En cette première journée de championnat, la côte basque est venue jusque dans les vignes bourguignonnes pour grapiller ses premiers points. Désormais dans la poule n°2 avec Annecy, Clermont-Ferrand, Montpellier, Mulhouse, Roanne, Toulouse-Blagnac, Valence, et Vaujany/Grenoble, Anglet II et Dijon se sont affrontés sur la glace de la patinoire Trimolet. Pour la première fois depuis bien longtemps, les dijonnais ne sont pas repartis au vestiaire la queue entre les jambes. Et ça devant une tribune quasiment remplie, avec plus de 700 spectateurs… chauds.
Arbitres : M. aurat assistés de MM. Simon et Pitrou
Buts : Dijon : 02.11 Lucas Lacroix (ass Benjamin Petot et Simon Bourgin ) ; 03.25 Loïc Chabert ; 10.15 Lucas Lacroix (ass Simon Bourgin et Matteo Ricou) ; 15.45 Lucas Lacroix (ass Benjamin Petot et Charles Blandin) ; 27.15 Matteo Ricou (ass Lucas Lacroix et Benjamin Petot) ; 56.01 Matteo Ricou Anglet II : ; 13.04 Antoine Hernandez (ass Baptiste Laussu) ; 30.20 Maxim Tagliapietra (ass Antoine Hernandez et Léo Mathieu)
Pénalités
16 minutes contre Dijon
10 minutes contre Anglet II
Premier tiers : Wow.
Ça y est, la reprise et là, et après un « puck drop » que tout le monde attendait, les joueurs sont partis. « Tiens, ça patine vite… » Les sourcils se haussent rapidement devant le jeu qui part bien. Remarquez, on vient de lâcher des passionnés privés de leur sport pendant un été complet… c’est cohérent. Et passionné, c’est le bon terme. Galvanisé par la foule qui est déjà très bruyante, Lucas Lacroix marque à seulement 2’11, aidé de loin par Bourgin et Petot, d’un tir très joli bien que marqué dans une espèce de précipitation alors qu’il accélérait en direction de la cage adverse.
Un peu chamboulées par ce score ouvert si rapidement, les deux équipes offrent, pendant une minute intense, un jeu saccadé mais relativement brouillon. Pour remettre de l’ordre, on envoie le capitaine, Loïc Chabert qui tire deux fois, un premier palet qui part sur le banc puis qui le reprend pour aller marquer tout seul, comme un grand, ou ex-grand joueur de Magnus à Nice. A 3’25, il nous rappelle bien qui mène cette équipe.
A partir de là, enfin pour Anglet, Dijon passe en défense. Romain Truffert devient assez offensif, revenant deux fois à la charge du nouveau gardien des Ducs, Pacôme Courtoison. Mais oh miracle, la défense l’arrête ! Le petit Jake Oblak, le défenseur arrivé du Massachussets, ne laisse même pas l’espoir de s’approcher du gardien. Le Basque, Pierre Vissio, de frustration, n’hésite pas pousser Mahier avec agressivité. En tous cas, à Dijon, des grâces tombent du ciel. Enfin, ils ont compris ! Enfin, ils ont compris qu’une bonne défense est une clé de réussite.
Un peu plus loin dans le tiers, Léo Texier fait un joli tir qui passe malheureusement trop haut. Les joueurs au maillot enfraisé patinent vite, tout feu tout flamme. Vission tire encore mais le Courtoison, l’ex back-up d’Epinal est déjà à genoux : il avait prévu le coup et le dévie à l’autre bout de la glace tranquillement, d’un coup de botte.
À 11'47, le Colton Sipperley, petit nouveau dans l’équipe, nord-américain de 24 ans, part en échappée. La patinoire est en feu. Le cri du « 7e joueur » est strident. Face à cela, la défense d’Anglet ne fait plus dans la dentelle et va le bousiller contre la bande, en guise de mise en échec. Pas de pénalité pour autant.
