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Hockey sur glace - Finale de la coupe Stanley : Detroit Red Wings vs Pittsburgh Penguins
1-2
(0-0 0-2 1-0)
Le 12/06/2009
[ Detroit Red Wings ] [ Pittsburgh Penguins ]
 
La coupe de retour à Pittsburgh
 
Les Red Wings de Detroit et Les Penguins de Pittsburgh avaient rendez-vous avec l'histoire hier soir à Detroit. Seconde finale en deux ans entre ces deux formations, les coéquipiers de Sidney Crosby n'avaient pas envie de revivre la déception de l'année passée. Ils avaient même une sacrée occasion de se venger en remportant le trophée tant convoité dans l'arène de leurs adversaires.
 
Joe Louis Arena, Detroit, Michigan, Nicolas Michalik et Sylvain Tison Nicolas Michalik le 13/06/2009 à 18:21
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Photo: getty images
Les Red Wings entrent en premiers dans la partie en venant tester les réflexes de Marc-André Fleury après trente secondes de jeu. Pendant une dizaine de minutes on assiste à une rencontre très fermée où les deux attaques ne peuvent prendre en défaut leurs vis-à-vis, les occasions sont donc rares de chaque cotés.

La première vraie chance de marquer sera pour les Penguins, si Osgood est en danger, sa défense repousse trois lancers consécutifs pour garder le score vierge.

Après 11'24 de jeu, Brad Stuart est le premier à se faire repérer par la patrouille pour cinglage. Les Penguins tentent de mettre un maximum de vitesse dans leur jeu de puissance mais la défense locale reste attentive et Brad Stuart reprend sa place sans que le score n'ait évolué.

Plus tard sur une entrée de zone rapide, Valtteri Filppula ne peut pas passer à ses coéquipiers et décide donc de tenter sa chance, il s'approche de Fleury avec une défenseur dans les patins, mais il parvient à sortir une feinte qui ne trompe pas Fleury. Le gardien se mettant en sécurité grâce à un joli poke-check.

En fin de période, les locaux tentent d'accentuer la pression pour marquer dans ce moment important mais ils n'y parviennent pas. A la pause le score est toujours nul est vierge.

 

Deux stats sautent aux yeux à l'issue de cette première période. Tout d'abord, l'archi-domination des Red Wings dans le cercle de mise en jeu, avec 79% de faceoffs remportés (11/14), grâce notamment à un 5/5 de Valtteri Filppula et un 4/4 d'Henrik Zetterberg, tandis que Crosby et Malkin sont tous deux à 0/3. Plus surprenant, les Red Wings écrasent Pittsburgh dans le jeu physique, avec pas moins de 21 mises en échec en 20 minutes, contre tout juste 12 pour Pittsburgh. Nicklas Kronwall s'illustre tout particulièrement avec déjà 5 mises en échec, dont une splendide sur Maxime Talbot en plein milieu de la zone neutre. En revanche, Pittsburgh tient bon défensivement, avec déjà 5 palets volés (dont 2 pour Jordan Staal) et 9 revirements forcés. Ce qui leur permet de ne subir que 6 tirs dans cette période, alors qu'eux-mêmes en obtiennent 9. Mais aussi bien Marc-Andre Fleury que Chris Osgood restent imperturbables, malgré de solides occasions de part et d'autre.

 


 

Photo: PC
A la reprise, l'intensité n'a pas baissé sur la glace. Et alors qu'on ne joue que depuis une minute, un palet lancé en fond de zone offensive par les Pens est récupéré par Brad Stuart derrière la cage. Maxime Talbot monte en échec avant et s'empare du palet, Malkin joue le relais pour mettre Talbot dans une position parfaite pour tromper Osgood, le palet lui passe entre les jambières (0-1 à 21'13).

Les Wings s'en remettent vite en profitant du fait que les deux équipes évoluent à cours d'un homme, et reprennent une domination pourtant stérile, leurs lancers n'étant toujours pas cadrés.

Après cinq minutes de jeu , une rondelle libre est lancée sur Fleury par Darren Helm, Raflaski shoote de la bleue ensuite mais Matt Cooke s'empare du disque sur un contre favorable. Et part vers le filet, Osgood réalise l'arrêt avant que Cooke ne sois poussé dans la cage par Rafalski en repli.

