OK, ON SERA OLYMPIQUE MAIS DANS QUELLE FORME ?
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Décidément la chance ne cesse de sourire au hockey sur glace français ! On se souvient qu’en 2022, à la suite de l'invasion de l'Ukraine, l'IIHF avait décidé d'exclure la Russie et la Biélorussie de toutes les compétitions. Une opportunité inespérée qui permit à l’équipe de France de continuer à jouer dans « la cour des grands » malgré sa
relégation dans la Division 1 à l’issue des championnats du monde de 2019 organisés dans la ville slovaque de Kosice.
Et voilà que notre sport favori, qui est visiblement né sous une bonne étoile, bénéficie d’une nouvelle aubaine puisque le CIO vient de confirmer la suspension de la Russie pour les prochains Jeux olympiques d’Hiver qui vont être organisés au mois de février 2026 à Milan et Cortina d’Ampezzo. Du coup, nos deux équipes de France -
masculine et féminine - ont été repêchées pour ce grand rendez-vous planétaire puisqu’elles ont été classées meilleures deuxièmes lors de leurs tournois de qualification respectifs à Riga en Lettonie et à Tomakomai au Japon.
UNE NOUVELLE CHANCE FORTUITE POUR RETROUVER DU CRÉDIT
Bien sûr, on ne peut que se réjouir de ces deux repêchages inopinés en faveur de la France car c’est une opportunité inespérée pour relever la tête et servir de tremplin avant les prochaines échéances importantes à venir, notamment pour le Mondial de 2028 à Paris et Lyon puis pour les JO d’hiver de 2030 qui auront lieu également dans notre pays.
Mais, compte-tenu de la situation actuelle, il me semble qu’être « olympique », qui plus est par suppléance, ne s’improvise pas et nous impose des obligations. Une telle faveur doit nous contraindre à performer pour mériter ces deux repêchages et pour éviter une nouvelle humiliation. On va donc être olympique mais dans qu’elle forme ?
Car, il faut rester réaliste et ne plus nier la réalité sportive. Après la relégation récente des Tricolores lors du Mondial de Stockholm (sept défaites d’affilée), je me pose une simple question indiscutable comme une grande majorité du public : Pourquoi le hockey sur glace français patine et n’avance plus ?
La nomination de Yorick treille comme nouvel entraîneur national n’étant pas à remettre en cause (sauf par les rageux et ceux qui croient avoir la science infuse), qu’est-ce qui ne marche donc pas dans notre discipline pour avoir été renvoyée de la sorte en Division 1 ? Pourquoi l’écart continue-t-il à se creuser avec les autres pays de l’élite mondiale et surtout, plus grave, avec ceux qui semblaient pourtant à notre portée ?
Il y a 24 ans, l’équipe de France participait à ses derniers Jeux olympiques d’hiver organisés dans
la capitale de l’état américain de l’Utah. L’entraîneur national était le finlandais
Heikki Leime et le capitaine des Tricolores Arnaud Briand.
LA NOUVELLE GÉNÉRATION N’A PAS DE VRAIS LEADERS
Comme je l’ai dit dans ma tribune précédente, un élan s’est incontestablement brisé après le Mondial de Paris en 2017 et notre équipe de France n’as plus aujourd’hui de grandes vedettes pour continuer à la tirer vers le haut comme ce fut le cas par exemple de Cristobal Huet, Pierre-Edouard Bellemare, Stéphane Da Costa, Yohann Auvitu ou encore Sacha Treille.
La nouvelle génération se cherche encore de nouveaux leaders. Nos jeunes espoirs, qui devraient être la relève et tenir désormais ce rôle, ne sont pas aussi compétitifs que leurs aînés, tout au moins lorsqu’ils évoluent en équipe de France.
Je prends pour seul exemple Alexandre Texier qui aurait dû être notre grand leader en Suède et qui n’a pas pu répondre à l’attente sur la glace de Stockholm alors qu’il évolue pourtant dans la NHL avec le club des Blues de Saint-Louis après avoir porté le maillot des Blue Jackets de Colombus. Ok, il est arrivé convalescent, mais avec sa carte de visite, il aurait pu faire mieux. Quoi qu’il en soit, personne ne peut nier que nos jeunes représentants ont manqué de virtuosité, de brio et de panache sur la glace malgré les efforts louables de nos vétérans.
