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Hockey sur glace - Ligue Magnus : Grenoble (Les Brûleurs de Loups)
Hockey sur glace - Interview: Eddy Ferhi
 
Son départ a été un des premiers annoncés par le club des Brûleurs de Loups, à la surprise générale. Avant son départ pour Anglet, nous avons pris rendez-vous pour faire le point sur sa blessure, dresser un bilan un de ses cinq saisons avec les brûleurs de loups et évoquer son avenir à Anglet.
 
Grenoble, Pôle Sud, Hockey Hebdo Jean-Christophe Salomé le 11/04/2011 à 23:14

Ta saison s'est achevée prématurément à Morzine le 25 janvier. Peux-tu revenir sur cette blessure ?

Cela s'est produit sur un impact, je ne sais plus avec quel joueur, un de leurs attaquants qui marque le 3e but égalisateur à quelques minutes de la fin. Dans sa chute - j'ai revu l'action -  il est à l'accrochage avec un de mes défenseurs. Il trébuche, pousse le palet au fond et percute ma jambe. Je ne l'ai pas du tout vu venir, il était dans mon angle mort. Il est tombé sur mon genou, et il m'a indirectement rompu le ligament croisé antérieur du genou gauche. Je l'ai senti tout de suite, je savais que ce n'était pas bon. Les docteurs se sont voulus rassurants à la sortie de la glace, mais on ne peut jamais juger à chaud.

Le diagnostic a t'il été rapide ?

Non, justement. J'ai fait une IRM trop tôt, dès le lendemain. Avec la contusion et le sang, elle n'était pas très lisible. Le radiologue avait l'impression de voir la gaine tout le long, le ligament avait l'air d'être en place, simplement distendu pas forcément rompu. On y a cru, on a fait un autre test 2 semaines après, qui nous a confirmé qu'il allait falloir se faire opérer.

Photo hockey Interview: Eddy Ferhi - Ligue Magnus : Grenoble  (Les Brûleurs de Loups)
Photo : Laurent Lardière
Et pour l'intervention chirurgicale, as-tu été opéré rapidement ?

Il y a toujours un délai, surtout quand on veut se faire opérer par le Dr Panisset qui est très demandé sur Grenoble. Heureusement, on a des amis communs qui ont fait en sorte de faire accélérer les choses. C'était prévu au 9 mars, on l'a fait avancer au 21 février. Parfois, le genou n'est pas opérable et il est préférable d'attendre, mais mon genou était prêt à être opéré à ce moment là. Le plus tôt c'était fait, le plus tôt je pouvais attaquer la suite. Tout s'est très bien passé. Un mois après, le ressenti est très bon. D'ailleurs je dois faire attention, car j'ai l'impression de pouvoir quasiment tout faire, alors que mon genou n'est pas prêt à le faire. Il faut que je me freine moi-même, que je le laisse au repos, que je le ménage pour ne pas avoir de mauvaise surprise et de ne pas me compliquer la suite.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Le premier mois, récupération de la marche. Les amplitudes de flexion ne sont pas encore au top, je dois être à 110/120°. C'est une amplitude qui suffit largement à assurer le quotidien. La suite, c'est récupérer des sensations, muscler, regainer le genou, laisser cicatriser tranquillement. Le 4e mois, c'est là que le genou est le plus fragile, c'est là que le greffon est le plus sensible. C'est un mois où on essaye d'en faire mais pas trop, on continue la progression sans affecter la cicatrisation. Le 5e mois, normalement, reprise de la glace, légèrement, pour reprendre la compétition à 6 mois, pour une reprise fin août.

Ton départ a été annoncé à Anglet, ce qui a surpris puisque tout le monde s'attendait à te voir rester. Comment as-tu pris cette décision ? Est-ce que ça fait un petit moment que ça mûrit?

Oui, ça fait un moment parce que j'ai été contacté par l'entreprise Pull-In pendant la préparation des mondiaux de l'an dernier. Une offre de travail très intéressante, mais je n'étais pas prêt à le faire à ce moment là. J'avais l'impression de sortir d'une saison pas terrible à tellement d'égards que je ne voulais pas m'arrêter sur des sensations négatives comme ça. Il me semblait que je me le devais à moi-même et montrer à plein de monde que j'étais encore capable de faire les choses bien avant de partir. J'ai décliné l'offre à ce moment là, et elle m'est revenue dans l'année, sous une autre forme. La réflexion s'est un petit peu intensifiée. J'avais des bonnes sensations, je trouvais que je jouais plutôt pas mal. J'étais assez satisfait de moi, et pourtant cette offre était toujours aussi intéressante qu'elle m'était apparue au moment où ça allait moins bien. Je me suis dit que ce n'était pas par dépit, que tu l'aurais pris mais parce que tu sens que pour toi, pour ta famille, il est important d'assurer l'avenir comme ça, donc j'ai beaucoup réfléchi.
On a beaucoup échangé, on n'arrivait pas à se mettre d'accord sur certains points. Et ce n'est pas facile de tout plaquer comme ça, donc il y a eu de longues tergiversations, et finalement on a réussi à se mettre d'accord. Je me suis senti bien avec cette décision là, mais ça a été un va-et-vient, un ascenseur émotionnel, dans tous les sens, mais je suis assez à l'aise avec ça.