Lorsque Hormadi se remet à l'attaque (il était temps), Courtoison a un instant a chaud aux fesses mais les défenseurs font leur travail et cherchent enfin à nettoyer la zone avec ardeur.
De nouveau d’attaque, Dijon fait se coucher Max Kleiber, et lui fait perdre sa crosse. Quand on dit que la patinoire entière retient son souffle, ce n’est pas une métaphore. Et c’est le 3e but, par Lacroix, qui a eu la présence d’esprit de monter son palet.
En réponse, vexé sans doute, Vission revient. Un charivari devant la cage fait monstrueusement peur. Courtoison qui ne colle pas ses poteaux manque de voir un drame se passer mais par miracle, Vission manque le tir du siècle, offert littéralement. Oblak fait son travail à la pure perfection. En joueur responsable, d’un coin de la glace, il fait signe aux autres de se calmer et rassure. Malheureusement pour les ducs, Antoine Hernandez fait un chassé-croisé qui a raison du goalie, lui mélangeant les neurones. La mobilité en papillon lui manque. Une fois posé, il lui est difficile de couvrir l’autre poteau rapidement. Il se propulse mais ne se rattrape pas vraiment.
Tagliapietra prend 2 minutes pour dureté. Le power-play est un peu nul mais aboutit tout de même un but, par Lacroix toujours qui en est à son 3e.
La fin de tiers se fait en essuie-glace d’un bout à l’autre de la glacce, avec un hors-jeu bien maladroit qui flotte au milieu. Anglet est bien fébrile et n’hésite pas à bousculer, à faire tomber et jouer d’une façon légèrement bouchère.
C’était un très bon tiers. Prometteur et agréable. Deuxième tiers : Moins bien.
Chabert n'a rien perdu en un été. Il est toujours sur tous les fronts, Oblak est aussi toujours sur la glace. Bon combo : les deux joueurs fonctionnent très bien ensemble.
Baptiste Laussu tire une fois sur la cage bourguignonne mais de manière tellement pas cadrée, Courtoison le dévie avec sa crosse. Dans ces 5 premières minutes, Dijon est plutôt en défense mais pour autant, les Basques ne sont pas non plus à leur aide. Arthur Coley prend 2 minutes pour une faute légère mais sanctionnée, ce qui ne gêne pas un problème finalement, dans ce match très propre. Le power-play est infructueux pour le joueurs aux fraises mais très intéressant car on y voit clairement Quentin Mahier observer Oblak et en prendre de la graine. On voit facilement les coups d’œil qui sont lancés en direction de ce n° 86 toujours si bien placé.
Le 1er tir cadré du tier pour Anglet II est arrêté par le Courtoison qui se ferme comme une huitre. Sur l’engagement qui suit, le palet est perdu par Fahas qui n'a pas vu venir le petit jeune en face et son coup de crosse. Heureusement, Mattéo Ricou, emprunté à Strasbourg par licence bleue, reprend et va tirer et pouf ! elle est au fond, avec l’aide de Lacroix et Petot. 3 minutes plus tard, le deuxième but des Basques est marqué, œuvre de Tagliapietra, très en forme qui déjoue Courtoison sur le côté, ou il n’est encore une fois pas arrivé assez vite.
Et puis, le jeu, qui était déjà moins passionnant, s’éssoufle à coups de tirs mous. Ce deuxième tiers est clairement en dessous, sans forcément qu'on ait l’impression que ce soit dû à la fatigue. Comme toujours en plus, la première ligne dijonnaise est sursollicitée. Fatigué, Chabert prend crosse haute après un brassage sur la gauche du goalie contre la bande.