Frustrés de ne plus participer aux Jeux olympiques d’hiver depuis une période interminable de 24 ans (depuis les JO de Salt Lake City en 2002) il est impératif que nos hockeyeurs tricolores les plus âgés, qui seront sans doute encore sélectionnés en Italie, profitent de ces prochains J.O. en Italie pour terminer d’une meilleure façon leurs carrières. Par ailleurs, nos jeunes espoirs doivent en profiter également pour prendre enfin leur destin en mains et repartir sur de nouvelles bases plus convaincantes pour réussir immédiatement à remonter dans l’élite mondiale deux mois plus tard lors des championnats du monde de la Division 1 qui auront lieu à Sosnowiec en Pologne.
IL Y A VISIBLEMENT UN PROBLÈME MENTAL À RÉGLER CHEZ LES BLEUS
Si on analyse bien le comportement de nos joueurs au mondial de Stockholm, qui fut erratique avec une détermination en dents de scie pendant les matches, la bataille mentale des Tricolores a connu des défaillances évidentes. Surtout lors des moments clés des rencontres notamment lors des débuts de certains premiers tiers-temps ce qui sous-entend que l’on doit impérativement modifier la préparation psychologique de nos représentants pour qu’ils retrouvent cette volonté de combat ultime sur chaque seconde passée sur la glace.
L’ancien défenseur tricolore Serge Evdokimoff, qui fut célèbre pour son jeu très volontaire, a bien résumé sur les réseaux sociaux la problématique actuelle en réagissant après la lecture de mon dernier article : « Les joueurs admettent des « trous d’airs » au début ou en cours de match. Quand ils disent « nous n’étions pas là » qu’est-ce que cela signifie ? Ils n’étaient pas concentrés ? Pas échauffés donc pas prêts physiologiquement ? C’est seulement la maitrise de tous ces facteurs déterminants de la performance qui conduisent à la victoire. »
UN COUP DE GUEULE QUI EST RESTÉ MÉMORABLE

Ce problème du manque de concentration régulière et de dépassement de soi ne date pas d’aujourd’hui. Je me souviens d’une anecdote qui m’est resté en mémoire. Lors des Championnats du monde du groupe C qui furent organisés à Budapest en 1983, l’équipe de France venait de perdre ses trois premiers matches contre le Danemark (2-5), la Hongrie (1-3) et les Pays-Bas (0-10). Mon ami journaliste du Dauphiné Libéré
Albert Fontaine, (Photo ci-contre
) a eu un coup de colère mémorable pour motiver l’équipe de France lors du Mondial de 1983 à Bucarest. Lui qui était un homme très drôle et un grand passionné de hockey sur glace, entra dans les vestiaires de l’équipe de France juste avant la quatrième rencontre face à la Corée du nord et demanda le silence.
Notre entraîneur national de l’époque, le canadien Jacques Tremblay, qui ne savait plus à quel saint se vouer et qui commençait à désespérer, le laissa faire un long discours dans lequel notre regretté journaliste évoqua d’une voix tremblante « le courage héroïque des « Poilus » de 1914 et le terrible carnage dans les tranchées de Verdun… »
Brandissant une barre de fer rouillée sensée appartenir à cette époque douloureuse, Albert Fontaine, les yeux exorbités et au bord des larmes, passa devant chaque joueur tricolore et leur cria la bave aux lèvres : « Allez les mecs ! J’espère que vous aurez des c… comme nos soldats à Verdun pendant la première guerre mondiale ! »
Il faut croire que ce coup de gueule improvisé très théâtral fut efficace puisque l’équipe de France balaya par la suite la Corée (24-1) puis battit l’Espagne (7-1) et encore la Bulgarie (4-2). Malheureusement, le match nul concédé face à la Chine (3-3) ne permit aux Tricolores que de terminer en cinquième position du tournoi. Mais la leçon fut retenue puisque deux ans plus tard l’équipe de France, avec à sa tête le capitaine Guy Dupuis, se montra beaucoup plus combative et fut promue dans le groupe B mondial.