As-tu pris ta décision avant ta blessure ? Est-ce que ta blessure a pesé dans ta décision ?

Elle était déjà prise dans sa forme, mais elle n'était pas finalisée du tout, il fallait qu'on se mette d'accord avant la blessure, quasiment au moment de la Coupe de la Ligue. J'étais vraiment content de la gagner, et malgré cette joie, je me sentais encore de faire ce saut-là, ça veut dire que j'étais prêt à le faire. Je voulais montrer que ce n'était pas par dépit que d'accepter un challenge tel que celui-là, c'était vraiment par plaisir, par envie.
J'avais vraiment des bonnes sensations, j'avais vraiment envie de performer pour mon équipe. C'était vraiment dans la lignée de ce que je voulais faire, c'est-à-dire faire une bonne dernière saison. La blessure a changé un petit peu les plans, mais elle n'a pas impacté ma décision.

Tu n'as pas été tenté de la reporter avec ta blessure ?

Je ne pouvais pas reporter. Si j'avais pu reporter, j'aurais reporté de 3 ou 4 ans ; parce que 31 ans, il me semble que c'est tôt. Il me semble que j'avais encore des choses à apporter, mais il fallait que cette décision soit prise là ou cette opportunité m'échappait "à tout jamais". Elle me semblait assez valoir le coup pour que je m'y attarde un peu.

Tu arrives à Anglet, dans un club que tu connais pour y avoir joué il y a 6 ans. Est-ce qu'on t'a présenté des
objectifs, un projet pour la prochaine saison ?

Je ne sais pas grand chose sur la prochaine équipe. Sportivement, ils sont encore en saison. Je pense que c'est une belle équipe, qui a montré de belles choses jusqu'à maintenant. On sait qu'Anglet est capable de surprendre n'importe qui. Je sais que le club a pour objectif de se structurer, de retrouver des bases financières, de public, de sponsoring, un ancrage dans la région, dans la ville, dans l'agglomération assez solide. On sent a priori que le hockey redevient populaire, que les gens y adhèrent, que les sponsors sont plus présents. A terme, d'après ce que j'ai compris, c'est d'essayer de retourner en Magnus dans quelques années, mais pas tout de suite. La route n'est pas encore si longue que ça pour eux, et s'ils peuvent prétendre à monter, ils le feraient avec plaisir.
Photo hockey Interview: Eddy Ferhi - Ligue Magnus : Grenoble  (Les Brûleurs de Loups)
Photo : JC Salomé
Saison 2008-09

Tu n'as pas tourné la page du hockey de haut niveau ? Comment te projettes-tu dans les prochaines années?

J'espère que j'aurai une carrière professionnelle florissante. Est-ce qu'elle me permettra d'assumer le rythme de la Magnus avec des matchs le mardi, le week-end, des entrainements quotidiens ? La D1 pour l'instant me permet un peu de liberté dans mon emploi du temps, me permettra de m'investir à fond dans mon boulot, et il le faudra, parce que je n'ai aucune expérience de l'entreprise. Je veux que cette expérience réussisse, il faut que je sois capable de me donner à fond et ça demande un investissement en temps et en énergie.
Est-ce que d'ici quelques années, si Anglet remontait en Magnus, j'aurai le temps et la possibilité d'être disponible? Je l'espère, ce serait un rêve que de rejouer en Magnus et de prouver que même 3 ans après avoir choisi cette option là et que ça se passe bien au niveau professionnel, je sois capable de jouer en Magnus, ce serait boucler la boucle de façon grandiose. J'essaie de ne pas me projeter trop loin, chaque chose en son temps, j'ai beaucoup à apprendre. L'entreprise est vraiment un milieu particulier, auquel un sportif n'est jamais vraiment préparé, il va falloir que je fasse cette transition convenablement. Par contre, j'ai bien l'intention d'être performant sur la glace. Si ça veut dire qu'on remonte en Magnus, je serai très heureux de revenir ici, et de jouer devant ce public. Je suis sûr qu'ils m'accueilleront bien... Il y a plein de choses que j'envisage, mais c'est encore trop loin.

