Mais que se passe-t-il à Nice ? À court de victoire depuis le 17 octobre face à Bordeaux (succès aux tirs au but), les Azuréens viennent d’enchaîner cinq revers consécutifs.
Si le début de saison reste globalement satisfaisant avec une belle cinquième place au classement, la trêve internationale tombe à point nommé… Histoire de retrouver un peu de fraîcheur, physique comme mentale.
Arbitres : MM. Bernoussi et Peuriere assistés de MM. Briolat et Constantineau
Buts : Nice : ; 47.04 Robin Johansson (ass Mathieu Desgagnés et Nicholas Cherkowski) ; 58.30 Henrik Rommel (ass Jesper Larinmaa et Nicolas Ruel) Angers : 03.10 Romain Gutierrez (ass Robin Gaborit et Simon Pasquet) ; 07.12 Jonathan Charbonneau (ass Jere Rouhiainen) ; 14.39 Romain Gutierrez (ass Robin Gaborit) ; 19.34 Robin Gaborit (ass Philippe Halley et Jonathan Charbonneau) ; 30.58 Philippe Halley (ass Romain Gutierrez et Jonathan Charbonneau) ; 39.31 Philippe Halley (ass Jonathan Charbonneau et Orrin Centazzo)
Pénalités
12 minutes contre Nice
2 minutes contre Angers
Les Ducs impitoyables
Le premier quart d’heure a tourné au cauchemar pour les Niçois. Titulaire depuis plusieurs rencontres, Charpentier a subi les assauts répétés d’un leader angevin redoutablement efficace. Dès la troisième minute, le ton est donné. En voulant conserver la rondelle dans sa zone défensive, Nobes est pressé par Gaborit, qui sert idéalement Guttierez. Ce dernier dévie le palet entre les bottes de Charpentier pour ouvrir le score.
Cinq minutes plus tard, les Ducs enfoncent le clou. Le palet circule rapidement entre les attaquants avant de revenir à Rouhiainen. Le défenseur finlandais trouve d’une passe millimétrée Charbonneau, qui dévie subtilement pour le 0–2. Rommel, pris de vitesse, est surpris au dernier moment par le vétéran québécois.
Les Aigles tentent bien de réagir, multipliant les tirs sur la cage d’O’Connor (11 au total dans le tiers), mais sans réussite. À l’inverse, Angers continue d’imposer sa loi. Au quart d’heure de jeu, un pressing de Gaborit derrière le but niçois provoque une perte de palet : Guttierez en profite pour inscrire un doublé. Et juste avant la sirène, le même Gaborit est récompensé sur le premier powerplay angevin, portant la marque à 0–4.
Guttierez en état de grâce
Le deuxième acte débute de manière plus équilibrée. Nice obtient deux jeux de puissance, sans parvenir à concrétiser. Le manque d’énergie se fait sentir, et seulement six tirs sont enregistrés dans cette période côté niçois.
Angers, de son côté, reste chirurgical. En supériorité numérique, Guttierez décale Halley, laissé seul par Cirgues : la lucarne est trouvée avec précision (0–5). Le Canadien s’offre ensuite un doublé trente secondes avant la pause, glissant la rondelle au fond après un travail devant la cage de Charpentier (0-6).
Les esprits s’échauffent, et Larinmaa ainsi que Guttierez écopent chacun d’une pénalité pour dureté.
Une fin de match plus encourageante
Malgré l’ampleur du score, les Aigles sauvent l’honneur dans le troisième tiers, qu’ils remportent 2–0. À la 47e minute, Johansson, lancé par Desgagnés sur l’aile droite, croise parfaitement son tir et loge le palet en lucarne (1–6).
Jean-Bouin, fidèle au poste, continue de soutenir son équipe dans une belle ambiance animée par la Testa Pelada. En fin de rencontre, un contre rapide permet à Larinmaa de servir Rommel pour le deuxième but niçois (2–6, 59’), sur le neuvième et dernier tir du match.
Portés par un quatuor d’attaque impressionnant — Guttierez, Halley, Charbonneau et Gaborit, tous auteurs d’au moins trois points — les Ducs d’Angers s’imposent logiquement et confirment leur statut de leader.
Place à la trêve
Les Aigles vont désormais pouvoir souffler et profiter de la trêve pour recharger les batteries, avant de reprendre la compétition le 10 novembre à Briançon.
De leur côté, les Ducs se déplaceront à Marseille pour un choc au sommet.