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Hockey sur glace - Ligue Magnus : Bordeaux (Les Boxers)
Hockey sur glace - Media Day 2025 : Boxers de Bordeaux
 
A l'occasion du Media Day de la Ligue Magnus le lundi 8 septembre au LAHO Business Center de Paris, l'ensemble des dirigeants, entraîneurs et capitaines des douze équipes de Ligue Magnus était présent pour répondre aux questions de la presse. Retrouvez dans cet article le contenu de notre entretien avec Olivier Dimet, l’entraîneur des Boxers de Bordeaux.
 
Paris, LAHO Business Center, Hockey Hebdo Laurent Maucec / Raphaël Dangueuger le 02/10/2025 à 16:33
Boxers de Bordeaux
 
 
Photo hockey Media Day 2025 : Boxers de Bordeaux - Ligue Magnus : Bordeaux (Les Boxers)
Photo : Raphaël Dangueuger
Olivier Dimet (Boxers de Bordeaux)
Olivier Dimet (entraineur des Boxers de Bordeaux)
 
 
Coach, les Boxers sortent d’une saison plutôt réussie et semblent désormais sérieusement postuler pour s’inscrire dans le carré final, quels sont vos réels objectifs cette saison ?
 
Nous voulons seulement continuer à progresser et à grandir. Nous sommes évidemment ravis de nos résultats ces derniers temps et, bien sûr, ils génèrent désormais plus d’attente pour la suite, alors il nous faut continuer à construire et à capitaliser dessus. Nous cherchons à évoluer en tant que club mais aussi en tant qu’équipe pour, à terme, offrir le premier trophée à Bordeaux.
 
Votre camp entrainement fut plutôt intéressant alors devons-nous considérer que vous êtes déjà prêts ou vous reste-t-il encore une bonne marge de progression ?
 
Non, même si nous avons bien travaillé, en début de saison il nous reste naturellement une marge de progression, d’autant que nous avons changé 9 joueurs à l’intersaison. Il faut donc que petit à petit tout cela se mette en place et s’améliore collectivement. Nous avons bien axé la première partie de notre camp d’entrainement, notamment pendant notre stage de 9 jours au Québec, sur l’intégration. Le fait d’être ensemble, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, a permis d’accélérer la découverte des uns et des autres et, à notre retour en France, le groupe était déjà très soudé et solidaire. Sur les 3 semaines de préparation nous avons aussi travaillé à la mise en place de notre système de jeu et désormais nous avons hâte de sauter à pieds joints dans la compétition même si nous savons que nous ne sommes pas prêts à 100%.
 
Justement, par rapport à vos recrues, qu’attendez-vous d’elles et, pour les joueurs qui sont restés, qu’attendez-vous d’eux vis-à-vis des nouveaux ?
 
A la fin de saison avec Stephan Tartari et le staff nous avons essayé de faire les bons choix pour atteindre notre objectif de progression. Cela passait déjà par garder les joueurs que nous voulions absolument garder et, ensuite, amener de l’expérience et encore plus de culture de la gagne dans le vestiaire. Gagner un championnat, gagner un titre, n’est pas chose facile et du coup la majeure partie de nos recrues est constituée de profils qui ont déjà gagné quelque chose. Nous comptons sur elles pour nous faire bénéficier de ce petit plus et de ce vécu particulier que le club n’a pas encore malgré les bons résultats des 2 dernières saisons. En parallèle, nous demandons aux anciens de les accueillir de la meilleure des façons et de leur montrer comment ça fonctionne au sein du club, quel en est l’état d’esprit et les valeurs que nous souhaitons transmettre. Je pense que cela s’est déjà mis en place lors de notre préparation et maintenant nous avons hâte de commencer face à l’ogre grenoblois.
 
Effectivement c’est une sacrée entrée en matière mais au niveau de l’infirmerie n’êtes-vous pas un peu affaiblis pour cette entame de championnat ?
 
Nous ne sommes pas les seuls mais nous avons effectivement quelques blessés, et pas des moindres. Cela handicape l’équipe pour le démarrage du championnat lequel, pour nous, va être particulièrement corsé. Le collectif doit faire corps pour limiter la casse et faire que ces absences nous soient le moins préjudiciables possible, mais c’est sûr que lorsqu’il manque 4 ou 5 joueurs dans un groupe, cela n’est pas neutre. Avec un gros programme pour le début de saison cela n’est pas évident mais cela fait aussi partie du jeu d’avoir des blessés. De toute les façons ce n’est jamais le bon moment pour perdre des joueurs.
 
Avec vos partenaires, n’auriez-vous pas les moyens financiers de les remplacer par des jokers médicaux ?
 
Oui bien sûr, et quand on veut être compétitif, en tant que staff nous devons essayer d’anticiper et de parer toutes les éventualités. Comme il nous restait une place de joueur étranger que nous avions gelée, nous avons la possibilité de la pourvoir et d’apporter un renfort à cet effectif. Nous allons essayer d’activer cette piste très rapidement car Enzo Carry, une pièce importante de notre attaque, est blessé pour 2 à 3 mois.
 
