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Hockey sur glace - Ligue Magnus : Cergy-Pontoise (Les Jokers)
Hockey sur glace - Media Day 2025 : Jokers de Cergy-Pontoise
 
A l'occasion du Media Day de la Ligue Magnus le lundi 8 septembre au LAHO Business Center de Paris, l'ensemble des dirigeants, entraîneurs et capitaines des douze équipes de Ligue Magnus était présent pour répondre aux questions de la presse. Retrouvez dans cet article le contenu de notre entretien avec Philippe Horsky, le nouvel entraîneur des Jokers de Cergy-Pontoise.
 
Paris, LAHO Business Center, Hockey Hebdo Laurent Maucec / Raphaël Dangueuger le 08/10/2025 à 08:45
Jokers de Cergy-Pontoise : jouer libéré !
 
 
Photo hockey Media Day 2025 : Jokers de Cergy-Pontoise - Ligue Magnus : Cergy-Pontoise (Les Jokers)
Photo : Raphaël Dangueuger
Philippe Horsky (Jokers de Cergy-Pontoise)
Philippe Horsky (entraîneur des Jokers de Cergy-Pontoise)
 
 
Coach, vous venez de prendre en main l’équipe des Jokers, et il s’agit de votre première expérience en qualité d’entraîneur en France. Même si les matchs officiels n’ont pas encore commencé, comment appréhendez-vous cette nouvelle compétition et que pensez-vous du niveau de hockey pratiqué ici comparativement à vos précédentes expériences ?
 
Difficile à dire pour l’instant, mais c’est une Ligue où il semble que l’on joue vite et c’est très bien. Ce n’est peut-être pas aussi structuré qu’en Suède, notamment sur le plan défensif, où là-bas il est très important de ne pas laisser de chance de marquer à l’adversaire. Ici, c’est plutôt un jeu très créatif et avec beaucoup de vitesse et j’aime la qualité de ce que j’ai pu entrevoir.
 
Êtes-vous satisfait du camp d’entrainement des Jokers ?
 
Oui vraiment, nous avons commencé à installer un jeu offensif basé sur beaucoup de pression. Mais il faut aussi trouver l’équilibre pour sécuriser le jeu défensif car il faut une balance entre le jeu offensif et le jeu défensif. Avec cette jeune équipe nous avons donc mis en place un jeu avec beaucoup de pression ce qui nous a permis d’être plutôt performants à domicile comme à l’extérieur. Je suis plutôt satisfait de ce que j’ai vu jusqu’à présent.
 
Nous avons pu voir un récent mouvement avec l’arrivée d’Oscar Gustafsson pour remplacer Dylan Lugris qui est reparti, votre alignement est-il désormais complet et stabilisé ?
 
Je le pense, normalement oui nous sommes au complet. Nous avons dernièrement procédé à un ajustement avec ce remplacement. Nous verrons bien pour la suite mais l’effectif actuel est celui avec lequel nous prévoyons de commencer la saison.
 
Vous avez un effectif jeune qui comporte parmi ses joueurs certains très jeunes, qui jouent en U20 ou sont en licence bleue, et d’autres jeunes qui ont déjà une petite expérience de la ligue Magnus, qu’attendez-vous exactement d’eux ?
 
Il y a effectivement 2 catégories parmi tous nos jeunes, mais nous sommes là pour soit qu’ils se développent ou soit qu’ils continuent à se développer alors je veux qu’ils jouent tous libérés avec de la gniaque, de l’audace et de la confiance. Je veux qu’ils tentent des jeux, même s’ils font parfois des erreurs. Ils ne doivent pas être inhibés par la peur d’en faire. C’est l’investissement et l’attitude que j’attends d’eux. Nous les encadrons et leur permettons de jouer dans la sérénité et la confiance alors qu’ils le fassent sans complexe. Si je constate que ce n’est pas le cas et qu’ils jouent la peur au ventre, c‘est que je n’ai pas bien fait mon travail. Ils savent qu’ils peuvent faire des fautes, pas la même deux fois naturellement, mais l’erreur fait partie du jeu et participe au développement des joueurs.
 
Pour revenir au jeu que vous essayez de mettre en place et à la jeunesse du groupe, même si la présaison a été globalement réussie et encourageante, les choses sérieuses commencent désormais, quels sont donc vos objectifs ?
 
Je veux que nous soyons capables de jouer des matchs complets, c’est-à-dire jouer 60 minutes. Par ailleurs, la saison est longue avec 44 matchs et il est important de bien se préparer pour chacun d’entre eux, et pas seulement pour les matchs à domicile. C’est important d’acquérir cette mentalité. Nous jouons pour la gagne et pour les points. Il faut se dire que même contre Grenoble ou Angers par exemple, nous montons sur la glace pour gagner. C’est ce que je veux que nos jeunes comprennent, ils doivent avoir confiance et s’en persuader. La performance est importante à mes yeux : comment on joue, comment on gagne et comment on perd. On peut revenir au vestiaire en disant nous avons bien joué mais nous n’avons pas gagné ! Moi je n’aime pas cette attitude. Il faut développer l’envie et la rage de vaincre. C’est cette culture de la volonté de gagner que je souhaite développer. Si nous partons battus d’avance contre Grenoble à Grenoble alors autant ne pas aller y jouer !
 
Nous avons vu lors de la présaison une équipe de Cergy très agressive dans le jeu, pressante et allant chercher des palets dans les crosses adverses. Pensez-vous que cela puisse durer sur la saison notamment en raison des profils, pas toujours des plus athlétiques, de nos joueurs, a fortiori les jeunes ?
 
Vous savez c’est l’une des premières choses que j’ai dites en arrivant : on joue comme on s’entraine ! Nous avons travaillé le physique mais pour nous les entrainements c’est comme la compétition, ils doivent être aussi durs que les matchs, ils sont d’ailleurs parfois plus durs que certains matchs. C’est à ce prix, en travaillant très dur à l’entrainement, et en gérant bien sa récupération avec discipline, que l’on peut atteindre et conserver un haut standard d’intensité, de patinage et que l’on peut jouer avec faim. Bien sûr cela ne suffit pas. Il faut aussi jouer avec intelligence et ça aussi cela s’apprend. Je suis sûr que nous y parviendrons et que cela se verra sur toute la saison.
 
Question plus personnelle, pour votre quiétude et tranquillité d’esprit êtes-vous venu en France en famille ?
 
Je viens ici en famille. Ma femme et mon fils de 3 ans arrivent demain. Je trouve cela très bien et ainsi mon fils pourra apprendre le français. Il parle déjà suédois avec sa mère et allemand avec moi alors ce sera très riche pour lui d’apprendre une 3ème langue dès le plus jeune âge. C’est super pour tout le monde et il sera dans une section suédoise dans une école de Saint-Germain.
 
Vous concernant, comment avez-vous appris à parler aussi bien de français ?
 
J’ai grandi avec les deux langues l’allemand et le français. Je suis allé au lycée français de Vienne et j’ai appris cette langue dès la crèche alors cela aide. Même si cela remonte à 25 ans et, même si je n’avais jamais eu vraiment l’occasion de pratiquer, je devais en avoir conservé de bonnes bases au fond de ma mémoire. Cela revient progressivement assez rapidement, surtout quand vous êtes en pleine immersion.

Photo hockey Media Day 2025 : Jokers de Cergy-Pontoise - Ligue Magnus : Cergy-Pontoise (Les Jokers)
 
 
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