Sur les 5 saisons que tu as vécues à Grenoble, est-ce que celle-ci était la plus compliquée?

En toute honnêteté, ce n'était pas la plus compliquée, c'était une des plus simples à vivre, sincèrement. Sportivement, elle l'était mais on s'y attendait tellement, et il y avait tellement de bonnes volontés que c'était agréable. Le cœur y était, l'envie, le plaisir de jouer les uns pour et avec les autres ont fait que même si les résultats n'étaient pas forcément au rendez-vous de ce qu'on peut attendre d'une équipe grenobloise, avec l'effectif qu'on avait, on a été capables de gagner la Coupe de la Ligue. Ce n'était pas rien, on peut être extrêmement fiers de ce trophée là. Nos difficultés, notre irrégularité, il fallait s'y préparer.
Sur un plan humain, avec ma première saison à Grenoble, c'était la plus facile à vivre. Malgré les défaites et les histoires difficiles.

Un petit mot sur cette finale Rouen - Strasbourg ? (interview réalisée avant le premier match de la finale)

C'est facile à dire maintenant, mais Strasbourg m'a beaucoup impressionné pendant l'année. Ici, dans un des premiers matchs de la saison, ils nous ont quasiment donné une leçon de hockey . En début de match, on n'était absolument pas préparés à une équipe de ce calibre-là, avec cette vitesse d'exécution. Ils ont plein d'arguments intéressants, un bon gardien, une défense bien regroupée autour de lui. Ils ont Cayer, qui est vraiment un joueur hyper-décisif, c'est un compétiteur extrême, un joueur malin et intelligent qui marque des buts quand son équipe en a besoin, un joueur clef. Je ne pense pas que ce soit suffisant pour battre Rouen qui a vraiment une armada. Même avec des petites difficultés de cohésion ou de mise en place, Rouen peut remporter cette finale. On aimerait bien voir cette équipe de Strasbourg se faire plaisir, envenimer les choses et rendre cette finale intéressante.

Tu es un des joueurs les plus titrés, avec Christophe Tartari, Viktor Wallin, Ludek Broz et Baptiste Amar. Que retires-tu de tous ces titres ?

Avant de venir à Grenoble, j'avais besoin de me prouver que j'étais capable de gagner. La première saison avec le
championnat et la coupe de la ligue auraient suffit. C'est particulier à dire, mais ce ne sont pas forcément les titres qui m'ont apporté le plus de joie, à l'exception peut-être de cette première année où nos 2 titres sont attendus depuis longtemps. On sent cet engouement, le premier Bercy aux penalties, les faits de match rendent ce match incroyable et vraiment super plaisant à gagner, on est extrêmement fiers de ça. Ce qu’il faut retenir, c’est que chaque titre a une saveur particulière et que ce n’est pas parce qu’on gagne qu’on est forcément heureux. Cette moisson de titres que l’on a eue l’année du grand chelem, je l’aurais échangée contre plus de bien-être dans l’équipe, contre pas mal de choses d’ailleurs. Ces titres ont moins de valeur pour moi que la Coupe de la Ligue que l’on a pu gagner cette année ou que les titres gagnés la première année. Chaque titre a une valeur différente, et certains moins que d’autres.

Sur ces cinq saisons, quelle est l’équipe qui t’a le plus procuré de plaisir pour jouer ? Est-ce qu’il y en a eu une qui ressort du lot, que ce soit pour les joueurs, etc… ?

En toute honnêteté, quasiment tous les joueurs. Ce serait passer à côté de certains que de faire une liste. J’ai eu énormément de chance à Grenoble, les équipes ont toujours été construites de façon assez intelligente sur la cohésion. Les français, les étrangers sont des personnalités vraiment rares avec qui j’ai toujours eu beaucoup de plaisir à évoluer. Une petite note particulière pour ceux qui étaient présents toutes ces années, comme Christophe Tartari, Ludek Broz, Viktor Wallin qui ont eu à me supporter. Ca a peut-être été plus dur pour eux que pour moi (rires). Baptiste Amar, également, qui est parti une année. On n’a pas gagné de titre parce qu’on l’attendait pour en gagner d’autres...
L’année la plus forte était la première. On n’était pas si costauds que ça, on avait une belle équipe, on a été intelligemment gérés, des joueurs ont pris leurs responsabilités au bon moment et on avait surtout une ambiance particulière avec des gars comme Brad Woods qui savait mettre une bonne cohésion dans l’équipe. Si je devais mentionner une année, ce serait la première.

