On retiendra que la première action du match est bordelaise avec Paquin qui prend le rebond de Guillaume mais Horak repousse de la jambière (4'49). Dix secondes plus tard, Jaatinen prend un lancer haut sur Horak (4'59).

Bordeaux est plus mordant dans ses attaques. Labelle lance sur Horak après une belle combinaison entre Petit et Desrosiers mais Horak veille (9'41).

Grenoble ne parvient pas à créer du danger sur la cage de Quemener qui passe un premier vingt très tranquille.

A la toute fin de tiers, Grenoble se fait contrer à la bleue. Tartari commentant une erreur en se faisant contrer par Vallier. L'attaquant français est rapide et file à la cage d'Horak. Son lancer fait mouche et permet l'ouverture du score bordelaise dans un tiers très fermé (0-1 19'23).

Un mauvais signe pour Grenoble quand on sait que durant cette série, chaque victoire est allée vers l'équipe qui avait ouvert le score…

Tirs : 9/9
Engagements : 10/6 Bordeaux

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photo: Jean-Christophe Salomé

Grenoble tente de revenir immédiatement dans la partie mais Golicic voit son slap dévié par Quemener (21'10).

Giroux commet alors une faute qui sera logiquement sanctionnée par un 5+20. Sa charge sur Labelle fait taper l'attaquant bordelais contre la bande. Le Canadien restera au sol, touché à la tête il ne reviendra pas sur la glace du match (21'26).

La pénalité de cinq minutes est bien maîtrisée par le bloc des infériorités numériques. Les BDL tiennent, tiennent mais finissent par craquer à trois secondes du terme. Terrier prend un lancer, le rebond est pour Sauvé qui s'impose dans le slot et lance dans une cage ouverte (0-2 26'23).

Grenoble doit réagir et réduit le score en supériorité sur un bon jeu collectif entre Rodman, Golicic et Hardy. Le Canadien bien servi depuis l'arrière et qui conclut juste devant Quemener (1-2 29'45).

Les Isérois prennent alors plus le jeu à leur compte et mettent Bordeaux en difficulté. En supériorité, il faut un grand Quemener pour éviter l'égalisation de Golicic (38').

Tirs : 12/6 Grenoble
Engagements : 12/5 Grenoble

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photo: Jean-Christophe Salomé

Grenoble ne peut pas en rester là et pousse. La domination est 100 % grenobloise et le jeu se passe principalement devant la cage de Bordeaux. Les lancers sont, malheureusement pour les hommes de Edo Terglav, trop souvent hors cadre.

C'est finalement Rohat qui parvient à créer l'égalité en reprenant un palet perdu de vue par Quemener et qui traînait dans le slot (54'03).

Grenoble a alors le momentum et peut tuer le match avant les prolongations. Leclerc pousse et tente de faire la différence avec sa technique.

La cage de Quemener bouge par trois fois mais les arbitres ne mettront pas de pénalité au Bordelais. Bordeaux tient et file en prolongation.

Tirs : 18/3 Grenoble
Engagements : 12/9 Bordeaux

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photo: Laurent Lardière

Et en prolongation, le jeu à trois contre trois n'est pas le même. Grenoble perd son momentum, le jeu devenant plus tactique, les équipes hésitant à trop se livrer.

Leclerc, sans doute l'un des meilleurs Grenoblois ce soir, commet une faute. La pénalité sera l'occasion rêvée pour Bordeaux de conclure. Le power play s'installe et Desrosiers délivre son équipe au bout du suspense d'un tir qui passe à travers Horak, on ne sait comment. (2-3 63'22).

Tirs : 1/0 Bordeaux
Engagements : 2/0 Grenoble

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Bordeaux s'impose une troisième fois en prolongation dans cette série ! Et aura l'occasion de conclure dimanche à domicile. Une équipe de Bordeaux qui ne lâche rien et parvient à profiter des moindres faux-pas des Grenoblois.

Pour Grenoble, c'est la douche froide. Certes le début de match n'a pas été bon, l'ouverture du score puis la pénalité de Giroux a donné l'avantage à Bordeaux mais Grenoble a fait le jeu une bonne partie de la seconde partie de la rencontre. L'égalisation était méritée. Mais encore une fois, Grenoble a craqué en prolongation, là où ça ne se joue à rien, à des détails comme aime à le dire Edo Terglav. La série n'est pas encore perdue, loin de là. On peut compter sur les BDL pour tout donner et revenir à Pole Sud pour un match 7 qui ne serait au final pas illogique.

photo: Laurent Lardière