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Detroit Red Wings 2 – 1OT Chicago Blackhawks (DET gagne la série 4-1)
(Joe Louis Arena, 20066 spec.)
Dans cette première période très disputée, on doit surtout retenir la forme resplendissante de l'offensive locale. Le score étant toujours nul et vierge à la pause, il est important de souligner (sans être chauvin) que Cristobal Huet a été étincelant. Il était en grande difficulté lors du dernier match (son premier en série) mais il semble avoir pris le rythme nécessaire en tenant son équipe à bout de bras grâce à ses 21 arrêts dans cette seule période.
En seconde, le jeu s'équilibre et les Hawks ont retrouvé des couleurs. Toutefois ce sont toujours les deux portiers qui font la loi sur la glace et le score n'a toujours pas bougé à la seconde pause.
Dans le dernier vingt la lutte s'intensifie, les Red Wings sont les premiers à s'inscrire à la marque sur une déviation de Dan Cleary après un lancer de Brett Lebda. Les Blackhawks ne mettent pas longtemps à revenir au score, Patrick Kane reçoit la rondelle dans la zone neutre, il remonte sur l'aile droite et tente sa chance en revers, Osgood est surpris et c'est le but. Personnes ne marquera plus dans cette période et les joueurs rentrent aux vestiaire, toujours sur un score de parité.
 | | Photo: Getty images | | Huet peut quitter la glace la tête haute. | De retour sur la glace, les Blackhawks n'ont pas le loisir de visiter la zone offensive, acculés en défense il ne s'en sortent pas. Soudain depuis la bleue Tomas Holmstrom frappe la rondelle vers le filet mais il rate le cadre, le palet revient au niveau du poteau gauche, la palette du jeune Darren Helm arrive dessus plus vite que la jambière de Huet. La sirène retentit et c'est ainsi que se termine la saison de Chicago.
Les hommes de Joel Quenneville n'ont pas de regrets à avoir, il viennent d'accomplir une saison comme la franchise n'en avait plus connue depuis fort longtemps. Par chance cette équipe est jeune et il y a fort à parier que l'on reverra la tête d'indien en haut des classements l'année prochaine.
Les Red Wings sont égaux à eux même, une véritable équipe de vainqueurs quasi imbattable. Ils devront quand même se méfier des Penguins car ils ont bien changés depuis l'année dernière.
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