Menés 4–2 après quarante minutes, les Bélougas de Toulouse-Blagnac ont offert à leurs 1 400 supporters un dernier tiers d’anthologie pour renverser Vaujany-Grenoble (7–5). Un succès spectaculaire qui confirme la solidité du collectif toulousain et son mental à toute épreuve.
Arbitres : TELLIEZ Pascal assisté de HASPOT David & BARTHE Guillaume
Buts : Toulouse-Blagnac : ; 12:55 Lucas Audisio (ass Shane Sullivan et Brett Magee) ; 19:52 Brett Magee (ass Shane Sullivan) ; 42:58 André Menard (ass Brett Magee et Shane Sullivan) ; 44:12 Hugo Galvez (ass Loïc Mairal et Jake MacDonald) ; 50:04 Pablo Sudor (ass André Menard et Brett Magee) ; 57:10 Evan Chappa (ass André Menard et Brett Magee) ; 58:48 Shane Sullivan (ass Maxime Foulon) Vaujany : 02:43 Léo Turlure* (ass Auxence Terras) ; 20:28 Gaspard Alric (ass Hector Martel et Mathis Rayer) ; 31:27 Soren Avoine (ass Hector Martel) ; 33:32 Soren Avoine (ass Léo Turlure*) ; 55:21 Hector Martel (ass Gaspard Alric et Auxence Terras)
Pénalités
17 minutes (2-2-13) contre Toulouse-Blagnac
21 minutes (4-4-13) contre Vaujany
Samedi soir à la patinoire Jacques Raynaud, le public toulousain a assisté à un véritable feu d’artifice offensif. D’abord bousculés par une équipe de Vaujany réaliste et opportuniste, les Bélougas ont su puiser dans leurs ressources pour inverser la tendance dans un dernier acte tonitruant.
Portés par un Brett Magee omniprésent (1 but, 3 passes) et un duo Sullivan–Ménard inspiré, les hommes de Claude Devèze ont inscrit cinq buts en vingt minutes, scellant une victoire aussi précieuse que spectaculaire (7–5).
Après une entame timide et un but rapide de Loe Turlure (2’49), les Bélougas réagissent par l’intermédiaire de Lucas Audisio (12’55) avant que Brett Magee ne donne l’avantage juste avant la pause (19’52). Bien organisés défensivement et portés par un jeu collectif fluide, les Toulousains virent en tête 2–1 à la première sirène, laissant présager une soirée favorable.
🔹 Deuxième tiers : la tempête iséroise
Mais le deuxième acte tourne au cauchemar pour Toulouse. Dès la reprise, Vaujany égalise grâce à Gaspard Alric (20’28) puis prend le large en profitant des approximations toulousaines. Soren Avoine inscrit un doublé (31’27 et 33’32), dont un superbe but en infériorité numérique, pour permettre à son équipe de virer en tête 4–2 après quarante minutes.
Dominés dans l’engagement et pénalisés à plusieurs reprises, les Bélougas semblent alors proches de la rupture.
🔹 Troisième tiers : la révolte des Bélougas
Mais la dernière période va complètement basculer. En supériorité numérique, André Ménard relance les siens dès la 43e minute (42’58), suivi dans la foulée par Hugo Galvez (44’12). Le public s’enflamme et le momentum change de camp.
Pablo Sudor enfonce le clou sur power-play (50’04), avant qu’Evan Chappa (57’10) et Shane Sullivan (58’48, en double supériorité et cage vide) ne scellent une remontada spectaculaire. Vaujany, pourtant combatif, ne peut que constater les dégâts malgré une réduction du score par Martel (55’21).
Le match s’achève dans une atmosphère électrique, ponctuée de quelques échauffourées.
Menés de deux buts après quarante minutes, les Bélougas ont démontré une nouvelle fois leur force de caractère. Cette victoire 7–5, acquise dans la douleur mais avec panache, leur permet de rester bien placés dans le haut du classement et d’envoyer un message clair à leurs concurrents directs.
De son côté, Vaujany pourra nourrir des regrets après un deuxième tiers parfait mais un dernier acte catastrophique.
Ce succès toulousain repose sur plusieurs éléments clés :
L’efficacité offensive : 7 buts inscrits par 6 buteurs différents, preuve d’une attaque variée et collective.
La supériorité numérique décisive : deux buts inscrits en avantage numérique, dont celui du réveil (Ménard) et celui du break (Sudor).
Le leadership de Magee et Sullivan : impliqués sur 6 des 7 buts, les deux étrangers ont été les moteurs du réveil toulousain.
Le mental collectif : après un deuxième tiers compliqué, Toulouse a su se ressaisir sans paniquer.
À l’inverse, Vaujany a manqué de discipline (21 minutes de pénalité) et de lucidité en fin de match. Leurs efforts du deuxième tiers n’auront pas suffi à contenir la furia toulousaine.
Un match spectaculaire, riche en rebondissements et en intensité, qui restera sans doute comme l’une des plus belles affiches de cette 6e journée de Division 2. Les Bélougas ont offert un récital offensif à leur public — et une belle leçon de résilience.