Faut-il demander de nos jours l’assistance d’un véritable psychologue pour pousser nos joueurs dans leurs derniers retranchements ? Il me semble que ce rôle déterminant revient en premier lieu au coach Yorick treille et à ses assistants qui ont tous une grande expérience de joueurs derrière eux.
Mais encore faut-il que les membres actuels du staff des Bleus aient à leur disposition une « matière première » vraiment compétitive à savoir des joueurs véritablement conscients de l’enjeu et ayant surtout les capacités physiques et mentales pour atteindre un bien meilleur niveau de performance.
LE GROS PROBLÈME : UNE FORMATION DE BASE DÉFAILLANTE
L’autre problème très important que la FFHG doit résoudre en urgence avec l’ensemble de nos clubs d’où sont issus nos Tricolores, c’est la formation des jeunes hockeyeurs qui est un domaine visiblement défaillant dans notre pays. Déjà il faut savoir qu’à l’âge de 15 ans on enregistre une importante perte de 90 % des effectifs. Il faut donc chercher la raison de cette impressionnante hémorragie. Est-ce par manque de culture hockey dans notre pays ? Sans doute ! Mais aussi parce que c’est un sport qui coûte très cher et dont les structures ne sont pas assez performantes.
La compétence de certains de nos entraîneurs n’est également pas toujours incitative pour fidéliser les jeunes joueurs. Il faut ajouter à cela, comme je viens de le dire un modèle structurel beaucoup trop « amateur » dans de très nombreux clubs français qui vivotent avec souvent un seul entraîneur payé 1800 euros par mois (en moyenne) pour s’occuper non seulement de l’ensemble du domaine sportif qui est très chronophage (entrainements et matches tous les week-ends), mais également de toute l’intendance.
Bref, le coach est parfois livré à lui-même. De plus, certains présidents ne s’inquiètent pas outre mesure de la qualité de la formation de base de leurs entraîneurs qui sont recrutés parfois sur des critères discutables. Sans parler de la pression que les dirigeants exercent dans certains cas sur ces coaches pour qu’ils fassent jouer en priorité leurs propres enfants. Bien sûr, ce n’est pas la majorité, mais on ne peut pas nier que ces cas existent malheureusement.
Dans la plupart des clubs de l’hexagone, il y a seulement un ou deux coachs qui sont entourés uniquement de bénévoles. Heureusement que ces derniers sont là ! C’est toute la différence avec la Suisse par exemple où les clubs de hockey sur glace sont beaucoup plus professionnels même dans les catégories mineures. De l’autre côté de la frontière l’entraîneur bénéficie d’un environnement beaucoup plus sérieux. Une autre constatation concernant le hockey français : chez nous le turn-over des présidents très important fragilise encore d’avantage la stabilité et la pérennité des clubs.
L’équipe de France s’est qualifiée pour la toute première fois en quarts de finale des championnats du monde élite en 1995 lors du tournoi organisé à Stockholm en Suède. L’entraîneur national était le finlandais Juhani Tamminen.
LA FÉDÉRATION CONTRAINTE D’ACCÉLÉRER SA RÉFORME
L’ancien international tricolore et président du club de Megève Patrice Fleutot a également réagi après ma tribune précédente en disant sur les réseaux sociaux : « Si on n’assiste pas à des matchs de jeunes, on ne peut pas se rendre compte de la faiblesse technique des joueurs et le peu de travail que les clubs fournissent pour faire un bon développement et une bonne formation sauf deux ou trois clubs. Je ne parle même pas de la préparation physique qui est souvent inexistante et pour un français une saison dure environ six mois. »
Vous avez été effectivement très nombreux à me faire parvenir ce genre de critiques concernant le problème de la formation générale de nos hockeyeurs hormis quelques grands centres de formation qui sont « l’arbre qui cache la forêt ». L’exode massif à l’étranger de nos meilleurs joueurs, dés le début de leurs carrières, en est la preuve flagrante. Pourquoi ne restent-ils pas ? La réponse est simple : le niveau de jeu est bien meilleur à l’étranger ainsi que les conditions financières beaucoup plus incitatives sans parler du dépaysement qui est souvent recherché par les jeunes.