Dans la dernière minute, après la sortie de pénalité du 23, Spencer Yardi, Kleiber dans sa cage se prend Simon Bourgin en pleine face. Ce dernier part donc 2 minutes pour obstruction. La fin de tiers se fera en power-play. Il y a un sursaut rapide, Lightfoot, nouvelle recrue locale arrive à attraper le palet de l’engagement et alors que tout le monde le cherche dans la panique, il a le temps de foncer comme un forcené direction la cage des visiteurs. Mais c’est peine perdue. Il reste 1'14 de PP pour le 3e tiers.
Troisième tiers :
Le troisième s’ouvre sur une crosse cassée, avec lequel Mathieu Lambert-James continue de tirer, ce pour quoi il prend 2 minutes. La raison ? Matériel non conforme.
Contrairement à Dijon, qui n’exploitent finalement à fond qu’une ligne ou deux, les joueurs aux fraises tournent beaucoup et tous montent sur glace. Leur power-play est malgré tout stérile. Cependant, c’est la fin de la découverte pour Anglet qui semble s’être réveillé. Les jeux de passes sont rapidement nombreux et précis, lacent la glace en remontant jusqu'au but adverse. Il y a de quoi s’inquiéter un peu, chez les locaux. D’ailleurs, cette fois, ils sont clairement en difficulté et les rebonds de Pacôme Courtoison font peur à voir. La défense fraisière est également plus présente. Pour les supporters toujours aussi excités (et assourdissants), heureusement qu'il y a trois buts d'avance. D’ailleurs la tension monte tant et tant que des prémices de combat s’engagent deux fois, même après le gel de palet.
Alexandra, le trouble-fête éternel de Dijon, tente, dans une bousculade, de s’en prendre aux arbitres ! C’est finalement le Lucas Lacroix qui prend 2 minutes sous les « fuck off » de quelques joueurs anglophones dont on taira le nom.
En 4 minutes on compte donc pas moins de 4 échauffourées. Le power-play basque, malheureusement en défense, a le mérite de tester la souplesse de son gardien qui a le bon gout d’avoir un grand écart magnifique et qui couvre ainsi la largeur de la cage, malgré sa petite taille (1m73). Cette fois, à côté des visiteurs, les ducs paraissent mous. Heureusement pour eux qu’Anglet a du mal à tirer dans l’axe.
Mais bon... 5 minutes et beaucoup d’agitation pour à peine deux tirs plus tard, une pénalité simultanée pour Lacroix et Spencer vient calmer le jeu. Le jeu est rapide, pas désagréable à regarder mais personne ne tire. C’est san doute la faute de la défense défense de Dijon, qui a sans doute le défaut de sa qualité et qui arrête, d’un côté comme de l’autre, les joueurs avant qu’ils n’arment la crosse. Un moment de 5 contre 5 sans plus, donc... Et puis ça y est la fatigue est arrivée. À 5 minutes de la fin, et pour un match de reprise, c’est légitime.
Au 6e but de Dijon, signé Mattéo Ricou, un combat redémarre. Le marquage était joli, passé sous les bottes. Mais les minutes finales trainent en longueur avec un jeu coupé assez souvent pour être remarqué. La voix de certains supporters perce le vacarme des tambours pour dire de sortir le gardien et achever ces joueurs aux fraises, littéralement. Mais trop risqué, ces derniers risqueraient quand même vite d’alourdir le score.
Et devinez qui finit les 5 dernières secondes en prison pour charge incorrecte... Antoine Alexandra. Heureusement, son manque de sang-froid n’entame pas la joie de la foule, qui je crois, n'a jamais été si bruyante que ce soir. Prochain match à Annecy samedi prochain et dans quinze jours de nouveau à Trimolet contre Toulouse-Blagnac.
Bonjour. Dhabitude, j’aime assez les articles de Hockey Hebdo, mais celui-ci…… En premier lieu, je ne comprends pas : quand Dijon perd, ils se font torpiller.. Quand Dijon gagne, c’est pas réellement mieux… Que vous faut-il ?
Ensuite, je vous trouve vraiment très « désagréable » et hors-sujet ou à coté de la réelle description dans beaucoup de vos phrases.
