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Hockey sur glace - Ligue Magnus : Angers (Les Ducs)
Hockey sur glace - Angers: Entretien exclusif avec Robin Gaborit
 
Robin Gaborit, attaquant des Ducs d’Angers, nous a accordé un entretien exclusif pour les internautes de Hockey Hebdo
 
Angers, Hockey Hebdo Jérémy Gorget le 15/12/2015 à 09:03
Photo hockey Angers: Entretien exclusif avec Robin Gaborit - Ligue Magnus : Angers  (Les Ducs)
photo: Jérémy Gorget

Carte d’identité :
GABORIT Robin, 24 ans, né à Cholet (49), le 10 janvier 1991, attaquant
Chanson préféré : Fade Away, Yodelice                              
Film préféré : Forrest Gump
Boisson préférée : Verre de vin rouge                    
Activité préférée : Balade avec ma chérie et mon chien
Hockey team préféré : Canadien de Montréal  
Moment préféré de la semaine : Jour de match               
           
HH : Peux-tu retracer ton parcours d’hockeyeur pour les internautes de Hockey Hebdo ?
RG : J’ai commencé à l’âge de 4 ans à Cholet sans raisons particulières puisque le hockey n’est pas quelque chose d’habituel dans ma famille. J’ai essayé et j’ai tout de suite accroché. Je suis resté à Cholet jusqu’à l’âge de 14 ans, là j’ai passé des tests pour aller à Rouen en centre de formation où je suis resté 3 ans. Après j’ai pu aller à Mont Blanc à 17 ans et signé mon 1er contrat en Magnus. J’arrive dans une équipe plutôt dans le bas de tableau à ce moment-là mais je cherchais du temps de jeu et ça c’est plutôt bien passé pendant mes 2 ans. Ensuite, j’ai eu l’opportunité d’aller jouer au Québec, en junior, où j’ai passé 1 an. Mais des soucis de papiers ont compliqué l’expérience, j’ai fait mon année et je suis rentré en France, à Briançon. Une saison là-bas et puis j’ai eu l’offre des Ducs d’Angers qui me permettaient de rentrer chez moi et d’évoluer dans l’équipe pour laquelle j’ai toujours eu envie de jouer étant gamin, donc j’ai saisi l’occasion.
 
Et en équipe de France ?
J’ai commencé en EDF depuis les moins de 16 ans. Ensuite les championnats du monde U18, U20 et maintenant dans l’effectif A’ et la liste élargie de l’équipe A. Je jongle un peu entre les places de remplaçant et de titulaire, j’essaye de me faire une place au fur et à mesure.
 
A quel moment t’es-tu dit « Je veux devenir hockeyeur professionnel » ?
Lorsque je suis parti à Rouen au moment du sport étude. Avant, à Cholet, je n’avais même pas l’idée que c’était possible. C’est vraiment une fois à Rouen que j’ai commencé à en rêver un petit peu et puis, de fil en aiguille, ça s’est bien passé.
 
Hockeyeur pro, un objectif pas facile, as-tu eu des moments de doute ? Voulu tout arrêter ?
Arrêter le hockey ? Non. Arrêter le sport étude à Rouen ? Oui. La 1ère année, plus exactement les 1ers mois. C’était difficile pour moi, j’ai quitté la maison à 14 ans, on se retrouve en internat où il faut gérer les études et plein de choses en même temps. Honnêtement, à Cholet, on jouait au hockey (sourire) mais, en arrivant à Rouen, tout était plus difficile et notamment le hors-glace. C’est vrai que, les deux premiers mois, j’ai eu pas mal de doutes. Mais j’ai eu de la chance, et je remercie encore mes parents parce qu’ils ont fait beaucoup de sacrifices pour me laisser partir là-bas. Mon père m’a toujours poussé dans le bon sens, en temps que sportif aussi (dans le triathlon). Il était hors de question pour lui que je lâche l’affaire, ça m’a vraiment poussé dans le bon sens.
 
Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui veulent devenir joueurs pros ?
Je dirais le rêve, le travail et le sacrifice. Il faut être conscient qu’il y aura des sacrifices à faire.
 
