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Hockey sur glace - Coupe de France
Hockey sur glace - Réactions d'après match (Rouen - Angers)
 
Retrouvez Babka et Koenig pour les Dragons et M. Lacroix pour les Ducs
 
Rouen - l'Ile Lacroix, Hockey Hebdo Pierre Fekir le 06/01/2010 à 19:18

Interview de Daniel Babka

Hockey Hebdo : Bonsoir Daniel. Tout d’abord, félicitations pour la qualification de ce soir. Vous irez donc à Paris et jouerez devant 13 000 spectateurs. Comment vois-tu cela ?
Photo hockey Réactions d
Stéphanie OUVRY © 2009
Daniel Babka
: Nous sommes très chanceux de pouvoir participer à cela car la route fut longue pour y arriver. Nous étions très concentrés ce soir en jouant très discipliné. Et je n’ai jamais vu pareille chose dans ma carrière : gagner 7-0, en jouant de cette manière, c’est quelque chose d’insensé ! Trevor a été énorme dès le 1er tiers avec des arrêts de la mitaine venus d’ailleurs, un peu comme dans les contes de fées.

H. H. : Et tu as joué une partie très sérieuse, défensivement tout d’abord et offensivement par la suite. On a pu le voir à Méribel où tu scores. Tu marques à nouveau ce soir. Le père Noël a dû être généreux pour que tu sois aussi heureux sur la glace…
D. B.
: On s’est très bien préparés, c’est surtout cela je pense. On forme vraiment des lignes complémentaires et chacun connaît son duo défensif, comme il fonctionne. Mais comme je l’ai dit, la discipline et la concentration ont fait qu’on s’est rendu la tâche plus facile ce soir. Et personne ne se préoccupe de son compteur, de son nombre de buts ou d’assistances. Tout le monde veut la victoire et surtout être glorieux à Paris.

H. H. : Le Rouen qui fait peur est-il né ?
D. B.
: Oui. On montre de belles choses mais je voudrais dire une chose. Mon ami Gérard a embrassé ma crosse à Méribel et j’ai marqué. Ce soir, je lui ai demandé qu’il le fasse à nouveau. Et j’ai marqué.

H. H. : On espère donc qu’il sera à Paris alors.
D. B.
: (Rires) Hell yeah !
 
 

 
Interview de Martin Lacroix

Hockey Hebdo : Bonsoir Martin. La déception doit être grande ce soir. On a vu Angers très proche la semaine dernière en championnat et qui aurait bien pu l’emporter mais ce soir, vous passez complètement à côté de ce match. Que s’est-il passé ce soir ?
Martin Lacroix
: Très difficile à expliquer. Ecoute, c’est vrai qu’au dernier match, tout le monde est d’accord pour dire que le match aurait bien pu pencher d’un côté comme de l’autre. C’était un match très intensif. On est arrivé ce soir vraiment avec l’intention de remporter le match. On savait qu’on avait les moyens. Puis il faut donner crédit à l’équipe de Rouen ce soir qui nous a battu 7-0 avec un très très bon gardien. De notre côté, on n’a pas été dangereux offensivement surtout quand tu vois notre 5 contre 3 où on n’est pas capable de marquer. On n’a pas été opportuniste en début match et après le match a déboulé graduellement. Dès le 3ème but de Rouen, ça nous a carrément coupé les jambes. On a donc douté de plus en plus. Il n’y avait absolument plus rien qui fonctionnait. Chapeau à l’équipe de Rouen ce soir qui a montré quelque chose de très fort.

H. H. : Tout souriait à Rouen. On a vu Trevor relâcher quelque rebond, mais au final, personne d’Angers n’était là pour scorer. La chance n’était peut-être pas de votre côté ce soir.
M. L.
: Ce n’est pas juste un facteur chance car quand tu perds 7-0, tu peux blâmer la chance là-dessus. C’est vrai qu’il n’y a rien qui a fonctionné, mais là ce soir, il faut donner du crédit à Rouen, tout simplement. Rouen a amplement mérité sa qualification pour Bercy et de façon très nette. On a une grosse remise en question à faire.

H. H. : Comment Angers va pouvoir rebondir de cette claque ?
M. L.
: On verra ça jeudi matin. On aura certainement une vraie réunion après l’entraînement. On va prendre une journée ou deux pour essayer de digérer le truc et de comprendre un petit peu ce qu’il s’est passé. Mais on aura l’occasion de se parler, les entraîneurs avec les joueurs, car cette réunion s’avère vraiment nécessaire.

H. H. : Merci Martin. Bon courage et bon retour.



 
Interview de Trevor Koenig

Hockey Hebdo : Bonsoir Trevor. Blanchissage ce soir, on te sent heureux. Explique-nous ta soirée s’il te plaît.
Photo hockey Réactions d
Stéphanie OUVRY © 2009
Trevor Koenig
: Je pense que l’on a montré comment l’équipe peut être bonne quand elle joue concentrée et fort défensivement. Mettre 7 buts à l’équipe leader de la ligue, ne pas en encaisser, c’est juste énorme et cela montre ce dont on est capable de faire quand on a tous le même objectif.

H. H. : Maintenant Paris et ses 13 000 spectateurs. Comment le vois-tu ?
T. K
. : Ca devrait être énorme. Je n’ai jamais joué là-bas et devant autant de monde. On voulait y aller. Avant le match, Johnny (Jonathan Zwikel) nous a dit dans le vestiaire qu’on se devait de remporter le match et surtout le trophée, et pourquoi pas le championnat en poussant tous dans le même sens.

H. H. : Et comment te sens-tu en France ?
T. K.
: Très bien. J’apprends tous les jours un peu plus le français, la culture. Il y encore 2 mois, c’était dur d’être seul dans un nouveau pays, mais j’ai de supers coéquipiers.

H. H. : Comment as-tu fait pour arriver dans une équipe dans laquelle tu n’étais pas attendu ? Car dès que Fabrice s’est blessé, tu es arrivé et tu t’es adapté rapidement.
T. K.
: Ce n’était pas trop un problème. Il fallait surtout vite s’adapter à une nouvelle culture, aux coéquipiers. Entre Fabrice et moi, je vais bosser du mieux que je peux et lui aussi. Je ne sais pas comment cela va se passer, personne ne sait. Mais tant que l’équipe gagnera, ce sera le principal !
 
 
 
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