Sur l'action suivante, Crosby sort de la glace en boitant. Sur une mise en échec dans la zone neutre, il a en effet reçut un coup sur le genoux, on ne le reverra plus dans cette période.

Les Red Wings peuvent enfin profiter de leur première chance en avantage numérique de la soirée. Ils n'en feront rien, leurs attaques étant beaucoup trop désordonnées pour apporter un réel danger.

A la mi-période, Brad Stuart ne parvient pas à garder le palet dans la zone offensive et le perd au profit de Max Talbot qui s'élance en deux contre un, il prend sa chance et loge la palet dans la lucarne au dessus du gant de Osgood (0-2 à 30'07). Le gardien n'étant exempt de tout reproche, c'est en effet un déplacement latéral mal ajusté qui a ouvert son coté mitaine, et à son regard sous le masque, il le sais aussi.

Dans le reste de la période, les Wings vont tenter de revenir au score, mais en vendangeant la plupart de leurs chances sur les baies vitrées, le score ne peut évoluer. Et quand ils parviennent à cadrer, Marc-André Fleury montre qu'il est dans un grand soir. En toute fin de période il sort d'ailleurs tout un arrêt en détendant sa jambière sur un revers de Zetterberg.

Les deux équipes rentrent aux vestiaires et la rencontre a basculée dans le camp des visiteurs.

 

Une fois de plus, le nombre de revirements des Red Wings est astronomiquement élevé. 8 dans cette période, 17 depuis le début du match. Tout simplement inacceptable à ce niveau de la compétition. Bon travail une fois de plus de la part de la défense de Pittsburgh, avec 6 tirs bloqués, dont 2 shoots de Lidström et 2 de Rafalski. Fleury n'ayant pas à se soucier de ces gros tireurs, ça l'aide fortement. Brooks Orpik bloque 3 tirs à lui seul sur ce tiers. Dans le domaine physique, Pittsburgh a inversé la tendance, avec 15 mises en échec à 9 sur cette période, et revenant à 27-30 sur l'ensemble de la rencontre. Côté mise en jeu, la période a été plus équilibrée, même si Detroit a de nouveau fait un meilleur travail avec 55% de faceoffs remportés (12/22). Zetterberg réalise un 6/8 sur la période, laissant de nouveau Crosby à 0/3 (0/6 depuis le début du match). En revanche, Filppula s'effondre avec un 2/7, tandis qu'Evgeni Malkin réalise un parfait 4/4. Si les tirs sont à égalité parfaite 17-17, Detroit se débrouille en revanche assez mal pour rendre ses occasions dangereuses. 8 de leurs tirs ont été bloqués, et 9 autres manquent le cadre. S'ils avaient réussit à cadrer à chaque occasion, ils pourraient donc doubler leur total de tir. Et à dire vrai, leurs meilleurs occasions ont été vendangées par des tirs non cadrés et ne causant donc aucun soucis à Marc-Andre Fleury. En comparaison, Pittsburgh n'a vu ses tirs contrés qu'à 2 reprises et n'a manqué le cadre qu'à 5 reprises. Soit 71% de tirs cadrés, contre un pénible 50% pour Detroit.

Le héros de la période est évidemment Maxime Talbot avec ses deux buts en autant de tirs. A l'autre bout de l'échelle des performances, Brad Stuart occupe une place de choix. Seul joueur pénalisé de la première période, il fait un revirement qui offre le premier but aux Pens, puis loupe un pinch-in qui leur offre un deux-contre-un et amène le deuxième but. Tout simplement lamentable.

 


 

Les joueurs se présentent sur la glace pour l'ultime tiers temps de la saison, Sidney Crosby a repris sa place sur le banc. Pendant que les Red Wings se jettent en attaque dès les premières secondes de jeu, poussant leurs adversaires à la faute (Mark Eaton pour trébucher). En supériorité le jeu s'organise mais la fébrilité n'a pas quitté leur camp, peu de shoot sont cadrés, à l'image de ceux Hossa ou bien même de ceux des défenseurs qui continuent de frapper les baies vitrées pendant ce jeu de puissance.