Quels sont tes points forts sur la glace ?
Mon acharnement et mon jeu physique sont mes 2 plus gros atouts. Je pense être un joueur assez polyvalent dans tous les sens du jeu et avec une grosse force de caractère. J’ai à cœur de ne rien lâcher, c’est de famille et ça ne changera pas (sourire).
 
Quels aspects de ton jeu souhaites-tu encore améliorer ?
La touche offensive, marquer des buts. Je n’ai pas ça dans le sang (rire) donc je travaille tous les jours aux entraînements. Certains moments ça va mieux que d’autres, je pense que c’est beaucoup une question de confiance. Mon plus gros défaut c’est la confiance en moi, c’est là-dessus aussi qu’il faut que je travaille.
 
Comment te sens-tu à Angers, à la patinoire et en dehors, toi le choletais d’origine ?
C’est un retour aux sources, je me sens super bien dans cette région. D’être parti tôt de chez mes parents, c’est un bonheur de revenir et de pouvoir passer des moments en famille. La ville me plaît, je m’entends bien avec tout le monde. L’entourage du club, les sponsors, le club prend soin de nous. On a une patinoire qui est un petit peu ancienne (rire) mais on aime jouer sur cette petite glace qui embête pas mal d’équipes. Je me sens très bien ici.
 
Photo hockey Angers: Entretien exclusif avec Robin Gaborit - Ligue Magnus : Angers  (Les Ducs)
photo: Jérémy Gorget
La nouvelle patinoire, une aventure à laquelle tu souhaites participer ?

Je l’espère ! Je fais tout, d’année en année, pour re-signer l’année d’après. Honnêtement, je veux connaître la nouvelle patinoire avec les Ducs.
 
À quoi ressemble la semaine-type d’un international français ?
Le lundi, on a de la chance, on commence un peu plus tard que pas mal de monde c’est vrai (rire). J’arrive à la patinoire vers 9h, on prend un petit café avec les copains ensuite c’est entraînement hors glace puis sur la glace jusqu’à environ 14h. L’après-midi, en fonction de l’état de fatigue, c’est repos ou soins ou séances de musculation. Et on répète ça jusqu’au vendredi, sauf le mercredi où l’on fait entraînement en salle.
 
As-tu une « mission » particulière lorsque tu montes sur la glace ?
Pour moi, mon travail c’est de mettre du tempo dans le match, de ne rien lâcher et aider les autres à mettre du rythme pendant la rencontre. Défensivement, j’essaie de bloquer les tirs, d’imposer mon physique. Et évidemment essayer d’être bon offensivement.
 
Vendredi 4/12 face à Rouen (match Ligue Magnus), tu joues sur la 1ère ligne suite au forfait de Josh Lunden. Quand l’as-tu su et quelle a été ta 1ère réaction lorsque le coach te l’annonce ?
Je l’ai su le matin même parce qu’on ne savait pas vraiment comment ça allait se passer pour lui. Après, c’est une opportunité qui se présente, on doit être prêt à jouer sur n’importe quelle ligne. A ce moment-là, j’essaye de me concentrer, de parler avec Maxime (Lacroix) et Yannick (Riendeau) pour ajuster des petites choses.
Après, je me suis plutôt bien senti sur la glace, il faut quelques ajustements parce que c’est une ligne qui doit produire offensivement donc j’ai dû m’impliquer encore plus offensivement.
 
C’est ta 4ème saison à Angers. Quel bilan fais-tu de ces 3 saisons et demie déjà écoulées ?
Un bilan personnel positif, j’ai pas mal évolué. Je pense que mon jeu défensif arrive presque à maturité, toujours besoin de progrès sur le jeu offensif. Mais surtout c’est le bilan de l’équipe, on a beaucoup travaillé pour gagner des titres. On a été récompensé par la coupe de France à Bercy mais on a encore en travers les finales de Magnus perdues. Mon objectif c’est aussi de rester à Angers pour ramener cette coupe au Haras.
 
Suis-tu les statistiques de tes prestations avec intérêt ?
Je regarde mais sans plus. Je suis plus intéressé par les stats de mises en échec, de lancers bloqués, des +/- que les points en eux-mêmes.
 
