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Hockey sur glace - Division 1 : Anglet (Hormadi)
Hockey sur glace - ITW : Loïk Poudrier, un avenir en bleu ?
 
L'arrivée de Loïk Poudrier à l'Hormadi n'est pas anodine. Trente ans après son père, légende du hockey Français, l'attaquant Québécois débarque à son tour à la Barre. Comme Serge Poudrier à son époque, Loïk voit grand et ne cache pas ses ambitions.
 
Média Sports Loisirs, Hockey Hebdo Tristan Eyermann le 16/08/2016 à 10:46



 
Bonjour Loïk, tout d’abord peux tu te présenter en tant que joueur, ton style de jeu, et résumer ton parcours de joueurs ?

Photo hockey ITW : Loïk Poudrier, un avenir en bleu ? - Division 1 : Anglet (Hormadi)
Photographe : Michel Henry
HC La Chaux-de-Fonds
Loïk Poudrier : Je suis un attaquant rapide et intense. À l’origine je suis un joueur de centre, mais ces dernières années j’ai évolué à l’aile gauche et droite. J’ai commencé à patiner en France lorsque mon père évoluait dans le championnat Français jusqu’à l’âge de 3 ans, puis lorsque j’ai eu 4 ans nous avons emménagé en Allemagne pour 2 ans. Et puis j’ai finalement commencé à jouer à l’âge de 6 ans en Suisse. Vers mes 12 ans nous sommes retourné vivre au Canada où j’ai fait mes Pee-wee, Bantam et Midget dans le plus haut niveau.
J’ai ensuite été repêché en 6ème ronde en LHJMQ avec le Junior de Montréal. J’ai par la suite remporté la Coupe Mémorial avec les Cataractes de Shawinigan. J’ai terminé mon stage junior avec les Foreurs de Val d’or. Je suis par la suite retourné en Suisse ou j’ai évolué pour Ajoie et La Chaux-de- fonds. Et puis me voilà en France.


Tu fais partie d’une famille pour qui le hockey est une véritable religion puisque ton père était joueur et ton frère évolue en CIS. Le hockey quand tu as commencé c’était une évidence ?

L.P. : Le fait de voir évoluer mon père lorsqu’il jouait, c'était un élément déclencheur, car lorsque nous arrivions à la maison mon frère et moi voulions faire la même chose que lui. Et de fil en aiguille, nous avons eu la piqure de ce sport assez rapidement.

Tu rejoins l’Anglet Hormadi Elite, on sait que l’expérience de ton père au pays Basque à du peser dans la balance. Peux-tu nous expliquer ton choix ? Comment se sont passé les négociations avant la signature de ton contrat ?

L.P. : Et bien le temps a passé et je n’ai reçu aucune offre concrète de club en Suisse. Alors, j’ai évoqué le désir d’évoluer dans le championnat français. Mon agent a communiqué avec les clubs français intéressés et puis les dirigeants d'Anglet ont été les premiers à me faire signe. Je suis entré en discussion avec eux. Et puis le fait que mon père ait déjà évolué là-bas à faciliter ma décision de m’engager avec eux.

Tu jouais dans un championnat exigeant, avec plus de 40 matchs par saison. Tu n’appréhende pas de jouer seulement 26 matchs sur la saison régulière ?

L.P. : Non, je crois que cela va être une adaptation et un nouveau défi à la fois.

Tes objectifs personnels à Anglet ? Tes objectifs collectifs ?

L.P. : Mes objectifs seront de reprendre confiance en mon jeu et de produire quelque chose offensivement à chaque match. Et puis collectivement je crois que nous devons avoir un groupe uni pour pouvoir performer jusqu’au dernier match des play-offs.

Quand on sait que son père est sans doute considéré comme une légende du club d’Anglet et du Hockey Français comment on se sent ?

L.P. : C’est sur que cela est flatteur, il a toujours été un exemple pour moi.

Connais-tu le niveau du hockey Français et as tu eu des contacts avec d’autres clubs en France ?

L.P. : Oui j’ai eu d’autres discussions en France. Et bien pour le niveau du hockey français j’ai eu l’occasion de jouer quelques matchs amicaux contre des formations de Magnus lors de match avant la saison en Suisse.

La Division 1 et même la Ligue Magnus sont sans doute des ligues moins « professionnelle » que la LNB et la LNA. Ce changement de milieu te fait peur ?

L.P. : Non, car le fait de n’avoir pas encore évolué dans le championnat français me bloque pour jouer avec l’équipe de France. Alors le fait de n’avoir reçu aucune offre de la Suisse, m'a poussé vers le championnat français. Il était temps pour moi d’aller faire mes 3 ans pour pouvoir être éligible pour les convocations de l’Équipe de France. C’est mon prochain objectif personnel en quelque sorte.

Un petit mot pour les partisans de l’Hormadi ?

L.P. : J’ai entendu beaucoup de bien de ce public et j’ai très hâte de les rencontrer pour une belle saison de hockey.
 
 
 
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