Fleury continue son match d'anthologie en sortant les arrêts clés, pendant que la défense efface les rebonds.

Peu avant la mi-période, Sidney Crosby entre enfin sur la glace mais il n'y restera qu'une trentaine de seconde, incapable de pousser correctement sur son genoux, il ne reviendra pas, contraint de regarder les Red Wings maltraiter le plexi jusqu'à la fin du match.

Comme si la tension n'était pas déjà à son comble, Fleury doit s'incliner sur un lancer d'Ericsson depuis la bleue (1-2 à 53'53).

Du coup l'offensive visiteuse redémarre doucement ainsi que l'échec avant. Mais les Red Wings vont assiéger la zone offensive, si ils dominent maintenant dans presque tout les compartiments du jeu, il ne parviennent toujours pas cadrer leurs lancers et accorde trop de revirements qui les empêchent de construire leur jeu. Mais comment une équipe pareille parvient-elle à perdre un pan complet de son jeu un soir de finale?

Malgré dernière minute hachée, les Wings ne marqueront pas. Leur plus dangereuse action étant un palet dévié dans le trafic et repris par Zetterberg au point gauche à la dernière seconde, Fleury parachevant là son œuvre un plongeant pour son ultime arrêt avant que se coéquipiers ne lui sautent dessus.

 

Continuant sur leur médiocrité, les Red Wings effectuent encore 8 revirements dans cette période, pour un total de 25 sur l'ensemble de la rencontre. Pour une équipe dont le fond de jeu est bâti sur la maîtrise du palet, ça frise le ridicule. Et le palet, les Red Wings l'ont eu, grâce entre autre à 91% de mises en jeu remportées sur la période (10/11). Privés de palet, les Penguins n'ont obtenu qu'un seul et unique tir sur la cage de Chris Osgood durant cette période! Si Detroit a bombardé tant et plus, ils se sont en revanche de nouveau heurtés à une surprenante incapacité à cadrer leurs tirs et/ou faire passer leurs tirs au travers du trafic. Ils obtiennent 7 tirs cadrés dans la période, en vendangent 8 autres, et 12 autres encore sont bloqués. Sur l'ensemble du match, ils n'obtiennent qu'un misérable ratio de 39% de tirs cadrés (24/61), là où Pittsburgh fait un 67% (18/27) nettement plus convenable. Detroit avait largement la place de prendre 40-45 tirs sur ce match et en profiter pour écrire l'histoire différemment. Ils n'ont pas su saisir leur chance.

Au chapitre des mises en échec, cette troisième période a été à sens unique: 17-5 pour Pittsburgh. En même temps, les Pens n'ayant jamais le palet, il fallait bien qu'ils s'occupent.

La défense de Pittsburgh, si souvent sous-évalué de manière grotesque, finit donc la rencontre avec 44 mises en échec, 10 palets volés, 20 tirs bloqués, et une Coupe Stanley. Et à lui seul, Brooks Orpik récolte 9 mises en échec et 5 tirs bloqués. Avec 3 mises en échec, 4 palets volés et 2 tirs bloqués, Jordan Staal aura également fait un match plein défensivement. Dommage que cette belle ligne de stats soit entachée d'un médiocre 4/12 aux faceoffs. Côté Detroit, les déceptions sont légion, surtout en défense. Entre un Brad Stuart transparent (-2, 2 PIM, 2 mises en échec, 1 revirement), un Brian Rafalski mauvais (1 tir bloqué, mais 4 revirements), ou encore un Nicklas Kronwall peu fiable (6 mises en échec, mais 2 revirements et une fiche de -2), la performance d'ensemble de l'arrière-garde n'aura pas été terrible. Heureusement que le rookie Jonathan Ericsson sauve les meubles en inscrivant le seul but des Wings, même s'il ajoute 2 revirements à sa soirée. Egal à lui-même, Nicklas Lidström aura été irréprochable: 1 passe décisive, fiche de +1, 1 mise en échec, 0 revirement, 1 palet volé, 2 tirs bloqués, le tout en 27:44 de temps de jeu. Ce à quoi il faut rajouter ses 5 tirs cadrés, qui en font le plus gros shooteur de la finale.