Actuellement 11 matchs, 6 points (3 buts/3 assists) +/- 0 et 6min de pénalités.
Je ne me sentais pas trop en confiance en début de saison, c’est revenu, je travaille pour tous les jours. Quand je regarde les stats, que j’apprends avec toi (sourire), je pense qu’avec mon style de jeu d’être à 6min de pénalités c’est plutôt bien. Si je peux continuer à jouer physique comme je le fais et sans pénalité, je pense que ça pourra apporter à l’équipe.
 
Comment as-tu vécu cette intersaison et le recrutement des Ducs d’Angers ?
Beaucoup d’arrivées, des joueurs qu’on ne connaissait pas forcement. Curieux, je dirais un été curieux. Mais, une fois arrivé sur la glace, on s’est vite rendu compte que l’on avait des recrues de qualités. On a eu des complications sur nos gardiens de buts, le club a dû prendre des décisions. On a la chance d’avoir un backup, Alexis (Neau) qui a su faire le travail comme il fallait et on ne peut que le féliciter et l’en remercier.
Quelques ajustements également à avoir avec cette modification de l’entraîneur-chef assez tardive. C’est sûr que J-F Jodoin était venu pour être assistant de Real Paiement, maintenant nous on essaye de faire le maximum pour l’aider et il a une confiance en nous qui est quand même agréable. Offensivement, il nous laisse de la liberté pour créer et on s’applique pour faire au mieux.
 
Où en es-tu contractuellement avec les Ducs d’Angers ?
Aujourd’hui, je suis sûr d’être là la saison prochaine, avec le chandail des Ducs.
 
Tu auras 25 ans en janvier, quid de ton avenir ?
On aimerait tous avoir une proposition intéressante de l’étranger. Moi j’essaye de ne pas me projeter trop loin. Pour le moment, je suis à Angers, ça se passe très bien, on travaille pour avoir le maximum de résultats et je dirais que la suite dépendra de mes performances. Si je suis capable de jouer un maximum de temps au hockey, en gagnant ma vie à faire ce que j’aime, c’est très bien.
 
Comment gères-tu ta carrière ? Solo/Famille/Agent ?
J’ai eu un agent à la période de mon retour du Canada, Stéphane BAILLS. On a mis un terme à notre entente cette année. Après j’ai toujours un petit mot avec ma famille mais maintenant je me débrouille tout seul.
 
Photo hockey Angers: Entretien exclusif avec Robin Gaborit - Ligue Magnus : Angers  (Les Ducs)
photo: Jérémy Gorget
Qu’envisages-tu de faire après le hockey ? Un métier en particulier ?

J’aimerais rester dans le sport, la préparation physique me plaît. Si possible dans le sport de haut niveau, évidemment le hockey mais sinon j’aime beaucoup d’autres sports, rugby, basket ou même une salle de sport à moi.
 
Quels sont les meilleurs souvenirs de ta jeune carrière ? Et le pire moment ?
Bercy, ça reste un grand moment, ma 1ère avec le chandail de l’EDF, tes 1ères Marseillaises, mon 1er but en EDF, c’est un truc dont tu te souviendras toute ta vie. Les meilleurs souvenirs sont toujours les 1ers.
Le pire ? J’aurais vraiment du mal à choisir entre la finale perdue au match 7, en prolongation, contre Rouen à Angers, ou celle que l’on a perdue à Briançon.
 
Avec quel joueur as-tu aimé (ou aimes-tu) le plus évoluer en club ? Et en EDF ?
Je m’éclate vraiment avec Julien (Albert) et Brian (Henderson). Mais c’est vrai que j’ai eu l’opportunité de jouer avec Eric Fortier la 1ère année où je suis arrivé, et c’est un joueur avec lequel c’est facile de jouer. Tout est un peu plus simple (rire).
En équipe de France, je dirais Brian ou Valentin Claireaux.
 