Est-ce qu’il y a un joueur en particulier qui a marqué le vestiaire ?

Jean-François Bonnard, évidemment. Je suis extrêmement fier d’avoir joué avec la légende qu’il représente. Ca m’aurait déçu d’en entendre parler et de ne pas savoir à qui on faisait référence et qui était cet énergumène dont on citait les grandes phrases ou les faits d’armes. Jean-François est une personnalité marquante dans ma carrière, une gueule énorme et une générosité et une gentillesse à la hauteur de son volume sonore. Un mec super, vraiment. Il y en a plein d’autres aussi, mais moins bruyants que lui;  lui était particulier.

Au niveau des gardiens que tu as pu voir évoluer ? Est-ce qu’il y en a un qui ressort du lot ?

Il y en a beaucoup de bons, évidemment. On s’est fait des bons matchs avec Sopko. C’était assez plaisant. J’ai l’impression de l’avoir battu dans les matchs qui comptaient, je l’ai battu plus souvent qu’il ne m’a battu. Satosaari, parce que c’était une personnalité. Un mec avec qui on a pu discuter en dehors de la glace et qui était une peste sur la glace. En général, c’est des personnalités assez riches, agréables. Sopko, un excellent gardien qui a su renaitre à Briançon, tant mieux pour lui, et avec lequel on s’est livré les plus beaux duels de ma courte carrière à Grenoble.

Comment as-tu vu évoluer le championnat ?

Si on regarde l’équipe de Grenoble, ça n’a pas été en évoluant, les problèmes financiers y sont pour quelque chose évidemment. J’ai l’impression que c’était peut-être plus homogène, que le niveau était plus relevé, quoique Strasbourg me donne tort puisqu’ils sont capables de se hisser en finale alors qu’en général on retrouve les favoris, eux se glissent là.
C’est dur à dire, mais je ne m’y connais pas assez en niveau de jeu, je suis gardien, je subis le jeu, je n’ai pas d’analyse précise sur le niveau de jeu. Je ne suis pas persuadé qu’il ait tant augmenté que ça au fil des années, et il n’était pas forcément meilleur il y a quelques années qu’il ne l’est maintenant. Des joueurs comme Massa, Broz dans ses grandes années quand son corps n’était pas aussi meurtri qu’il n’a été cette année, Roger Jönsson, je ne suis pas persuadé qu’il y en ait tant que ça dans la ligue, et il me semblait qu’il y en avait plus, comme des Martin Filip, des Thinel à l’époque où ils étaient tous là, on avait des choses très intéressantes.
Photo hockey Interview: Eddy Ferhi - Ligue Magnus : Grenoble  (Les Brûleurs de Loups)
Photo : F. Salomé

Un dernier mot ?

Je suis obligé d’utiliser cette chance qui m’est donnée pour remercier le public. Là, on a une soirée avec les Irréductibles, il me tenait à cœur d’être là. Partir comme un voleur, ce n’était pas dans mes intentions, et il ne pouvait pas en être autrement. J’ai eu de la chance, j’ai été soutenu à Grenoble dans les moments plus ou moins durs. Le public grenoblois est un public exigeant, parfois des choses se disent, avec des réactions qui sont parfois plus dures à suivre que d’autres, mais c’est souvent le cas dans les endroits avec une tradition. Je ne peux que les remercier le plus chaudement possible et s’il y a une chose qu’ils peuvent garder de moi s’ils le souhaitent, c’est que 100% de ce que j’ai eu à donner, je l’ai toujours donné. C’est sans regret, sans état d’âme que je pars d’ici. J'ai l’impression d’avoir été honnête avec les gens, je les remercie en retour d’avoir été corrects et gentils vis-à-vis de moi.

C’est peut-être ce qui a manqué le plus au public, de ne pas t’avoir vu terminer la saison ?

Au public et certainement à moi. Ca fait partie des choses que ma blessure m’a retirées. J’aurais souhaité faire les choses plus correctement, même si le planning aurait été compliqué, ma décision s’est prise au moment où cela a été annoncé, les choses ont traîné en longueur. Au moins, ça n’aurait pas été une soirée de fin janvier à Morzine, cela aurait été peut-être à Grenoble ou dans d’autres circonstances. C’est le plus gros regret que j’ai, que ça ne se passe pas un peu différemment. J’ai appris à vivre avec. Toutes les choses ne se passent pas toujours comme on rêverait qu’elles se passent.



