Le Spartak, à l'agonie, recevait hier le Barys qui, après un lourd revers contre Minsk, venait dans la capitale russe pour se refaire une santé. Devant une audience catastrophique (1500 personnes), le Spartak, dans l'oeil du cyclone, démarrait la partie mollement. Les panthères des steppes accélèrent et imposent rapidement leur domination, face à une équipe locale complètement dépassée. Junland, en solitaire, ouvre logiquement le score après moins de cinq minutes de jeu. Le Barys continue de pousser sur le but moscovite, les Spartakistes débordés sont contraints à la faute. Vadim Krasnoslobodtsev, d'un tir puissant, double la mise pour les visiteurs sous un concert de sifflets. Dans le second vingt, le Spartak, toujours à côté de ses patins, ne parvient pas à hausser son rythme de jeu et laisse le contrôle de la rencontre aux Kazakhs. Sur un nouvel assaut, Kaspar marque à son tour envoyant les Moscovites au fond de la Moskova. Le club du peuple, inexistant pendant 40 minutes, va revivre dans l'ultime vingt. Profitant d'une supériorité numérique dès le début du tiers, Moscou part enfin en avant. Oleg Piganovich, d'un slap terrible, fait trembler les filets kazkahs. Ce but permet de lancer la machine rouge et blanche. Moins d'une minute plus tard, Gubin a rapproché très sensiblement le score et redonne une bouffée d'espoir aux Spartakistes. Astana reprend les commandes du match et empêche le retour complet de l'équipe du peuple. Lukas Kaspar s'offre le luxe de marquer dans la cage vide pour entériner définitivement le succès de l'équipe au soleil et à l'aigle d'or.
Astana, grâce à ce bon succès, grimpe à la quatrième place en Orient, le Spartak Moscou continue de s'incliner et se fait doubler par les Slovaques du Lev Poprad.

Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Lukas Kaspar
** : Ivan Kasutin
* : Jonas Junland