Quel est l’adversaire qui t’a le plus impressionné au jour d’aujourd’hui ?
L’équipe de Rouen est toujours très compétitive avec toutes les individualités qui composent son groupe. Honnêtement, Epinal aussi, l’année dernière, nous à surpris. Après, je pense surtout à Grodno pendant la finale de la Continental Cup à Bremerhaven, avec 6 joueurs de KHL dans l’effectif. En EDF, c’est surtout quand j’ai fait les championnats du monde à Helsinki où tu côtoies des joueurs du Canada, des USA qui sont des idoles pour toi à la base. C’est impressionnant.
 
As-tu un joueur auquel tu t’identifies ou bien qui serait pour toi un exemple ?
Je dirais Marc-André Bergeron, c’est un joueur qui est bon partout, très peu de points faibles. Et en temps que supporter de Montréal, c’est Brendan Gallagher. ce sont des joueurs auxquels j’aimerais et auquel j’ai le plus de chance de ressembler un jour.
 
Quel entraîneur t’a le plus apporté à l’heure actuelle ?
J’ai toujours eu une pensée pour mon 1er entraîneur à Cholet, Ronald Filion. C’était quelqu’un qui cherchait à te faire aimer le hockey. Après, dans ma carrière professionnelle, c’est sans hésiter Jay Varady, il m’a appris énormément. Et je ne peux pas oublier Alain Vogin, c’est grâce à lui que je suis allé à Rouen, même s’il ne m’a pas beaucoup entraîné une fois là-bas.
 
Te rappelles-tu de ta 1ère arrivée dans le groupe EDF A ? Comment ça s’est passé ?
C’était en Norvège, il me semble, j’ai été très bien accueilli par les gars, j’en connaissais déjà parce qu’on se joue dans le championnat. C’est vrai que le groupe se connaît depuis un petit moment, toi quand tu arrives tu n’es pas mis à l’écart mais tu sens cette cohésion qui existe déjà entre eux. Mais honnêtement, c’est un groupe super-agréable et tout ce passe très bien.
 
Comment c’est de côtoyer Cristobal Huet, LE palmarès du hockey français ?
Il est dingue (sourire) ! Il a un palmarès de fou et pourtant c’est quelqu’un de très simple. Et c’est déconcertant parce qu’il est toujours à te donner des bons conseils, toujours là pour rigoler dans le vestiaire et toujours très positif.
 
Quelles sont les plus grosses différences entre une période EDF et la vie au club ?
L’EDF, c’est plus intense et plus cool à la fois. La gestion est différente, c’est encore plus professionnel. Le rythme et les entraînements sont bien plus intenses mais, en même temps, les soins et le repos sont gérés pour que ta récupération se fasse d’une façon optimale.
 
Le tournoi de qualification olympique (TQO) des JO 2018 a lieu en septembre 2016. Comment appréhendes-tu ce genre d’échéance ?
Ce sont des échéances que j’ai dans le coin de la tête, après je ne travaille pas plus dur juste parce qu’il y a une échéance EDF ou autre. Je suis quelqu’un qui donne toujours le maximum une fois sur la glace. J’essaye de faire les choses bien et, si ça fonctionne, je suis récompensé, sinon c’est que je n’en ai pas fait assez.
 
Quelques mois après le TQO, la France accueillera (conjointement avec l’Allemagne) les Championnat du Monde en mai 2017. Une aventure à laquelle tu penses déjà ?
Ouais bien sûr ! Bercy a été refait en partie pour l’événement et la tournée We Can Be Heroes qui est présente dans les patinoires de France nous le rappelle aussi. Donc, oui, forcément j’y pense, après, nos sélections internationales dépendent de nos performances avec le club, j’essaie de faire mon maximum avec Angers et, si le staff de l’EDF décide que je l’aurais mérité, tant mieux, sinon ce ne sera que partie remise.
 
Quels objectifs t’es-tu fixé pour ta carrière internationale ?
Je ne peux pas dire que je sois quelqu’un qui se fixe des objectifs personnels. Je veux vraiment donner mon maximum à chaque fois et j’espère être récompensé un jour, le plus tôt possible même (sourire). Je suis plutôt sur les objectifs à court terme. L’EDF plus régulièrement, faire les mondiaux et suivre le mouvement du hockey français qui évolue de semaine en semaine.
 