 
 
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Réactions sur l'article
 
polo64 a écritle 22/04/2011 à 21:08  
T'inquiète Tatie38, il pourra pas être mieux qu'à l'Hormadi en bossant pour Pull in à Hossegor. Crois-moi, c'est le paradis. Et sans être méchant, y'a pas photo entre Grenoble et le Pays-Basque. A tous points de vue. Il ne regrettera pas son choix. Et en plus il connait. J'espère qu'avec l'arrivée de nouveaux partenaires, le club va revenir, d'ici 2 ou 3 ans, en élite, avec une politique saine et, comme le dit notre président Grégoire Delage, une formation relancée. Vive l'HORMADI avec Eddy, et souhaitons que sa venue en fasse venir d'autres !
DruidePanoramix a écritle 13/04/2011 à 10:49  
Que de beaux hommages rendu !!!!
Sincèrement bravo , à ceux qui les ont écris .
Bon , et prompt rétablissement à Eddy , joueur de talent reconnu par ses pairs .
Qu'il soit au sommet e sa forme pour le derby contre les Boxers de Bordeaux , cela ne donnera que plus de saveur à ce match !
Tatie38 a écritle 12/04/2011 à 15:35  
vraiment monsieur Eddy, vous ne savez pas tricher avec vos émotions et on a aimé, c'est pour cela qu'on doit être quelques uns à avoir compris depuis quelque temps que ça devait se terminer et même si la nouvelle nous a un peu assommé, on l'a finalement accepté comme un changement de cap naturel. Il va falloir s'habituer à ne plus vous voir porter le logo des Brûleurs et le plus dur peut être, ne plus vous voir en bleu, c'est un très très gros pincement au coeur. Non on ne se sent pas trahi on a juste été frappé de mutisme. c'est une belle image du sport et des sportifs que vous renvoyez, merci d'exister, merci pour tout et Anglet, prenez soin de notre Eddy
a écritle 12/04/2011 à 13:16  
Eddy, si tu nous lis... LOL...
Les précédents intervenants ont dit tout ce que j'avais envie de dire !
Alors merci pour tout ! Garde cette gentillesse et cette disponibilité qui te caractérisaient ! Reviens à ton meilleur niveau même si ce n'est plus Grenoble qui en bénéficiera ! Nous envions beaucoup les Angloys ! Et bonne reconcersion...
PAVOL a écritle 12/04/2011 à 11:46  
Je trouve dommage de partir comme ca, de plus la place de l equipe de france lui tendait les main apres lhenry trop vieux et huet plus tout jeune non plus...

bravo l artiste, toujours pret au combat et continue a degouter les attaquants....
jujub a écritle 12/04/2011 à 10:57  
Cher Eddy,

Un grand merci pour ces années passé à Grenoble, pour ces années à nous faire rêver. Un grand merci pour l`implication totale que tu as su avoir dans tous les moments faciles ou essentiels, dramatiques ou euphoriques.

Un grand merci pour tous ses arrêts magiques que tu as su réaliser au cours de toutes ces saisons, devant ton cadre rouge. Combien de fois me suis-je demande « Mais comment a-t-il fait ! » ?
Toi, qui dans la victoire, ou la défaite, dans les moments de liesses ou de stress, a toujours su être devant le plexiglace à faire le tour de la patinoire au plus prés des supporters, au plus prêt des spectateurs.
Toi qui a toujours su être proche, enthousiaste et chaleureux avec le monde du hockey Grenoblois, merci, merci, mille fois merci.

En te souhaitant une superbe aventure sur cette nouvelle route qui va être la tienne, au plaisir de te recroiser à pôle sud. Car je n`en doute pas, lorsque tu passeras voir les amis qui restent sur Grenoble, tu feras un petit tour à la patinoire. J`en suis sur.

Et, nous ne désespérerons pas d`avoir l`occasion de te saluer une dernière fois sur la glace, même si tu n`as pas ton équipement de muraille ! Et alors, je l`espère, les chants que nous avons tous chanté mille fois, résonneront encore une fois -« Edddyyy, Ferrrhhiiii … » DJ:-« qui ca ? » … -« Edddyyyy Feerrrhhhiii »

Un spectateur.
Grenoblois d'Alsace a écritle 12/04/2011 à 10:38  
Il aura marqué l'histoire de Grenoble et des gardiens français, tout comme Chisto Huet, Daniel Maric ou Jean-Marc Djian à leur époque aux BDL.
moi a écritle 12/04/2011 à 04:32  
Un grand merci à Mr Ferhi pour tout ce qui nous a ammené. Même si il a été parfois critiqué, il est sans aucun doute un des joueurs clés pour les 5 dernieres années et toutes les coupes gagnées ! merci et bonne continuation !
 
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