Une courte avance…

Pas de temps d’observation pour ce début de match, les premiers palets sont incisifs du côté de Briançon, les Rouennais semblent plus pâles pour l’instant. La première pénalité ne tarde pas à être sifflée pour les Diables Rouges et le jeu rouennais s’installe doucement.
La défense sollicitée répond à l’appel et le score reste vierge.

Photographe : Pascal Longuemare (Archives)

Les deux équipes vont s’offrir de belles occasions à l’instar de Guenette qui s’offre un tête à tête avec Alcaine, ce dernier sera vainqueur. Le physique est déjà mis à contribution en ce début de saison, et on sort déjà pas mal les épaules. Mallette d’ailleurs s’offre un début d’explication avec Selan. Les pénalités sont distribuées, le jeu peut reprendre : les Dragons nous servent un jeu très approximatif mais néanmoins les Diables n’en profitent pas du tout. Il faudra une nouvelle pénalité rouennaise pour que ça canarde sur Lhenry, le jeu rouge et blanc est rapide et se précipite un peu, mais c’est peut-être la technique pour déstabiliser les Rouennais.
Peu à peu, le power play s’installe intelligemment et le portier normand doit essuyer plusieurs attaques, cependant il assure. On poursuit avec plusieurs pénalités briançonnaises qui peuvent redonner le sourire aux Dragons : Lampérier vient taquiner de près Alcaine mais ce dernier sort encore vainqueur de ce duel.
On sent qu’il ne manque pas grand chose à cet instant aux Rouennais pour ouvrir le score. A 14’42, sur une action commune, c’est chose faite. C’est Paré qui trouve la faille chez ce tout jeune gardien espagnol (1 – 0 / 14’42 Paré ass Werenka ass Thinel).

Deux avantages numériques rouennais vont suivre, mais la défense rouge et blanche ne laisse rien passer.

Une maigre avance pour des Dragons à domicile qui ne parviennent pas vraiment à créer la différence. Cette équipe de Briançon est jeune et très physique, ils patinent vite et gênent la progression de l’équipe adverse.
 

Pénalités et Buts…

On entame direct ce tiers avec une pénalité rouennaise, Lhenry résiste et repousse de la bleue, toutefois sa cage est bientôt assaillie de tir… L’égalisation ne tarde pas et c’est Vanoosten qui marque (1 – 1 / 21’44 Vanoosten ass Caudron ass Castonguay).

Photographe : Pascal Longuemare (Archives)

Le retour des Rouennais sera très rapide et poussera Holmberg à faire une faute sur l’attaque jaune et noire. Le palet ne passe pas loin d’Alcaine qui était de toute façon battu sur ce coup là… L’équipe locale resserre son jeu, elle n’a certainement pas apprécié l’égalisation dès les premières minutes du tiers.
Manavian redonne l’avantage au score à son maillot sur un joli lob du portier montagnard en ayant récupéré le palet d’un bien mauvais dégagement des Briançonnais (2 – 1 / 26’40 Manavian).

On enchaîne direct avec un autre but rouennais signé Elomo (3 – 1 / 29‘30 Elomo ass Manavian).

L’attaque jaune et noire semble commencer à se familiariser avec Alcaine et les nombreux rebonds qu’il lâche trop souvent. L’avance se fait plus large pour les Rouennais mais le sifflet de l’arbitre n’en a pas fini et siffle deux pénalités rouennaises…
Les Diables doivent à tout prix réagir maintenant s’il ne veulent pas voir définitivement le match s’envoler : et c’est chose faite immédiatement avec Castonguay (3 – 2 / 30’50 Castonguay ass Vanoosten ass Bernier).

La cage de Lhenry est en surchauffe mais sa défense tient bon. Ce match n’aurait pas du tout la même physionomie sans les pénalités fleuves qui tombent depuis le début de la rencontre. Les buts ont quasiment tous été inscrits lors d’un avantage numérique. L’équipe qui saura se discipliner, ou tout du moins éviter le sifflet prolixe de l’arbitre, prendra une grande longueur d’avance.
C’est indéniable que, quand les deux équipes évoluent au complet, le match est beaucoup plus disputé même si l’on est tenté de donner un petit avantage aux Rouennais dans la construction du jeu.
On se retrouve à 5 Diables contre 3 Dragons pour finir ce tiers, et forcément le jeu se concentre sur la cage locale. Lhenry repousse le palet en sortant de sa cage et du coup les filets sont libres comme l’air… C’est Mallette qui va arrêter la rondelle de son mollet ou de sa cheville, l’arrêt est fait mais aïe (on compatit). Ce tiers se termine donc avec un seul but d’écart, comme le premier, le dernier tiers va sûrement décoincer la situation.
 

Rouen prend l’avantage

On redémarre cette ultime période toujours pas au complet, mais qu’importe, cela semble être une fatalité ce soir. Le palet semble plus difficile à contrôler en cette fin de rencontre, les premiers signes de fatigue se font sans doute ressentir.

Photographe : Nicolas Fradin (Archives)

Un nouvel avantage numérique rouennais va venir enfoncer le clou pour les Diables rouges. Desrosiers va glisser le palet dans les filets d’Alcaine qui se retrouve pris d’assaut de toutes parts (46’37 / 4 – 2 Desrosiers ass Lampérier ass Mallette).

Dix minutes à jouer et deux points à rattraper pour les hommes de Luciano Basile, difficile mais pourquoi pas ? Les Diables vont sortir un peu plus les épaules et faire parler leur physique incontestablement leur atout majeur. Malheureusement, cette technique va ajouter aux pénalités et créer à nouveau un power play rouennais. Cependant, ces derniers ne vont pas le transformer et on restera là pour le moment. Alcaine sort du jeu pour les dernières minutes, et le jeu s’intensifie encore, les Diables ne lâchent rien, mais c’est sans compter sur la hargne des Rouennais, encouragés par le public, histoire d’en mettre un cinquième… Message entendu par le capitaine, Mister Mallette, qui s’exécute aussitôt même s’il ne tarde pas à être talonné par une horde de Diables, qui ne parviendra pas à le rattraper (59’32 / 5 – 2 Mallette).

Les Rouennais ont su peu à peu apprivoiser cette équipe dynamique des Diables et aussi décrypter le fonctionnement du gardien Alcaine qui n’a pas à rougir de sa prestation, bien au contraire. La défense jaune et noire semble déjà solide et donnera du fil à retordre aux futurs adversaires. En tout cas, une bonne opération pour la formation de Rodolphe Garnier qui entame bien la compétition dans un match plus que ponctué par les pénalités.