Désormais 7 ans en Ligue Magnus, comment juges-tu l’évolution du championnat ?
Ça a beaucoup évolué. Le championnat commence à attirer des joueurs intéressants, on a moins de complexes par rapport aux autres championnats européens. La fédé a fait un gros travail sur l’organisation, la ligue progresse d’année en année avec aujourd’hui 3 points entre le 1er et le 6ème de Magnus. C’est bénéfique pour la fédération, pour nous les joueurs, pour l’équipe nationale et pour les supporters. Tout le monde peut battre tout le monde. Certaines équipes se sont rapprochées d’équipes à l’étranger c’est tout bénéf, on arrive à exporter un peu le hockey français à l’étranger. Quand on voit l’EDF qui fait des résultats contre le Canada, la Russie, Angers qui finit 3ème de la Continental Cup l’année dernière, Rouen dans le dernier carré cette année, les 1ères victoires françaises en CHL, tout cela donne de la visibilité et montre que le hockey français progresse.

Après chaque match et dans toutes les patinoires de France, on peut entendre des supporters (vainqueurs comme vaincus) s’attrister du niveau de l’arbitrage français. Quel regard portes-tu sur ces critiques et ce job difficile qu’ont les arbitres ?
En temps que joueur, certaines fois je suis frustré par des décisions, mais ça c’est normal. On a une ligue qui progresse d’année en année et, malheureusement, il n’y a pas assez de moyens donnés au niveau des arbitres. Des formations, des mises à niveaux etc. On est bien conscient que c’est un job très difficile, d’avoir à gérer des joueurs, et moi le 1er (sourire), c’est vraiment pas évident. Nous aimerions quand même que les arbitres acceptent le dialogue avec les joueurs, certains sont totalement fermés sur ce point-là et c’est dommage. Certaines fois, des décisions sont prises à des moments-clefs et font tourner un match. Après, on a aussi notre responsabilité là-dedans, on sait qu’il y a du progrès à faire de tous les côtés et on est prêts à faire ce qu’il faut pour que ces critiques n’aient plus lieu d’être.
 
Le hockey est en manque de médiatisation en France. Aujourd’hui, il arrive à la télévision française via l’Equipe 21, qu’en penses-tu ?
C’est un grand pas en avant d’avoir du hockey à la TV en clair, il y a vraiment quelque chose à faire avec ce sport. A chaque fois que j’ai invité des gens voir un match pour la 1ère fois, pour eux c’était une vraie bonne surprise. Il faut continuer ce partenariat avec L’Equipe 21 et peut-être qu’au fil des années on aura plus de visibilité notamment grâce à la ligue qui progresse.
 
Que manque-t-il au hockey français pour se développer et devenir un grand sport en France ?
La nouvelle formule de championnat va beaucoup aider. La médiatisation, la formation des jeunes joueurs est aussi très importante. La ligue à 2 allers-retours va demander plus de profondeur de banc et ça passe par la formation des jeunes.
 
Que peut-on te souhaiter pour la suite ?
Pas de blessures (sourire), un maximum de titres, notamment cette coupe Magnus. En extra-sportif, une belle vie de famille comme je l’ai en ce moment avec le soutien de tout le monde (sourire).
 
HH : Pour conclure, as-tu un message à faire passer aux Raptors (club de supporters) et à tous les fans des Ducs d’Angers ?
RG : Je voudrais remercier tous les gens qui viennent nous voir au Haras, c’est un environnement qui n’est pas forcement facile (rire). On a leur soutien à Angers comme à l’extérieur, je leur demanderais de continuer et si possible encore plus parce qu’on a besoin d’eux ! On a vécu des moments difficiles avec la perte d’Arnaud (grand fan des Ducs d’Angers), je veux remercier Nicole, sa maman, qui continue de nous suivre.
Restez soudés, continuez de nous suivre et de chanter. On fera tout notre possible pour vous ramener une coupe Magnus à Angers !
 
Merci, Robin Gaborit, pour le temps que tu as accordé aux internautes de Hockey Hebdo.
 
Nous remercions également le Matt Murphy’s à Angers de nous avoir accueillis pour ce moment convivial.
 
Entretien réalisé le 7 décembre 2015.

 
 
 
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