 


 

Le tapis rouge est déroulé pour remettre le trophée Conn Smythe du meilleur joueur des séries à Evgeni Malkin, meilleur compteur de son équipe. Puis la coupe fait son entrée sous les hués de la foule. Sidney Crosby peut enfin levé le graal vers le ciel...

 

Voilà, cette saison est terminée, les Penguins ont rendu la monnaie de leur pieces aux Red Wings en gagnant la coupe à l'exterieur. Seul le pauvre Marian Hossa, a connu ça deux année de suite. Félicitétions aux grands vainqueurs, qui après un début de saison difficile ont su rebondir avant de s'imposer au bout du suspens en finale.

 

 

 
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FEUILLE DE MATCH
1-2
(0-0 0-2 1-0)
Le 12/06/2009
[ Detroit Red Wings ] [ Pittsburgh Penguins ]
 
Joe Louis Arena, Detroit, Michigan - 12/06/2009
• 20066 spectateurs
• Arbitres : Bill McCreary, Paul Devorski assistés de: Jean Morin, Pierre Racicot
 
BUTS
Detroit Red Wings
Ericsson, J. (53:53)
Pittsburgh Penguins
Talbot, M. (21:13), Talbot, M. (30:07)
 
Pénalités :
4' contre Detroit Red Wings
6' contre Pittsburgh Penguins
 
COMPOSITIONS
Detroit Red Wings
Coach: Mike Babcock
#5 Nicklas Lidstrom
#11 Dan Cleary
#13 Pavel Datsyuk
#18 Kirk Maltby
#22 Bett Lebda
#23 Brad Stuart
#26 Jiri Hudler
#28 Brina Rafalski
#33 Kris Draper
# 37 Mikael Samuelsson
#40 Henrik Zetterberg
#43 Darren Helm
#51 Valteri Filppula
#52 Jonathan Ericsson
#55 Nicklas Kronwall
# 81 Marian Hossa
#93 Johan Franzen
#96 Tomas Holmstrom
Gardiens:
#29 Ty Conklin
#30 Chris Osgood
Pittsburgh Penguins
Coach: Dan Bylsma
#2 Hal Gill
#4 Rob Scuderi
#7 Mark Eaton
#9 Pascal Dupuis
#11 Jordan Staal
#13 Bill Guerin
#14 Kris Kunitz
#17 Petr Sykora
#24 Matt Cooke
#25 Maxime Talbot
#26 Ruslan Fedotenko
#27 Craig Adams
#44 Brooks Orpik
#48 Tyler Kennedy
#55 Sergei Gonchar
#58 Kris Letang
#71 Evgeni Malkin
#87 Sidney Crosby
Gardiens:
#29 Marc-André Fleury
#32 Mathieu Garon
 
 
 
 
Réactions sur l'article
 
piitsburg a écritle 17/06/2009 à 17:54  
bah dis donc, cet oublie de serrage de main a pris le dessus sur pas mal de chose, n'oublions pas non plus le cas "marian hossa".
transferer l'annee derniere de pittsburg a detroit, quel manque de chance!!!!
Bastien a écritle 16/06/2009 à 14:22  
En tout cas, celle qui sort grandi de cette série épique c'est bien la NHL en générale, avec la meilleure audience pour un match depuis 36 ans!
La NHL serait elle en train de se refaire une vraie bonne image auprès des téléspectateurs Étasuniens?
Louis a écritle 15/06/2009 à 23:09  
Vraiment une belle bataille, j'aurai pas donné les Pens gagnants, mais bon, ils ont été cherché cette superbe victoire.
Très sympa à lire on s'y croirait
Sylvain Tison a écritle 15/06/2009 à 20:51  
Dans la non-affaire qu'est le non-serrage de paluche entre Crosby et Lidström, même Lidström ne s'en formalise pas plus que ça, si l'on en juge par le bout d'article de The Globe And Mail:

"Sidney was probably caught up in the emotions and everything,” Lidstrom said, adding that Crosby would learn from the situation.

