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Hockey sur glace - Autour du hockey
Hockey sur glace - Des étoiles plein les yeux
 
Les Étoiles du Sport rassemblent chaque année des sportifs de haut niveau français autour d’un projet : "Les Champions d’aujourd’hui parrainent les Champions de demain". Pendant quelques jours, à la mi-décembre 2014, Laurent Meunier et Estelle Duvin y ont représenté le hockey.
 
, Hockey Hebdo Jean-Christophe Salomé le 10/01/2015 à 23:27
Photo hockey Des étoiles plein les yeux - Autour du hockey


Estelle Duvin, équipe de France féminine.

Quand as-tu appris que tu étais invitée aux étoiles du sport ?
Je l’ai su deux semaines avant par Jon Zwickel. Il m’a expliqué le principe, à savoir 20 sportifs parrains  avec chacun un filleul espoir de leur discipline.

Quelle a été ta réaction ?
C’était une surprise et une très grande satisfaction.

Comment s’est passée cette semaine ?
Le premier jour, on s’installe et on nous présente le programme. On avait la possibilité de faire du ski sur le temps libre, et il y avait des matinées et après-midi avec des thèmes sur un sport. Chaque discipline pouvait organiser un partage de son sport : Hockey, Basket, Foot, Hand, Bobsleigh, conduite sur glace… C’était l’occasion de découvrir plein de sports et de partager ça avec des champions. Samedi, on a fait un raid de 13 km, c’était en équipes "parrain / espoir" avec un classement en fin de semaine qui récompensait l’espoir de la semaine : 50% sur le raid, et 50% sur les valeurs dégagées.


Quand on se retrouve au milieu de tous ces champions connus, ce n’est pas trop intimidant ?
Si, surtout les premiers jours. Tu connais tous les champions de vue et tu les découvres en dehors de leur discipline. Oui, c’est intimidant, on n’ose pas trop aller vers eux. On a passé toute la semaine ensemble, et le soir on avait des soirées plus décontractées, c’était plus facile d’aller vers eux par la suite.

Une séance de hockey a été organisée, quel a été le retour des participants ?
Pas mal sont venus par curiosité. Le foot, le hand, le basket sont des sports que l’on fait facilement et à l’école. Le hockey, c’était l’occasion pour eux de patiner, ils ne connaissaient pas trop. On leur a vraiment fait découvrir, c’était sympa. Ils ont bien rigolé, ils se sont bien amusés.


Ton parrain était Laurent Meunier, le connaissais-tu ?
Non. On s’est parlé au téléphone avant d’y participer pour apprendre à se connaitre un peu. Il m’a parlé de son parcours et comme j’aimerais vraiment aller à l’étranger l’année prochaine, ça m’a aidé. J’ai quelques contacts, tout dépend des bourses et du TOEFL que je dois passer.

Que retiens-tu de cette semaine ?
On apprend à découvrir les sportifs en dehors de leur sport, dans la vie de tous les jours. On se rend compte qu’ils sont comme nous, ouverts d’esprit et passionnés par leur sport. Nos sports sont différents mais on a la même passion, ils nous ressemblent sportivement. C’était incroyable et, sur le moment, on ne se rend pas compte où on est.

Que fais-tu cette année ?
Je suis au pôle France à Chambéry. On ne joue plus en club, avec le pôle on a des matchs tous les week-ends. On vise la montée lors des mondiaux de Vaujany (U18 - interview réalisée fin décembre) ainsi qu’avec les Séniors en avril à Rouen.

Comment gères-tu l’EDF et les études ?
C’est l’année du bac pour moi. Avec le pôle, on a des cours de soutien et des cours particuliers en plus pour rattraper ce que l’on a manqué. En retour de stage, on a du repos et des cours à la place des entraînements.



Laurent Meunier

Comment as-tu appris la nouvelle et comment le choix s’est orienté sur Estelle ?
C’est Jon Zwickel qui m’a prévenu. C’est la FFHG qui a dû pousser pour que le hockey soit représenté aux Etoiles du sport. J’étais enthousiaste et j’ai obtenu l’accord de mon club pour y participer, j’ai été libéré trois jours vu que l’on ne jouait pas à ce moment-là. Au début, j’avais pensé à un joueur de Grenoble, là où j’ai été formé. Celui à qui on pensait était aux mondiaux U20. On m’a parlé d’Estelle, et pour dire la vérité, c’était le meilleur choix que l’on puisse faire. Elle gagne à être connue, elle est incroyable. Estelle est une jeune fille qui a beaucoup de caractère.
On s’est appelés avant pour faire connaissance. Sur place, on a passé du temps ensemble, on a fait pas mal d’activités, il y a toujours des choses à faire là-bas.

Quelles activités as-tu fait, avais-tu des restrictions ?
Oui, pour le raid notamment. Je jouais le vendredi, ce n’était pas possible pour moi. Déjà, on ne court pas pendant la saison, et je ne pouvais pas faire un raid de 15 km. J’ai été remplacé, mais j’ai quand même pu participer au prologue de 5 minutes en vélo.
On a participé au basket avec Richard Dacoury. Estelle s’est retrouvée face à Florent Manaudou à plusieurs reprises, c’était assez impressionnant en différence, elle n’a pas eu peur, c’était marrant. On a aussi fait du ski.