Pour exemple :
« Lucas Lacroix marque à seulement 2’11, aidé de loin par Bourgin et Petot, »
Vous avez juste oublié d’indiquer que c’était une infériorité numérique
« d’un tir très joli bien que marqué dans une espèce de précipitation alors qu’il accélérait en direction de la cage adverse. »
Comment peut-on parler de précipitation. Encore, il aurait raté, on aurait pu dire qu’il na pas pris son temps. Là, peut-être qu’il a vu immédiatement une ouverture pour marquer.
« Pour remettre de l’ordre, on envoie le capitaine, Loïc Chabert qui tire deux fois, un premier palet qui part sur le banc puis qui le reprend pour aller marquer tout seul »
Cette phrase est totalement imprécise car vous oubliez d’indiquer que les dijonnais étaient en encore en infériorité numérique ne fois, vous oubliez de dire que l’équipe était encore sous le coup de la première infériorité numérique.
« Mais oh miracle, la défense l’arrête ! »
Est-ce que ce genre d’expression rabaissante est vraiment nécessaire ?
« mais le Courtoison, Le Lucas »
C’est quoi ces expressions ?
« Lorsque Hormadi se remet à l'attaque (il était temps) »
Il ne faut pas oublier que l’Hormadi n’a pas réussi à se mettre en attaque car ils ont été purement étouffés par Dijon…. Trop facile de sous-entendre « qu’ils n’en n’ont pas été capables ». Des fois on perd pas parce qu’on a été mauvais mais parce que les autres ont été plus forts…
« Tagliapietra prend 2 minutes pour dureté. Le power-play est un peu nul mais aboutit tout de même un but, par Lacroix toujours qui en est à son 3e. »
Le power play est un peu nul ? A titre perso, je signe tout de suite si, au cours de la saison, tous les power play nuls finissent en but !!! En plus, franchement, le palet a vraiment bien circuler jusqu’à permettre à Lucas d’avoir une ouverture et de …. Marquer….
« Heureusement, Mattéo Ricou, emprunté à Strasbourg par licence bleue, reprend et va tirer et pouf ! elle est au fond, avec l’aide de Lacroix et Petot. «
Franchement, cette description de ce superbe but résumé votre manque d’objectivité et de bonne volonté… Quand on lit votre phrase, on dirait que bim le but est arrivé, par grande chance. Alors que c’est un but absolument magnifique et superbement construit !!!! Le déroulement exact consiste en une superbe passe de Benjamin Petot depuis la hauteur de la cage dijonnaise, qui ainsi transmet le palet à Lucas Lacroix qui revenait tout juste de la zone adverse qui effectue une passe en une touche à Mattéo Ricou qui trompe le gardien d’un superbe tir dans la lucarne…. Résumer ce genre de but à un simple « pouf »…
« œuvre de Tagliapietra, très en forme qui déjoue Courtoison sur le côté, ou il n’est encore une fois pas arrivé assez vite. »
Même s’il faut reconnaître que Pacôme Courtoison est encore handicapé par son long temps de « non-glace », vous oubliez juste que les joueurs d’Anglet étaient en 2 contre 1 ce qui aurait suffi à tromper la grande majorité des gardiens. D’ailleurs, sur ce match, Pacôme a montré qu’il avait déjà bien progressé par rapport aux matchs amicaux. Je précise avant que vous me fassiez dire ce que je ne veux pas dire : progresser ne veut pas dire qu’il est au top de sa forme »
Bref, je passe le reste… Et pour finir, quel intérêt à descendre ouvertement un joueur en particulier (Antoine Alexandra sur ce coup) alors que, franchement, il n’y a rien eu de vraiment flagrant qui mérite cela. Vous aviez déjà fait le coup en descendant en flamme Marek Bais lors du carré final il y a deux ans… Honnêtement ça sert à quoi ?
Franchement, un article à oublier sur ce coup-là…