la cinquième minutes de jeu, Evgeni Malkin ressort du coin, et centre au niveau du haut du haut du cercle droit. Dans l'axe et pratiquement à genoux, Maxime Talbot parvient à reprendre la rondelle pour la mettre hors de portée de Osgood (1-0 à 04'48).

Les minutes qui suivent sont toujours sous la domination des Penguins, le public ne se gêne d'ailleurs pas pour faire entendre des hués à chaque fois que Marian Hossa s'approche de la rondelle. C'est après un bon travail en défense que Zetterberg donne le palet à Ville Leino qui lance au fond de la glace, le palet lui revient et il tente de marquer en contournement mais Fleury repousse, Henrik Zetterberg qui a suivi l'action n'a plus qu'a lancer dans cage ouverte (1-1 à 06'19).

Ensuite c'est un jeu d'attaque défense entre les deux équipes mais cela ne donne pas beaucoup d'occasion franche d'un coté comme de l'autre. Sur une contre attaque qui se finit derrière la cage, Brooks Orpik commet un double échec sur Franzen qui n'a même pas le palet. Il est puni pour obstruction. Ce n'est que la quatrième supériorité de cette série pour Detroit. Tir de Rafalski, Fleury masqué stoppe quand même, les Pens se défendent bien en désavantage numérique. Malgré cela, Zetterberg sur l'aile gauche, remet à la bleue à Kronwall qui lui rend. Il centre vers l'enclave, la rondelle est déviée par Cooke à portée de Franzen qui marque sur réception en pleine lucarne (1-2 à 11'33).

Les Penguins continuent de forcer en territoire adverses mais ils n'attaquent pas assez le filet. A cinq minutes de la fin de la période, Dan Cleary se rend coupable d'une mauvaise pénalité pour retenir. Le powerplay des Penguins s'organisent, Chris Osgood réalise tout un arrêt devant Crosby qui vient d'intercepter un dégagement. Finalement Malkin sur l'aile droite passe transversalement à Kris Letang qui rate son contrôle mais récupère vite la rondelle et décoche un slapshot qui passe au travers du trafic pour finir dans le dos de Chris Osgood (2-2 à 15'57).

Les Red Wings tentent de reprendre la direction des opérations mais il ne parviennent pas à prendre suffisamment l'avantage et la période se termine là dessus.

On joue depuis moins de trois minutes lorsque Samuelsson profite d'un revirement en neutre pour venir provoquer Fleury, son lancer balayé trompe le gardien mais est repoussé par le poteau. La seconde période est plus équilibrée, les Red Wings continuent de ne pas accordé de trop grosses occasions. Et ils tentent surtout de jouer la vitesse dès qu'ils possèdent la rondelle. La partie est ensuite moins rythmée et s'intensifie dans la zone neutre, malgré tout il n'y a pas beaucoup d'arrêt de jeu et le chrono déroule rapidement les minutes. En fin de période Satan prend une pénalité pour avoir retenu Darren Helm. Malgré tout leurs efforts, les Wings ne marquent pas même si ils n'en sont pas loin sur un lancer dont la bizarre trajectoire en « cloche » frôle la barre et passe derrière la cage. Sur le retour de Satan, les visiteurs gardent la pression, Oprik et Stall secondent superbement Fleury pour empêcher le score de changer. Pendant que les arbitres connaissent un petit moment de flottement.

De retour des vestiaires, ça chauffe sur la cage de Chris Osgood, les locaux tentent de prendre l'avantage le plus rapidement possible mais le portier est présent au rendez-vous. Les Red Wings agissent principalement en contre, jouant toujours de leur synchronisme pour semer le trouble dans la défense. Alors que le chrono continue de tourner plus vite qu'il n'y paraît, Jonathan Ericsson est puni pour obstruction. Les Penguins mettent leur jeu de puissance en place et font tourner la rondelle, les défenseurs sont mis à contribution pour se charger des lancers. Puis c'est sur une passe de Malkin à Gonchar à la pointe, que le slap du Russe dans le trafic passe entre les jambes de Osgood (3-2 à 50'29).

Les Wings essaient de suite d'inverser la tendance, mais ils balbutient leur hockey à cause d'approximations dont on a pas l'habitude dans cette équipe.

En contre, Sidney Crosby mène le trois contre un, il passe à Kunitz qui se heurte à un superbe arrêt de Chris Osgood. Quelques secondes plus tard, Talbot en échappée est rejoint par Lidstrom, il lance à ras de glace, trompe le gardien mais ne trouve que le second poteau. Puis de nouveau Maxime Talbot retrouve la rondelle et échoue encore sur les jambières de Osgood.

Brooks Orpik s'en tire sans pénalité dans les trois dernières minutes lorsqu'il catapulte Marian Hossa la tête la première dans la bande, prouvant si besoin il en était, la fébrilité du corps arbitral.

Le jeu devient saccadé dans les deux dernières minutes, et lorsque Chris Osgood est rappelé au banc, il a à peine le temps de fermer la porte que Maxime Talbot s'empare de la rondelle sur l'aile gauche et lance depuis la ligne rouge pour tuer la rencontre (4-2 à 59'03). La dernière minute est jouée à titre symbolique et la foule peut exulter lorsque retenti la sirène.

C'était une victoire obligatoire pour les Penguins, ils ont su négocier cette rencontre de belle manière même si le tournant du match il le doivent à Osgood qui a accordé ce but si important face à Letang.

Les Red Wings n'ont pas su mettre autant de pression qu'il l'avaient fait dans les deux premier matchs, Osgood a été moins bon, permettant à ses adversaires de revenir. La troisième période à montré une équipe désordonnée qui a travaillée dans l'urgence. Nul doute que Babcock saura trouver les mots pour que cela ne se reproduise pas dans la prochaine rencontre.