Le hockey est une des disciplines les moins médiatisées parmi celles qui étaient représentées. Comment se fait-on une place parmi les autres disciplines et athlètes ?
C’est un environnement sportif avec quelques médias, mais c’est un moment de partage, les gens sont faciles d’accès. On se retrouve dans les activités, on discute naturellement. On pose 2 ou 3 questions et les échanges se font facilement. Pour moi, c’était très intéressant de voir tout ça. Ca me rappelait un peu les JO de Salt Lake City quand tous les athlètes étaient ensemble. On est du même milieu, les échanges se font naturellement.

Avec qui as-tu le plus échangé en particulier ?
En fait, il y a les sportifs en activité et ceux qui ont arrêté leur carrière sportive. Même s’il vient juste d’arrêter, j’ai pu échanger avec Guillaume Gilles (Hand) sur les séances de cardio et d’autres choses plus spécifiques. Avec Stéphane Diagana, entre autres, on a discuté des cursus. On apprend sur ce qu’ils ont fait après leur carrière. Comme je suis plus en fin de carrière, ça me donne des idées, ça permet de réfléchir un peu sur la reconversion.

Quelle est leur vision du hockey ?
On n’a pas trop parlé de ça mais on voit que certains connaissent un peu plus que d’autres. Sylvain Wiltord connaît bien le hockey (voir ci-dessous), il avait une patinoire pas très loin de chez lui dans son enfance, il allait voir des matchs. Tout dépend d’où viennent les athlètes. Les skieurs ont une culture hockey parce qu’ils sont des Alpes. Ils s’entraînent parfois en faisant du patin ou du hockey. Ils connaissent bien, et ça s’est vu à l’initiation hockey. Ophélie David était très à l’aise sur des patins. C’est naturel pour les skieurs.

Comment s’est passée la séance de hockey ?
C’était super. Dans la semaine, on est allé aborder les athlètes pour les motiver et les faire venir. Ce sont des personnes qui ne sont jamais montées sur des patins et qui sont loin du hockey comme Lilian Thuram ou Muriel Hurtis par exemple. On est allé leur vendre notre initiation avec Jon Zwickel. On a réussi à avoir pas mal de monde, 40 athlètes. Les retours ont été super positifs, ils se sont régalés. Au début, on été partis pour faire 1h, on est restés 1h45 sur la glace, on a fait un grand match.


Le bilan de la semaine était positif, même si c’était sur ton temps de repos et sans ta famille.
Oui, ma femme a fait un gros sacrifice. Elle est enceinte et on a un petit d’un an ½. C’était dur pour elle que je parte 3 jours, elle était courageuse. Pour moi, c’était un sacrifice de ce côté-là, mais c’était bénéfique de partager ça, de voir l’organisation de Séb Foucras. C’était excellent, on a été très bien accueillis. J’ai passé quatre super jours.

Cette année, tu as été rejoint par Sacha Treille. Comment s’est passée son intégration ?
Il s’est très bien intégré. Tout le monde l’apprécie dans l’équipe, je n’étais pas inquiet sur ça, c’est quelqu’un de très sociable.

Florian Hardy n’est pas très loin à Munich.
Oui, je suis là depuis quatre ans, le seul Français de la ligue, et là on est trois. J’espère qu’il y en aura d’autres et qu’ils feront plus confiance aux Français.

Cette saison semble compliquée pour Straubing.
Oui. A part une fois où on a manqué les play-offs, on a fait un ¼ et une ½ finale. Cette saison, pour être honnête, c’est horrible. On est derniers, ça ne va pas dans notre sens alors qu’on ne fait pas de mauvais matchs. On a peu de confiance du fait de notre mauvais début de saison avec pas mal de défaites. C’est une saison compliquée pour tout le monde, pour toute l’équipe.

Cette semaine aux étoiles du sport a du faire du bien au moral ?
Oui, c’est exactement ça, c’était une bouffée d’oxygène. L’air des montagnes, ça fait du bien. Franck Bruno, un ami aventurier que j’ai connu à Genève où il était préparateur mental pour le Servette, était également là. Je m’entends très bien avec lui, on s’est régalé. Ca m’a fait du bien dans cette saison noire au niveau sportif.

Et pour la saison prochaine, as-tu une idée ?
Je ne sais pas trop. On va réfléchir à ça en espérant que la saison finisse mieux. Il y aura des choix à faire puisque je suis en fin de contrat. On verra en fonction des opportunités.

Comment vois-tu les mondiaux avec l'équipe de France ?
Le groupe est plus difficile cette année. On sort d’un bon championnat du monde, il ne faut surtout pas s’enflammer. Les choses peuvent aller très vite en hockey. En plus, on ne sait pas qui sera présent, avec ceux qui sont en NHL ou les blessures. Ce sera plus difficile, comme chaque année, il faudra tout donner pour faire des résultats. Il va falloir se maintenir, ça reste notre objectif n°1, comme chaque année. On jouera pour être le mieux classé possible.

 
 
 
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