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Hockey sur glace - Division 2 : Paris (FV) (Les Français Volants) |
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| Hockey sur glace - Entretien avec Antoine Amsellem |
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| Aujourd’hui, nous partons à la rencontre d’un entraîneur/joueur qui en veut ! Antoine Amsellem est l’un des deux entraîneurs/joueurs des Français Volants de Paris (duo qu’il forme avec Jérôme Wagner). Le club parisien se retrouve, durant les travaux du Palais Omnisports de Paris-Bercy, sans glace pour les matchs et les entraînements. C’est donc depuis les tribunes de la patinoire municipale de Boulogne-Billancourt que nous avons réalisé cet entretien juste avant un petit match d’entraînement contre les Boulonnais. |
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| Paris, Hockey Hebdo |
Fabian Roque le 21/09/2014 à 09:00 |
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Une question sur la fin de saison passée prématurée. Quelles sensations avez-vous ressenties ?
Antoine Amsellem : On aurait voulu avoir une fin différente mais nous allons travailler dans la continuité. Nous nous sommes fait surprendre par une équipe qui était meilleure que nous. Il y a eu une grosse remise en question de Jérôme et de moi concernant l’approche des play-offs. On s’était beaucoup trop concentré sur le championnat en pensant que l’expérience de certains joueurs permettrait de passer ce tour-là. Cette année, nous comptons faire les play-offs mais en les abordant de meilleure façon afin d’aller le plus loin possible.
Quand avez-vous été confirmés, avec Jérôme Wagner, sur le banc des Volants ? Comment ça c'est fait ?
AA : On n’avait pas de visibilité à cause du changement de présidence. Durant le changement de mandat, on a continué de travailler avec Jérôme en se présentant au nouveau président avec, fin avril, une équipe composée déjà à 80% pour la saison 2014 / 2015. Nous avions des engagements verbaux avec des gens voulant venir et d’autres souhaitant rester. La question a été : continuons-nous ? On l’a su assez tôt, ce qui nous a permis de recruter rapidement les joueurs que nous voulions et de passer un bel été. Mais trop long.
Comment s'est passée l'intersaison (changement de présidence et nouveau problème de validation de dossier pour la D2) ?
AA : Le changement de présidence a été très bien amorti dans le sens où Xavier Martineau (ancien président du club) a voulu rester en tant que manager de l’équipe sénior. Il voulait rester dans la continuité et pour cela il s’est occupé de nos besoins de joueurs dans le recrutement, de plus, il fait le lien avec la présidence.
Concernant la validation, je ne sais pas si c’est une mode aux Français Volants, mais nous savions que nous serions validés. Si la Fédération n’avait pas validé le club des Français Volants, cela aurait été une bien belle bêtise de ne pas pousser le hockey parisien vers l’avant et surtout ce club. Maintenant, il faut toujours s’attendre à tout. C’est sûr qu’il y a eu un soulagement, mais nous avions continué le travail dans l’optique d’une validation.
Pouvez-vous nous parler de votre recrutement ?
AA : Mario a des problèmes de dos et je ne sais même s’il pourra rejouer et Xavier Bolomier est rentré pour ses études dans sa ville natale. Felix Chougui s’est engagé avec Asnières-sur-Seine et Billy Blaise est parti. Nous avons voulu remplacer les départs et nous avons, en début de saison, deux joueurs Vladimir Mikula et Maxime Levot qui ont déclaré forfait pour toute la saison avec les Volants. On a signé Mickaël Marouillat, Julien Rouiller et Kévin Ledoux depuis le club d’Evry, Jozef Slaninak en provenance de Nice, Arnaud Mazzone de Champigny ou encore Géraud Maréchal qui a un lourd CV en Ligue Magnus et qui est aussi un ancien international.
Quels sont les objectifs des Volants cette année ?
En championnat, au regard du début de saison et du problème de patinoire, nous pensons que les matchs du début de saison, au moins jusqu’au mois de novembre, vont être compliqués. Le fait de ne pas ou peu s’entraîner et de ne jouer qu’à l’extérieur, risque d'entraîner la perte de points en route. On vise une 4e ou 5e place en championnat tout en restant persuadé que l’on peut faire mieux. En play-off, il n’est pas encore le temps de parler de titre mais, quand on a un bon groupe, on veut tout simplement gagner. Aller le plus loin possible. Même la finale s’il le faut.
Le discours a donc bien évolué par rapport à l’année dernière ?
L’année dernière, nous n’avions aucune expérience de ce que nous pourrions donner en tant que joueurs sur la glace et coachs pour l’équipe. Nous avons vu que ça marchait mais on s’est sûrement trop concentré sur le championnat. Aujourd’hui, notre championnat ne commence qu’au mois de novembre, entre-temps cela nous permettra de toucher la glace. De novembre à février, nous chercherons un classement, 5e, 4e ou 3e. Mais, en play-off, aucune équipe ne participe pour dire « je passe un tour ».
Avez-vous su tirer profit de votre première saison de coach pour aborder cette nouvelle saison ?
AA : On va l’aborder avec autant d’implication que la saison passée, c’est évident. Maintenant le groupe a changé mais pas Jérôme et moi. Nous avons pris de l‘expérience, l’un vis-à-vis de l’autre aussi. Dans notre roulement d’équipe, il y a aussi des choses qui vont évoluer, on veut faire participer un maximum de joueurs à chaque match. Les joueurs que nous avons recruté sont des joueurs que nous connaissons, avec de l’expérience. Ils sont déjà particulièrement greffés à nos attentes.
En parlant de temps de glace, ce soir vous êtes à Boulogne-Billancourt mais lundi vous étiez à Dammarie-les-Lys. Est-ce facile de changer chaque semaine de glace d'entraînement ? Et où allez- vous ?
AA : On sait que nous avons de la glace tous les lundis soir à Dammarie-les-Lys. Après, c’est de l’improvisation totale. Les autres clubs sont blindés. On a réussi à faire un bon camp d’entraînement à Neuilly, un match contre Meudon annulé, un match contre Asnières annulé et le match contre Courbevoie a aussi été annulé. Que des problèmes de glace ! Là, exceptionnellement, Boulogne-Billancourt nous accueille afin de permettre aux gardiens de toucher la glace et aux joueurs d’avoir un peu de sensations pour consolider notre travail.
Vous allez jouer 6 matchs consécutifs à l'extérieur en début de saison afin de vous laisser le temps que les travaux de Bercy se terminent. Comment allez-vous aborder cela ?
AA : On a des garçons qui habitent à 150 km d’ici et d’autres dans l’Essonne. On s’entraîne le lundi sur glace et après on compte sur chacun d’eux pour s’entraîner de leur côté et rester le plus sain possible, sinon les matchs du samedi soir vont être longs et difficiles.
Les joueurs gèrent donc bien le manque de glace ?
AA : On s’arrange comme on peut. Si on regarde l’ensemble de l’équipe, tout le monde a une trentaine d’années, avec un joueur sur deux qui a des enfants. Chacun y trouve son compte mais l’implication à partir du mois de novembre sera différente et notre demande avec Jérôme sera différente. Ce sera beaucoup plus soutenu pour préparer la seconde partie de saison et les play-offs.
Les Français Volants se déplaceront sur la patinoire des Courtilles à Asnières-sur-Seine, samedi 20 septembre 2014 à 20h30, pour y affronter les Castors.
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