Les Bleus démarrent sur un petit rythme et le premier tiers n'est pas vraiment inspiré ni d'un côté ni de l'autre. En powerplay, Meunier, à mi-zone, envoie un puissant tir dans la cage anglaise. Les Anglais tentent bien de revenir mais sans vraiment de succès dans un premier tiers avec un rythme bien doux. Dans le second vingt, la France accélère et met son adversaire en difficulté, sous une pluie de pénalités, la Grande-Bretagne se noie. Bellemare profite de l'écran devant la cage pour doubler la mise. Toujours en supériorité, Fleury balance un missile dans la cage de Lyle pour porter le score à 3-0.
Dans l'ultime vingt, les Lions montrent les dents et forcent, Lhenry et sa défense font un sauve-qui-peut de leur mieux mais la pression semble avoir changé de camp. Les tirs pleuvent, Dowd slappe, Lhenry repousse mais le palet traîne, O'Connor reprend, le puck reste devant la cage, Peacock reprend une fois encore le palet heurte la botte et termine dans le but. Les Anglais, métamorphosés, forcent le verrou, la France vacille mais réussit à tenir. Les Bleus peinent à retrouver leur domination du second tiers et se bornent à quelques rares occasions, bien gérées par Lyle. Les Anglais n'ont pas encore abandonné, Lachowicz, sur le côté, envoie un tir puissant dans le but français sans que Lhenry ne bronche.
La France inverse la tendance, Lyle, impérial jusque-là, fait une énorme boulette et perd le palet derrière la cage, Henderson remet pour Bertrand devant qui n'a qu'à lancer dans le but vide. Les Anglais, sonnés, repartent de l'avant, Lhenry s'interpose sur une offensive bien dangereuse de Lachowicz. Les Anglais tentent encore mais ne parviendront plus à changer la physionomie du match.
La France remporte avec peine une rencontre pourtant largement à portée face à de braves Anglais qui auront tout donné mais qui ne pourront plus participer à la course à Sotshi.