Le président Pierre-Yves Gerbeau a répondu indirectement à ce genre de critiques en disant dans un communiqué officiel : « Une refonte de notre système de formation était déjà en préparation, mais nous devons saisir l’opportunité de l’échec du Mondial pour la mettre en place plus rapidement que prévu. Il est urgent de mieux former et préparer les jeunes athlètes aux échéances internationales qui sont devant nous. »
J’ajoute qu’il faudrait également que les hockeyeurs français qui font le choix de rester chez eux ne puissent plus jouer les faire-valoir pour des renforts étrangers en trop grand nombre venus faire un simple séjour « touristique » ou pour vivre une pré-retraite tranquille bien rémunérée.
Ne pourrait-on pas réduire encore d’avantage le nombre des « mercenaires » au profit de nos compatriotes ? On ne cesse pas de me dire que depuis l’arrêt « Bosman » de 1995, qui a fait voler en éclat toutes les règles de limitation de joueurs de nationalités différentes dans les effectifs des clubs, libéralisant ainsi le marché des transferts en Europe, ce n’est plus possible. Pourtant, je persiste à dire que nos présidents de clubs pourraient décider malgré tout de contourner la loi en acceptant un « gentlemen agreement » non écrit pour réduire le nombre de renforts comme en Suisse (elle ne fait pas partie il est vrai de l’union européenne) qui en utilise que six seulement en élite.
LES PARADOXES DU HOCKEY FRANÇAIS SONT ÉTONNANTS
Quand j’observe de près le hockey sur glace français, je peux noter plusieurs paradoxes qui m’interpellent. Par exemple, durant toute la saison de nos divers championnats de France, les patinoires sont souvent pleines avec des spectateurs visiblement très enthousiastes pour venir regarder et encourager leurs équipes locales de hockey sur glace. Notre sport suscite visiblement un réel engouement. Non seulement lors des rencontres de la Ligue Synerglace Magnus, mais également dans celles qui concernent d’autres divisions inférieures comme les Divisions 1, 2 et 3 voire même en hockey loisir où des matches font également parfois recette !
Sans oublier bien sûr la traditionnelle
finale de la Coupe de France qui se déroule à guichets fermés, attire chaque année un nombre impressionnant de 13 877 personnes dans l’Accor Aréna de Paris. Devant ces constats encourageants qui laissent une lueur d’espoir pour l’avenir, il faut souligner que l’affluence que génère notre discipline n’a rien à envier à d’autres sports collectifs français comme par exemple le hand-ball qui, malgré ses trois titres olympiques et ses six titres mondiaux, ne fait pas mieux dans son championnat national.

Autre paradoxe qui ne cesse de me surprendre, c’est de voir que de nombreux entraîneurs français se sont expatriés pour aller former des hockeyeurs à l’étranger et notamment, comble de l’ironie en Suisse ! Il est vrai que « nul n’est prophète dans son pays » d’autant que les conditions financières et structurelles sont beaucoup plus attractives dans ce pays voisin ce qui explique en grande partie cet exode très étonnant.
Outre
Yorick Treille qui est actuellement le coach principal du Genève-Servette, dans ce club décidément très francophile et
Philippe Bozon joueur-entraîneur. Mais il y a eu aussi
Frédéric Nilly qui a dirigé le hockey mineur,
Christophe Lepers également responsable des jeunes tout comme
Lilian Prunet. Quant à
Andy Foliot, il est passé également à Genève mais il a officié également à La Chaux-de-Fond, Morges et à Fribourg-Gottéron.
Un autre coach français,
Alexis Billard, s’est occupé des U20 à Lausanne,
Sébastien Bergès, a eu la charge des U17 et des Féminines du club de Meyrin. Quant à
Franck Murgier, il fut embauché aux Trois-Chênes et au Genève-Servette.
