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Lyon rugit à Charlemagne : les Lions écrasent Morzine 6–1
 | | Photographe © Weingartner-Photos | |
Dans une Patinoire Charlemagne chauffée par 2 609 spectateurs, Lyon n’aura jamais réellement tremblé. Très vite devant au tableau d’affichage, les Lions ont imposé leur rythme et leur intensité face à des Pingouins trop souvent sanctionnés et rapidement dépassés. Leroux, auteur d’un doublé, a montré la voie avant que Plantrou, Andreacchi et Tucker ne scellent une victoire limpide. Malgré un sursaut grâce à Machac – meilleur Morzinois du soir – les visiteurs n’ont pas su enrayer la machine lyonnaise ni s’extraire d’un lourd passif de 35 minutes de pénalité.
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1er tiers : Lyon démarre tambour battant (2–0)
Les Lions frappent d’entrée : après seulement deux minutes de jeu, Nathan Cal convertit une belle séquence collective pour lancer les siens. Morzine tente de réagir mais se heurte à un bloc lyonnais compact et à un Barbaret vigilant. L’intensité monte et Leroux, déjà très remuant, double la mise à la 15ᵉ minute sur un service de Tomko. Une obstruction de Swift en fin de tiers n’offre pas vraiment d’occasion aux Lions d’aggraver le score, mais ces derniers regagnent le vestiaire avec un net avantage et le sentiment de maîtriser les débats.
2ème tiers : Leroux récidive, Machac répond, mais Lyon garde la main (4–1)
À peine la seconde période engagée, Leroux frappe de nouveau (21’22), confirmant son excellente forme et punissant une défense morzinoise trop inattentive. Morzine tente de réagir mais accumule les pénalités. Plantrou en profite à mi-match pour porter la marque à 4–0 après un superbe mouvement orchestré par Andraud et Andreacchi.
Les Pingouins trouvent tout de même un peu d’air grâce à Machac, leur joueur le plus dangereux, qui réduit l’écart à la 35ᵉ minute. Ce sursaut ne suffit toutefois pas à inverser la tendance : Lyon reste solide et traverse sans encombre une pénalité de Baravaglio en fin de tiers.
3ème tiers : Lyon déroule, Morzine craque (6–1)
Le dernier acte confirme la supériorité lyonnaise. Alors que Morzine continue de collectionner les sanctions, Andreacchi punit les visiteurs en supériorité (52’33). Les Pingouins perdent alors leurs nerfs : en l’espace de quelques secondes, Machac, Garrido puis Sedlak – expulsé après une lourde charge par derrière – remplissent la feuille des pénalités.
Lyon profite logiquement de ce chaos pour alourdir l’addition par Tucker à 56’00, toujours en avantage numérique. Les Lions gèrent ensuite leur avance jusqu’à la sirène finale, sans véritable résistance adverse.
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Conclusion
Les Lions signent leur victoire la plus aboutie de la saison : efficace offensivement, solide défensivement et extrêmement disciplinée (6 minutes de pénalité seulement), l’équipe a su imposer son tempo et contenir les quelques sursauts morzinois. Lyon remonte à la 8ᵉ place tandis que Morzine, toujours 12ᵉ, voit la zone rouge se rapprocher.
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Analyse
Les points forts de Lyon
- Une attaque retrouvée : six buts, cinq buteurs différents, et une capacité à frapper aux moments clés.
- Maxence Leroux, homme du match : auteur d’un doublé, omniprésent, il a donné le ton.
- Discipline exemplaire : seulement 6 minutes de pénalité contre 35 côté Morzine – un facteur déterminant.
- Une maîtrise dans les engagements : 37 mises en jeu gagnées pour Lyon, clé du contrôle du jeu.
Les difficultés de Morzine
- Indiscipline chronique : impossible d’exister avec autant de pénalités, dont une conduite dangereuse en fin de match.
- Trop peu d’efficacité offensive : 34 tirs, mais un seul but, grâce à Machac, meilleur Pingouin du soir.
- Une équipe rapidement dépassée : le 2–0 puis le 3–0 ont mis les visiteurs dans une situation mentalement difficile, jamais vraiment surmontée.
Le tournant du match
Le doublé de Leroux, entre la première et la deuxième période, a cassé tout élan morzinois. À partir du 3–0, la rencontre n’a plus vraiment basculé.
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