C'était mal venu malgré tout. Mais rien de dramatique pour autant. Et clairement pas de quoi en faire toute la tartine médiatique que l'on a pu voir ces derniers jours.
bob a écritle 15/06/2009 à 11:09  
Bof, la polémique autour de Crosby est ridicule. C'est son premier titre, il est capitaine et très jeune encore. Il a eu du retard pour les "handshake", pris dans l'euphorie, comme le souligne le VP de Pittsuburg : "It was a young team celebrating its first Cup and some of the guys might have been a little late getting into the handshake line."
http://www.thehockeynews.com/articles/26757-Loss-Crosbys-snub-leave-Wings-with-a-bitter-taste.html
victor a écritle 14/06/2009 à 21:43  
trop cool le match les deux equipes se sont battus jusque au bout mais pittsburgh ont ete les mailleur
diabolik a écritle 14/06/2009 à 20:07  
a Cdrik

bah la draft c'est fait pour ça ,les - bons "pioche" en premier pour combler l'ecart avec les premier
parfois ça marche (pitt' aujourd'hui ,mais tampa avant eux ,et aussi pitt' version 84's ,edmonton ,ect...) parfois ça marche pas (atlanta avec le doublé heatley/ kovalchuck)

bravo aux pen's ,qui gagne au courage
bravo aussi a nico et sylvain pour ce bel article ,vivement que la prochaine saison commence pour retrouver ces deux là en action !! :)
Phil a écritle 14/06/2009 à 13:16  
Pfff Crosby ne s'excusera pas, il a le melon trop gros pour ça.
CdriK a écritle 14/06/2009 à 12:43  
J'aime pas les Pingouins... Je les préférais le temps ou il squattait la dernière place de conférence... C'est ce qui leur permet d'être champion aujourd'hui, vu le nombre de fois ou ils ont été dans les premiers à piocher dans la draft (1er en 2003 et 2005,2nd en 2004 et 2006), et vu l'importance aujourd'hui de ces joueurs (dans l'ordre: Fleury, Crosby, Malkin, Staal), même si c'est un 8eme tour de Draft qui leur offre la coupe aujourd'hui!!!

P.S: avant tout retour de flammes pour mon post, je soulignerai le recrutement intelligent de joueurs expérimentés (Sykora, Guerin,..) et que les 4 cités précédemment ne font pas tout, quand on voit les perf de garçons comme Letang, ou Talbot.
Félicitations aux Pingouins tout de même
Sylvain Tison a écritle 14/06/2009 à 12:27  
Oui, le fait que Crosby ait snobé Lidström a fait couler beaucoup d'encre et susciter bon nombre de réactions. Etait-il trop submergé par sa joie au point d'en oublier les politesses élémentaires? Possible. Mais dans ce cas, rien ne l'empêche de s'excuser publiquement de son oubli, chose qu'il n'a toujours pas fait jusqu'à présent.

Sinon, juste une petite remarque par rapport à la fin de l'article:
"Puis la coupe fait son entrée sous les hués de la foule."
Ce n'est pas la Coupe qui a été sifflée, mais le commissaire Gary Bettman. Chacune de ses interventions a provoqué les huées du public. C'est désormais un classique dans toutes les patinoires NHL, que ce soit pour une remise de coupe ou pour le All-Star Game, le public est toujours hostile à Bettman.

En dehors de cela, il y a eu deux autres réactions de la part du public (positives ce coup-ci):
- tout d'abord, lorsque Mohamed Ali est apparu sur l'écran du tableau des scores, portant un maillot des Red Wings. Ovation de la foule pour ce grand athlète, et ovation également de la part des coachs et des joueurs. Et je ne serais pas surpris si les arbitres avaient également applaudi, mais je n'ai pas trop fait attention à ça.
- enfin lorsque Mario Lemieux s'est présenté sur la glace pour aller soulever la Coupe à son tour, le public de Detroit lui a réservé une belle ovation très respectueuse.

Voilà qui tranche quelque peu avec "l'oubli" de Crosby...
Phil a écritle 14/06/2009 à 09:30  
Merci pour se superbe article qui termine en beauté un magnifique suivit de la NHL. Crosby qui ne serre pas la main de Lidstrom à la fin de la partie je trouve ça déplorable !
Louis a écritle 14/06/2009 à 09:18  
Merci pour ce très bon suivi
Ce fut une série épique
 
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