Arbitres : MM. Barbez et Herrault assistés de MM. Briolat et Zede
Buts : Nice : ; 39.04 Nicolas Ruel (ass Adam Raska et Louis Cirgues) Grenoble : 01.02 Aurelien Dair (ass Nicolas Deschamps) ; 04.40 Matias Bachelet (ass Sacha Treille) ; 07.17 Christophe Boivin (ass Alexandre Mallet et Jordon Southorn) ; 09.32 Valentin Grossetete (ass Jarod Hilderman)
Pénalités
8 minutes contre Nice
35 minutes dont 5 et 20 à Grossette contre Grenoble
Dès le début du match, Raska met déjà ses partenaires en difficulté après cinquante secondes de jeu pour une charge. Sur le premier engagement de la rencontre, la précision de Dair refroidit davantage la patinoire Jean-Bouin. Deschamps décale son partenaire, seul sur le côté gauche. Son lancer puissant trompe Molder, qui pouvait mieux faire sur ce coup. En effet, la rondelle était sur lui et passe entre ses bottes (1:02 ; 0-1).
Les Aigles n’ont pas le temps de développer leur jeu. Grenoble confisque la rondelle et inscrit rapidement un deuxième but. Proche de la ligne bleue, Treille envoie la rondelle devant la cage azuréenne. Au duel avec Kopta, le jeune Bachelet la dévie à peine mais double la mise (04:40 ; 0-2).
Dos au mur, Pascal Margerit et Marc-André Levesque demandent immédiatement un temps mort dans l’espoir de provoquer un électrochoc. Mais la réaction de l’équipe est timide, et elle va même s’effondrer. Le jeu de possession de Grenoble est parfait, à l’image du troisième but inscrit par Boivin. Le Québécois se détache intelligemment du marquage sur le flanc gauche, face à une défense locale absente et laxiste. À l’opposé, Mallet n’a plus qu’à le servir. Boivin, dans la continuité de sa saison régulière, conclut l’action (07:17 ; 0-3).
Le supplice de Molder prend fin avant même la dixième minute de jeu. Servi par Hilderman, Grossetête tente un tir à mi-hauteur, normalement à la portée de Molder. Toutefois, quand le mental ne suit pas, il est difficile de réaliser des prouesses. La rondelle finit au fond des filets, et la patinoire Jean-Bouin est muette (09:32 ; 0-4).
Garnier supplée donc son partenaire de manière logique. Il réalise trente interventions au cours de la soirée face à son ancien club, l’occasion pour lui de prouver ses qualités malgré une saison en demi-teinte marquée par de nombreuses rotations avec Molder.
L’événement marquant de la fin du premier tiers est l’exclusion de Grossetête, coupable à la 19ᵉ minute d’un balayage excessif sur un adversaire. Peu après, Treille est sanctionné pour un retard de jeu évitable, mais les Aigles ne parviennent pas à réduire l’écart face à Pintaric. Ce jeu de puissance, mal maîtrisé, ne permet pas de faire douter les Grenoblois.
Le deuxième tiers est plus calme. Enfin, Nice se montre dangereux à dix reprises et parvient à réduire l’écart avant la pause. Sur un contre éclair mené par Cirgues, Raska obtient une opportunité de « deux contre un » avec Ruel. Le capitaine, parfaitement servi, ajuste Pintaric (39:04 ; 1-4).
Le dernier tiers est entaché de nombreuses pénalités contre les deux formations. Grenoble accentue sa domination sans toutefois marquer, la faute à un très bon Garnier dans les cages, comme mentionné précédemment.