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Hockey sur glace - Ligue Magnus |
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| Hockey sur glace - Interview d'Elie Marcos |
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| Le capitaine de l'Etoile Noire répond aux questions d'Hockey Hebdo après la victoire de son équipe à domicile face à Brest, qui vient mettre fin à une série de six défaites consécutives. |
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| Strasbourg, l'Iceberg, Hockey Hebdo |
Thomas Gathy le 15/12/2014 à 15:43 |
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 | | Photographe : Christophe Moreau | | On était dans un bas, on va essayer d'inverser la tendance |
HH : Cette victoire, ce sont les efforts des semaines précédentes qui payent ?
Elie Marcos. : « Oui je pense, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas gagné et on s’est tous mobilisé depuis le retour de Brest pour aller chercher cette victoire ce soir. On avait à cœur d’appliquer ce qu’on s’était dit toute la semaine et voilà, ça a payé. »
HH : On a vu une bonne entame et après on a senti une baisse de rythme, plus de gestion ?
E.M. : « Je ne pense pas que ce soit plus de gestion, c’est que Brest en deuxième période a poussé un peu pour essayer de revenir au score. Nous, on est quand même resté vigilant, on n’a pas pris de but et on a continué à travailler jusqu’au bout. Même si ce n’est qu’en fin de match qu’on met ce deuxième but qui nous libère, on a travaillé pour et ça a payé. On sait qu’il faut qu’on soit plus solide parce qu’on a pris beaucoup de buts dans les derniers matchs qu’on a eu. Ce soir, on n’en donne aucun. C’est ce qu’on s’était fixé, d’être plus solide défensivement, on savait qu’on était capable de toute manière de marquer au moins un but pour gagner le match, mais l’essentiel c’était surtout de ne pas en prendre, en tout cas d’en concéder moins qu’on en a concédé jusqu’à présent. »
HH : Les consignes c’était plus de prudence ?
E.M. : « Plus de solidité au niveau du jeu collectif on va dire. C’est-à-dire qu’il fallait qu’on s’aide plus les uns les autres parce que c’est comme ça que ça allait fonctionner. Si on se laisse dans la merde entre guillemets, on ne peut pas y arriver. » | | Photographe : Christophe Moreau | | Cette série nous a fait mal mais on est resté solidaire |
HH : Avec le recul, comment tu expliques cette série de six défaites ?
E.M. : « Je ne l’explique pas, c’est le sport, c’est comme ça, il y a des hauts, il y a des bas, là on était au fond du bas. On a su relever la tête, maintenant on va essayer d’inverser la tendance et d’être dans une spirale de victoires et pas de défaites. Ça arrive malheureusement, ça nous arrive à nous, ça aurait pu arriver à d’autres équipes. Ça nous a fait mal mais on est resté solidaire. Maintenant je pense que cette victoire a fait du bien, mais il ne va pas falloir s’enflammer. Il va falloir tirer les enseignements de cette victoire et faire la même chose jusqu’à la fin de saison. »
HH : L’ambiance dans le groupe a été impactée par cette série ?
E.M. : « Non je ne pense pas. Après le match de Brest, alors que c’était la sixième défaite, on s’est parlé les uns les autres, on a discuté ensemble. Ce qu’on s’est dit c’est qu’on est tous des bons potes, franchement il y a une super ambiance et maintenant il fallait qu’on projette cette ambiance-là aussi sur la glace et qu’elle ne reste pas que dans le vestiaire. Qu’on soit aussi solidaire sur la glace qu’on l’est dans le vestiaire. »
HH : En tant que capitaine, quels sont les mots que tu as utilisé dans cette période difficile ?
E.M. : « C’est toujours les mêmes mots : de continuer, de ne pas que dire les choses mais de les appliquer. De vraiment transporter l’énergie qu’il y a dans le vestiaire sur la glace et de ne pas la laisser confinée entre quatre murs. Il y a une énergie, il y a vraiment un bon groupe et jusqu’à présent on avait du mal à emmener cette énergie sur la glace. Ce soir, je pense que quel que soit les joueurs sur la glace, tout le monde avait envie de s’aider, tout le monde était prêt à jouer en équipe et ça a fait la différence. »  | | Photographe : Christophe Moreau | | Il fallait qu'on projette l'ambiance des vestiaires sur la glace |
HH : Tu es revenu sur le premier bloc avec Jan Pardavy et Sébastien Trudeau, est-ce que vous avez retrouvé les réflexes que vous aviez l’année dernière lorsque vous jouiez ensemble ?
E.M. : « Je pense qu’on monte en puissance, on a pas mal d’occasions, ce soir on met deux buts, un en power play, un à cinq contre cinq. Après, à Brest, on a eu aussi des occasions, ça n’a pas payé, on a fait deux barres transversales, il y a eu de bons arrêts du gardien aussi. Je pense qu’on tourne bien, maintenant il faut continuer et puis essayer de donner de l’allant à l’équipe en continuant à bosser et puis surtout ne pas se penser meilleur que les autres. On est le premier bloc mais on doit travailler autant que les autres lignes. »
HH : Là concrètement vous allez prendre les matchs les uns après les autres, vous n’allez pas regarder trop vers l’avant ?
E.M. : « Non, moi en tout cas de toute manière je regarde toujours match par match, je ne regarde pas qui est l’adversaire dans quinze jours, je regarde le prochain adversaire et je me concentre sur celui-là. On prend match par match et après il faut arriver en ayant gagné quoi qu’il arrive, quel que soit l’adversaire. C’est comme ça qu’à la fin de saison on sera où on sera dans le classement, mais en tout cas plus vers le haut que vers le bas si on prend les matchs en ayant envie de gagner quoi qu’il arrive. »
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