Thomas Eischen fut très actif à Meyrin pour les U17 et U20. Auparavant,
Alain Pivron a fait un passage à Neuchâtel puis au Genève-Servette Juniors élite, mais aussi à Meyrin pour former à chaque fois le hockey mineur.
Enfin, on se souvient que l’ancien capitaine de l’équipe de France
André Peloffy (Photo ci-contre) a été l’entraîneur de deux clubs suisses : Fribourg-Gottéron et Zoug en senior Elite.
La liste des entraîneurs français que je viens d’évoquer n’est pas exhaustive !
LE HANDICAP DU HOCKEY FRANÇAIS VIENT AUSSI DE SA GÉOGRAPHIE
Dans la presse helvétique, j’ai relevé cette remarque très intéressante : « En Suisse, comme le pays est petit, on a tendance à dire que vous dormez chez vous tous les soirs. » Effectivement, les distances kilométriques de ce pays sont beaucoup plus courtes qu’en France ce qui permet un maillage plus resserré, des compétitions favorisant d’avantage les derbys augmentant l’esprit de clocher et le chauvinisme ainsi qu’une meilleure formation locale grâce à des déplacements moins coûteux et moins fatigants. Alors que chez-nous, des déplacements comme pour un match par exemple entre Nice et Amiens (1102 kilomètres) ou entre Anglet et Chamonix (962 kilomètres) se transforment en véritables expéditions.
Mais la Ligue Magnus n’est pas la seule a être pénalisée par ce problème géographique. En effet, quels que soient nos clubs et les régions dans lesquelles ils se trouvent, l’isolement et les longues distances à parcourir participent aussi en partie à la faiblesse endémique du hockey sur glace en France.
Sans oublier qu’en Suisse, dans ce petit territoire qui compte seulement 9 millions d’habitants, le hockey sur glace est un sport national (avec le ski) contrairement à la France où notre discipline favorite reste toujours marginale à cause de ses résultats internationaux décevants ce qui entraine malheureusement un désintérêt regrettable de tous les chaînes de télévisions.
Bien sûr, il faut reconnaitre que la FFHG a fait des efforts louables en créant deux plateformes de streaming pour pouvoir suivre les matches de nos différentes compétitions nationale (Magnus TV et Hockeyfrance TV). Mais, il s’agit avant tout de donner la possibilité aux fans de notre discipline, qui sont déjà convaincus, de suivre nos principaux événements. En revanche, le grand public néophyte, celui qui reste à séduire, n’est pas sollicité directement et doit se contenter aux mêmes moments des « courses de caisses à savon » programmées sur la chaine de sport L'Équipe…
Quand je vois les importantes capacités des patinoires en Suisse comme à Berne (17 000 spectateurs), à Zurich (12 000), à Lausanne (9600), à Fribourg (9194), ou encore à Zoug, Kloten et Genève (plus de 7000), je mesure le chemin qu’il reste à parcourir pour que le hockey français puisse rattraper un jour son retard avec son voisin limitrophe même si des villes comme Marseille, Angers, Grenoble, Amiens, Cergy-Pontoise ou encore Rouen ont fait des efforts pour se doter de nouvelles patinoires plus performantes avec le soutien des municipalités.
Ceci dit, malgré une présence moins importante de renforts étrangers dans son championnat national élite rebaptisé « National League », la Suisse a été capable de réaliser l’exploit, avec ses propres joueurs internationaux, de disputer à quatre reprises la finale des championnats du monde en 2013, 2018, 2024 et 2025 !
Cette performance remarquable risque de continuer la saison prochaine puisque la Suisse retentera de remporter enfin le titre mondial en tant que pays hôte en 2026 lors du tournoi qui aura lieu à Zurich et à Fribourg.
Un fossé abyssal vient donc de se créer sportivement entre la France et notre voisin frontalier d’autant plus impressionnant que notre sélection tricolore réussissait encore à battre la « Nati » lors des championnats du monde de 2017 organisés à Paris. C’était il y a seulement huit ans…