Au-delà du recrutement, qu’en est-il du vivier des jeunes ou des licences bleues pour venir épauler le groupe pro ?
 
C’est effectivement un moyen courant pour pallier les absences mais à Bordeaux la formation n’est pas assez développée pour nous permettre de puiser dans cette réserve. C’est néanmoins un souhait de la voir se développer car, à ce jour, nos U20 ne sont pas encore prêts pour évoluer à notre niveau. Nous avons par contre un partenariat avec Tours en D1, d’ailleurs Esteban Ragot est venu nous dépanner. Il l’a encore fait ce week-end car nous avions 4 blessés. Cela ne suffit néanmoins pas. Nous n’avons pas assez de profondeur de banc pour attendre leur retour et avec moins de joueurs disponibles nous tirons plus sur les autres et nous augmentons le risque de provoquer des blessures supplémentaires. C’est un risque que nous ne souhaitons pas prendre, c’est pour cela que nous activons le processus de recrutement d’un joueur import. Cette cartouche en réserve nous l’avions prévue car tout peut arriver dans une saison, des ajustements peuvent s’avérer nécessaires, y compris suite à une déception sur nos recrues, ce qui n’est pas le cas, mais là les circonstances nous obligent à y recourir plus tôt que prévu. En plus de Enzo, Loïc Farnier, Maxime Lamarche et Jeremy Ouellet-Beaudry sont également à l’infirmerie. Même si tous les joueurs ont un rôle à jouer dans l’équipe, là effectivement ce sont des joueurs importants parce qu’ils ont de l’expérience et un rôle clé dans certaines configurations de jeu comme le powerplay. Nous savons que le championnat est un marathon mais qu’il faut sprinter et dans lequel chaque point compte alors nous n’avons pas envie, dès le début, d’être trop distancés par les équipes de haut du classement puisque notre ambition est de nous y mêler.
 
Du coup, le fait d’avoir un partenaire canadien privilégie-t-il la prospection sur le continent nord-américain ?
 
Il est certain que l’équipe a une teinte plus canadienne et nos partenaires canadiens, lesquelles échangent avec le club au quotidien, nous inspirent probablement inconsciemment. Ce qui est certain c’est qu’ils nous facilitent certains contacts et ouvrent plus de portes là-bas, ce qui aide bien. Mais dans le fond, je dirais que peu nous importe la nationalité du talent. Nous sommes plus attachés à la capacité de nos prospects à remplir le rôle précis que nous souhaitons leur voir jouer au sein de l’équipe.
 
Vous évoquiez la volonté de gagner des titres, est ce que le plus facile ne serait pas de commencer par une coupe de France ?
 
Je suis convaincu que si vous posez la question à toutes les autres équipes elles vous répondront qu’elles ont cette même ambition. Nous savons que la coupe de France c’est un parcours de 5 matchs pour soulever un trophée ce qui la rend plus accessible. Mais il y a beaucoup de paramètres qui entrent en ligne de compte : un peu de chance au tirage, la forme du moment et les blessés. Ce qui est certain, c’est que nous, joueurs, staff et club nous avons tous envie de vivre de l’intérieur cette expérience à l’Accor Arena, la ferveur et l’engouement. Mais nous ne sommes pas seuls et, pour y parvenir, ce sont des étapes et tout un processus. Nous verrons bien en octobre pour l’entrée dans la compétition dans quel état de forme nous serons, ainsi que le tirage.
 
Compte tenu de la concurrence, comment pensez-vous vous démarquer pour arriver à vos fins dans cette compétition ?
 
Vous savez dans le hockey moderne, même si tout se ressemble un peu, dans ces matchs à couperet où l’erreur n’est pas permise, il sera essentiel de conserver notre identité de jeu et d’être au top physiquement, mentalement et tactiquement au jour J de chaque étape. C’est la semaine qui précède, la veille et le jour même de chaque match que nous devons rappeler l’objectif, le plan de jeu et le conditionnement pour ces rencontres si particulières. Pour passer le tour il faut ressortir avec la victoire donc le match s’aborde de façon différente d’une journée de saison régulière.
 
Pour conclure, Bordeaux a donc 2 objectifs clairs : la coupe de France et le top 4 pour bénéficier de l’avantage de la glace en play-offs ?
 
Nous n’allons pas nous mentir. Je viens d’évoquer la coupe de France et, pour le championnat, vu ce que nous avons fait les deux dernières saisons, nous voulons progresser et être encore plus compétitifs. Alors oui atteindre le dernier carré est notre ambition. Mais attention la ligue Magnus est de plus en plus serrée et disputée. Cette année certains se sont bien renforcés et d‘autres voudront effacer la dernière saison qu’ils ont manqué alors l’adversité sera forte. Il n’y aura pas de match facile. C’est toutefois très excitant et nous sommes sur la ligne de départ même si nous savons que nous sommes loin d’être à 100% malheureusement.
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